Les gémissements des serpenteaux s'élevaient depuis un moment dans la pièce. Nâga et Arún ne leur laissaient que peu de répit, faisant s'abattre leurs mains sur leurs croupes, maintenant bien rouges. Ils n'hésitaient pas, également, à venir titiller leurs intimités, les détendant ainsi lorsque les jeunes démons n'en pouvaient plus. Leur but était de nous faire comprendre qu'il ne fallait pas désobéir au risque de ne plus pouvoir marcher pendant quelques jours.
Cette punition aurait pu être rabaissante, mais l'amour de notre horde nous prouvait tout le contraire. Nos compagnons appréciaient énormément ce qu'il se passait et l'atmosphère était devenue extrêmement brûlante.
Jiël'ir m'avait laissé observer la scène alors qu'il faisait languissamment bouger la pierre en moi. J'en devenais fiévreux d'envie, si bien que je rêvais presque d'être à la place d'Indra et de Qetzíl.
Je savais que j'allais également être puni, et que le reptile face à moi avait fait en sorte de calmer ma crainte en me laissant regarder les serpenteaux. Cette correction sera douloureuse, mais très plaisante.
Ses mains caressantes sur ma croupe se faisaient de plus en plus insistantes. Le guérisseur allait parfois jusqu'à me griffer, ma peau se mettant alors à picoter agréablement. Il avait fini par lâcher la pierre logée en moi et je me contractais autour de cette dernière à chacune de ses actions.
L'énergie douce de l'objet avait fini par détendre mon corps, me rendant même humide au possible. La pierre était cependant suffisamment bien placée pour ne pas glisser de mon intimité.
Mon être paraissait presque vibrer en harmonie avec son énergie, raisonnant avec ses propriétés. Mes bourgeons de chair étaient sans cesse attisés et devenaient lourds avec ma parure.
Jiël'ir nous fit finalement changer de position et je finis dans la même attitude que celle des juvéniles. Le reptile était à genoux et avait placé un oreiller sur ses cuisses, me permettant de faire reposer mon bassin dessus sans me gêner.
Mon ventre se contracta d'envie sans que je ne puisse me retenir.
Il caressa un instant ma croupe, semblant presque graver le souvenir du grain de ma peau sous ses doigts. C'était doux et la chaleur de ses doigts me faisait frissonner d'impatience.
J'entendais le bruit des gifles puissantes que recevaient les jeunes reptiles et mon esprit débauché me fit imaginer mille et une scènes de plaisir sur ce qu'il pourrait se passer entre le guérisseur et moi. Devrai-je encore le voir comme une punition ?
Je n'eus pas le temps de réfléchir à une réponse, la paume du démon s'abattant violemment sur ma croupe. Cela avait été si fort que je n'avais pu me retenir de gémir tout en fermant vivement les paupières. Mes fesses me chauffaient et me piquaient désagréablement.
La pierre dans mon intimité, martelait mon renflement de plaisir lorsque je me contractais autour, me faisant tourner la tête. Le coup me faisait mal, mais le plaisir était aussitôt remplacé par la pierre de lune se frottant dans mon intimité et déployant ses effets.
Une seconde gifle fusa, plus brûlante. Je me mis à bouger les jambes instinctivement comme pour y échapper, mais elles furent bien vite nouées à l'aide de draps afin que je ne puisse plus me mouvoir. Mes poignées subirent le même traitement et je fus totalement à la merci de Jiël'ir.
Je n'en fus pas angoissé, loin de là, appréciant même de le laisser prendre le contrôle total. Je me sentais nettement plus en sécurité lorsqu'il le faisait.
La paume de sa main s'abattit un grand nombre de fois, me faisant crier en cœur avec les juvéniles. J'étais persuadé que ma peau devait être plus rouge qu'une cerise.
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Serpens Natura
FantasiCionà, une jeune faé originaire de Rosamÿr, décide de fuir le pays en guerre et les chasses aux non-humains instaurés par les habitants. Il tente de trouver refuge sur le continent des Terres Arides, mais se fait enlever par des mages pour être vend...