Darkmay

1-scotch r'écriture

Dans un monde où nos vies semblent être les marionnettes d'un écrivain sans émotion, ses mains teintes de sang, ses larmes figées, et ses pensées voilées de fumée, je m'interroge sur mon existence. Peut-être suis-je simplement l'ombre de ma propre création, un être humain réduit à l'état de déchet, une simple proposition parmi d'autres.

Cependant, au milieu de cette toile narrative, se présente un dilemme : embrasser la nature diabolique pour survivre ou adopter des ailes d'anges, même au risque de se brûler. Chacun de nous, des personnages fictifs dans ce livre de destin, est confronté à ce choix crucial.

Devrais-je regretter les chemins que j'ai choisis ? Non, car à travers chaque décision, je découvre une part de moi-même. Même dans l'obscurité du récit, je ne nourris aucun regret, car chaque choix contribue à la trame complexe de mon existence, révélant la profondeur de mon être.

Mon choix actuel était de poursuivre l'exploration des méandres de la satisfaction charnelle, l'organisme pour faire court. Ils se mouvaient tel un poisson pris au piège, désespérément en quête de liberté, ignorant le destin inéluctable qui les guettait : devenir le festin d'un être humain avide, sans la moindre once de pitié.

À chaque ondulation, les vagues de plaisir prenaient de l'ampleur, évoquant un crescendo enivrant. Pourtant, étrangement, malgré cette danse sensuelle, aucune étincelle de satisfaction n'émergeait en moi. Au contraire, ses gémissements déchirants résonnaient comme des tampons, chaque son martelant douloureusement ma conscience, révélant une discordance entre le désir physique et l'absence de contentement profond.

Le point culminant atteint, son corps épuisé chuta sans retenue sur le mien. Sérieusement, si j'avais la capacité d'éprouver de la pitié, c'était bien à cet instant précis. Je lui permets de reposer ses formes fatiguées jusqu'à ce que leurs paupières se ferment sous le poids de l'épuisement. C'est alors, avec une voix à la fois tranchante et teintée de compassion, que je m'adressai à lui :

-Tu as accompli une tâche lamentable,lui lançai-je sans lui accorder le moindre instant pour répliquer. L'air était chargé d'une tension palpable, mêlant la sévérité de mes paroles à une nuance de compréhension profonde.

D'un geste précis, mes doigts se refermèrent autour de la crosse métallique de l'arme, reposant négligemment sur la table de chevet. La froideur du métal semblait se fondre avec la tension palpable dans l'air. Sans la moindre hésitation, j'appuyai sur la détente, libérant une détonation assourdissante. La balle siffla dans l'air, trouvant sa cible avec une précision macabre, percutant le crâne chauve qui se dressait face à moi.

D'un geste précis, mes doigts se refermèrent autour de la crosse métallique de l'arme, délaissée négligemment sur la table de chevet. La froideur du métal semblait fusionner avec la tension palpable dans l'air. Sans la moindre hésitation, j'appuyai sur la détente, déclenchant une détonation assourdissante. La balle siffla dans l'air avant de trouver sa cible avec une précision macabre, percutant le crâne chauve face à moi.

Le sang, épaissi et rouge, explosa en une chorégraphie macabre, peignant l'espace environnant dans des teintes sombres. Les éclaboussures créèrent des motifs grotesques sur les murs, des témoins silencieux de l'acte irréversible. Son corps, désormais lourd et sans vie, resta enchevêtré avec le mien, formant un tableau saisissant d'une fin brutale.

Mes contours, autrefois d'une blancheur immaculée, évoluèrent lentement en une palette de rouge intense. La scène, d'une cruauté inattendue, marqua la fin implacable d'une existence et le début silencieux d'une autre. La pièce semblait elle-même porter le poids de ce moment, chaque meuble, chaque recoin imprégné de l'histoire qui venait de se dérouler, une tragédie personnelle dans les méandres de la vie et de la mort.