Empire

Chapitre 25 : Urgence

Bonne lecture <3
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Je pense que c'est le moment idéal pour lui offrir le cadeau. Je me lève de ma chaise et me rends dans la chambre récupérer le petit sac sous les yeux curieux d'Émeri. Je reviens rapidement en emportant le sac contenant le bracelet avec moi. Émeri me regarde avec curiosité, ses yeux verts reflétant la lueur de la lampe de chevet. Je m'approche de lui, et sans dire un mot, je tends le petit paquet.

— Pour toi, dis-je simplement.

Émeri ouvre le sac, découvrant le bracelet délicatement enroulé à l'intérieur. Ses yeux s'éclairent d'une lueur surprise, puis il me regarde avec un sourire reconnaissant. Son sourire est sincère, et ses yeux pétillent. Il prend délicatement le bracelet entre ses mains, appréciant le petit objet.

— C'est magnifique, Maria. Merci, dit-il d'une voix empreinte de gratitude.

Je lui souris en retour, heureuse de voir qu'il apprécie le geste.

— C'est moi qui suis censée t'offrir des cadeaux. Même mon boulot de fiancé je le fais mal merde.

Mon sourire s'accentue face à cette remarque. Il lève les yeux vers moi, captant l'essence de mon sourire. Une sorte de compréhension passe entre nous. Je l'aide à attacher le bracelet à son poignet. Une douce tension électrique semble traverser l'air alors que mes doigts effleurent sa peau. Les poils qui se hérissent sous mon toucher créent une connexion fugace mais palpable. Émeri garde son regard fixé sur moi pendant que j'attache délicatement le bracelet. Ses yeux, d'ordinaire expressifs, semblent captiver une lueur particulière. Le silence entre nous résonne de cette énergie subtile, créant une bulle momentanée où seul le son du bracelet glissant sur sa peau et notre respiration partagée sont perceptibles. Il pose maintenant son regard sur le bracelet avec un regard pensif, puis me fixe avec une intensité reconnaissante.

— Merci, Maria. C'est un cadeau que je garderai précieusement. Mon amour.

Il dépose un rapide baiser sur mon front. Puis sur mon nez et pour finir mes lèvres. Je sens mes joues rougir mais la lumière tamisée cache cette partie de mon visage. Il effleure ma joue du bout des doigts, comme pour graver ce moment dans sa mémoire. Son regard ne me quitte pas, attentif au moindre frisson, à la moindre hésitation.

Il dépose un dernier baiser sur mes lèvres, léger comme une promesse, puis s'écarte juste assez pour me regarder à nouveau. Sa main reste posée sur ma taille, l'autre vient se glisser dans la mienne.

— Tu comptes pour moi, Maria. Bien plus que je ne saurais le dire.

Ma gorge se serre un peu, mais je souris. Je sais qu'il ne dit pas ce genre de choses à la légère.

— Toi aussi, Émeri. Tu es... mon ancrage.

Finalement, la fatigue se fait sentir, et nous réalisons que la nuit a avancé, laissant place à l'aube timide qui se profile à travers les rideaux. Émeri insiste pour que je retourne dans le lit. Je ne me débats pas et je le suis.

Il soulève doucement les couvertures pendant que je me glisse sous les draps. Il me rejoint quelques secondes plus tard, s'allongeant près de moi sans rompre cette bulle de douceur qui nous enveloppe. Son bras vient naturellement se glisser autour de ma taille, m'attirant contre lui. Je pose ma tête contre son torse, bercée par le rythme régulier de son cœur.

Le silence est confortable. Ni pesant ni vide. Juste là, entre nous, comme une respiration partagée.

— Tu es en sécurité, murmure-t-il dans mes cheveux.