Elle était partit à jamais

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     |_UNE_NAISSANCE_DOULEUREUSE_|

Ouinnn! Ouinnn! Mes cris retentissaient dans la salle au environ de 4h du matin, au moment où tout était encore paisible où tout le monde dormait et avait la tranquillité d'esprit. Ses cris qui allaient bouleversés pas une mais plein de vie et changer le cour du destin de tout ceux qui l'ont entendu. Une vie commençait ce jour et une autre s'en allait..

Mon nom est Rokiatou Sidibé, né le 28 septembre 1999 à l'hôpital du quartier.

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Issouf : alors docteur comment l'accouchement s'est il passé ? Et ma femme ? Et ma fille?.. vont elle bien ?

Elle était restée muette face à cette question, son regard figé en direction de la salle, un regard était remplit de désespoir et de chagrin. Elle n'arrivait pas à trouver le mot exact pour annoncer ce qui venait de se passer. Comment annoncer un décès ? Comment annoncer à une personne qu'elle venait de perdre la personne à qui elle tenait le plus . Elle évitait le regard de mon père. Puis d'un ton dure elle rétorqua.

Madame la sage femme : elle ne s'en est pas sorti malheureusement... Et avec un ton douce par la suite elle continua : je suis désolée, nous avons fais de notre mieux. Votre fille vas bien et vous pourrez bientôt la voir.

Tel un foudroiement, il s'effondra, jamais mon père n'a été dans un tel état. Perdre l'amour de sa vie en une seule nuit, pourtant la seconde avant elle allait bien et pourquoi maintenant ?..

Mes parents s'étaient rencontrés au lycée, il y a eut des hauts et des bas . Leurs Débuts n'étaient pas facile. Ils s'aimaient beaucoup et avaient promis de s'aimer toute la vie. Il l'a épousé un jour d'été et c'était le couple le plus merveilleux. Soma, Hinda et Junior étaient nés de cette union si solide et remplie de douceur.•

Madame la sage femme : vous pouvez venir voir votre fille monsieur, et dans la soirée elle pourra rentrer avec vous .. Toutes mes félicitations.

Son regard était vide, on eût dit que toute la compassion qu'il avait eut s'était effacer, il s'est tenu en face de moi et m'a dit..

Issouf : si je savais que ta naissance m'aurait enlever la femme de ma vie tu ne serais jamais né, si je savais que je devais la perdre à cause de toi tu n'aurais sentit même pas un effleurement de vent de cette vie.

Puis il est partit et m'a laissé là-bas. J'étais désormais seule,toute seule face à mon destin. Ce même destin qui m'a poussé à commettre l'irréparable, j'ai fais de mon mieux pour survivre, j'ai jamais eut à faire autant de mal pour assouvir ma peine , pour me venger de moi , de l'orpheline que j'étais. J'ai grandit sans avoir mon premier allaitement, j'ai pas ressenti la chaleur de ma mère, j'ai grandit sans son amour. La douleur de voir les autres avec leurs mères, le déchirement de mon cœur quand il fallait fêter mon anniversaire a engendré une grande colère en moi , une si grande colère que j'ai finit par mordre mes doigts.

Si je le savais , mais les regrets n'arrangent jamais rien.

Ma marâtre, Mon combat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant