Bonsoir, je me pose ce soir un peu éméché avec l'envie de reprendre l'écriture sans jamais quoi écrire.
Ça a toujours été mon problème. Je pars dans tous les sens dès que je commence à vouloir m'exprimer.
Trop complexé à l'idée de paraître bizarre. Trop dans la suranalyse. Trop persuadé que mon existence vaut moins que celle d'un autre. Trop sensible. Les gens me trouver incroyable, forte et belle, je me trouve banale, pas terrible et normale.
J'ai voulu écrire sur ma vie je m'y suis perdu et j'ai arrêté, trop noyer par toutes ces épreuves que la vie m'avait faite enduré et que je revivais à chaque mot, chaque pensée tourné en ce sens.
J'ai voulu écrire sur l'amour et la vision que chacun en avait mais j'ai jamais osé aller vers les autres pour m'affirmer et affirmé mon projet. Pourtant j'adore ce projet, mais je n'arrive pas à le mettre en forme...
J'ai vécu le viol, à plusieurs reprises, certains plus marquant que d'autres.
J'ai vécu la violences d'un beau père.
Les regards lubrique d'un autre sur le corps d'une adolescente en changement.
J'ai vécu la perte d'un ami cher que je considère comme un frère.
J'ai vécu l'ivg car le mec a fait sa vie avec mon corps
J'ai vécu la fausse couche avec img car le fœtus ne voulait pas se décrocher
J'ai vécu les violences conjugale... physique et psychologique. A plusieurs reprises.
J'ai vécu une césarienne à vif.
J'ai vécu l'autodestruction, car passé un certain stade la douleur psychologique ne peut être que transformé en douleur physique pour atténué la douleur de ton âme qui saigne, et la mort étant trop douce encore.
J'ai eu des envies suicidaires.
J'ai été livré à moi même alors que je n'était encore qu'une enfant
J'ai vécu l'humiliation.
J'ai vécu la honte.
J'ai vécu l'insalubrité.
L'insécurité.
Le dégoût de moi même et des autres.
Et tant d'autres choses auquel je ne veux pas penser ce soir...
Je veux vivre simplement, librement, sans me soucier de ce passé qui me hante. J'ai la rage de vivre, vivre ma vie belle et épanouie mais par moments le passé me rattrape et me noie l'ombre d'un instant, l'ombre d'une soirée. Pourtant je me plein Jamais car je sais qu'on traine tous notre propre souffrance
