- Chapter six

7 1 0
                                    

Painting...

Ce matin je me retrouve en atelier avec ma classe. Aujourd'hui nous allons faire de la peinture. Dessiner ce qu'il y a affiché au tableau. C'était des roses. Mes fleurs préférées. On s'installe à un tabouret et prenons nos pinceaux et couleurs qu'on veut. Je choisis bien sûr le rouge. Mais différentes nuances. Rouge claire, foncé, rouge pétant, même rose claire. Nous commençons tous ensemble par faire une base au crayon gris...

Je peignais tranquillement quand tout à coup un petit pot de peinture verte tombe sur ma cuisse. J'écarquille les yeux et ouvre ma bouche d'un air choqué. J'étais justement en pantalon claire (bleu).

– Putain... Dis-je tout bas. Je suis en blanc en plus, merde...

– Je suis désolée ! Pardon, tu veux que je t'accompagne au toilette pour te changer ? Je peux te lav-

– Non, non ça va aller ! T'inquiète pas je vais laver moi-même en rentrant il me faut juste un pantalon de rechange... Dis-je en regardant dans la salle de cours. Je demande d'abord au professeur si je peux aller aux toilettes.

Je me dirige donc vers les toilettes avec Everett. C'était le seul qui avait des habits de rechanges. Je vais dans les toilettes et me change rapidement. Il m'a donné un jogging à ma taille mais qui n'allait pas avec ma tenue. J'étais un peu dégoûtée. Je sors de la cabine et le vois me regarder avec une envie de pouffer de rire.

– Vas-y lâche toi... Dis-je en plaisant. Il éclate de rire en voyant ma dégaine. J'ai un body bleu marine et il m'a donné un jogging vert clair. Les couleurs ne vont pas ensemble.

– On dirait que t'as pas de style, oh tu me fais rire carrément ! Dit-il en essuyant ses larmes de joie.

– Rigole moins, j'aimerai bien voir ta peinture parce que vu le jogging que t'as choisis pour une tenue de rechange il faudrait que tu retravaille tes mélanges. Dis-je en souriant malicieusement. Son sourire à disparu net. Je pense que je suis un (beaucoup) peu dans la merde. Il prend alors la peinture qui était sur mon pantalon et la met sur mon body.

– T'es sérieux ?! Bah tiens... Je prends la même peinture et étal sur son t-shirt. Il rigole et continu à en mettre sur moi aussi. Au final c'est devenu une bataille. Mais au moment de m'en étaler sur SON jogging, qui est sur moi, il fait un faux pas et trébuche en atterrissant sur moi qui me fais plaquer contre le mur.

Nos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je rougis fortement et facilement face à la distance entre nous. Nos corps étaient collés et ma poitrine remontait avec la pression de son torse contre mes seins. Il les regardent mais détourne le regard rapidement avant de rougir. Comme je l'ai remarqué je râle et le pouce de façon violente. Je lui fous une claque juste après. Mais je m'excuse rapidement.

– Pardon, pardon ! Je t'ai fais mal je crois, merde. C'est toi aussi pourquoi t'as regardé ma poitrine ?

– C'est un réflexe ! J'ai vu quelque chose sous mes yeux donc j'ai regardé je pensait pas que c'était tes...tes ballons de baudruche là ! Dit-il gêné. Je le regarde suspect en le fusillant.

– Sale pervers... dis-je tout bas avant de laver mon pantalon.

L'art de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant