Enlèvement

Chapitre 16 : Mia

Le repas nous a été servi, mais il a du mal à passer. Je suis contrariée, je ne fais que penser à Laurent, et à la perte de mon boulot. Comment je vais faire ? 

- A quoi penses-tu ? Me dit Jace. 

- Oh rien..

- On va chez toi après ? 

- Chez moi? Pour ? 

- Visiter ? après je ne pourrais plus, je retourne chez moi, en Italie. 

- Tu habites en Italie ? 

- Oui. 

- Génial ! 

Je prends quand même quelques bouchées car je meurs de faim, c'est excellent. 

Je me demande ce qu'il pense de moi. J'espère qu'il ne va pas fuir parce que je lui ai dis que je n'avais plus de travail. 

Le serveur revient vers nous, et nous demande si le repas est terminé. Jace l'envoie balader, car je n'ai mangé que 3 bouchées. 

Une vingtaine de minutes plus tard, il revient, mais cette fois nous avons fini. 

- Le repas s'est bien passé ? 

- Oui parfait. Dis-je. 

Je m'essuie le coin de la bouche en le regardant dans les yeux, avant de me lever et me diriger vers la caisse. Je sens une main m'attraper le bras, surprise, je me retourne. C'est lui. Ses yeux sont tellement sombres. Mon coeur se met à battre plus vite. Je sens une tension depuis le début du repas. 

- Ou vas-tu comme ça ? Me dit-il. 

- Payer. 

- Il en est hors de question.

-Si. 

- Tais-toi, Mia. 

Une vague de frisson m'attaque. Je sens mes joues rougir, son intonation était ... Spéciale. 

Après m'avoir interdit de payer, il se dirige vers la sortie, je le suis donc, mais il marche beaucoup plus vite que moi. Donc je trottine. 

- Attends-moi ! Dis-je. 

- Alors ? Montre moi ton chez toi. 

- C'est pas du luxe. Dis-je, gênée.

- Je m'en fous. 

Il a l'air si puissant. 

Je ne perds pas une seconde, je fuis son regard aussi vite et commence à marcher en direction de mon minable appartement. 

La route me parait longue, il me suit. Je regarde du coin de l'oeil et je le vois m'observer, j'ai l'impression de ne plus savoir marcher. 

Nous arrivons devant l'immeuble ou se trouve mon appartement. 

- Voilà, c'est ici. 

J'insère la clé dans la serrure du petit immeuble, et nous montons quelques marches. Nous arrivons enfin devant mon appartement. 

- Alors ? Tu ouvres ? Dit-il. 

Il me paraît un peu trop pressé. 

- Oui oui..

Je sors le trousseau de clés que j'avais rangé dans mes poches , et ouvre la porte.