The War Of Hearts

Dul

•Mina•

– Il va le regretter cet idiot. Dis-je en me frottant excessivement le bras.

– De toute façon c'est toujours comme ça entre vous. Dit Haerin en levant les yeux au ciel. Et dis-moi qu'est-ce que tu comptes faire cette fois-ci ? Elle me demande en ajoutant encore du shampooing sur mes cheveux.

Je fis un sourire plein de malice.

J'ai plein et alors là v'là d'idées pour me venger de cette raclure.

– Oh darling, ce que je vais lui faire n'est rien comparé à ce qu'il m'a fait aujourd'hui. Je ris intérieurement en imaginant déjà la tête qu'aura Min-jun quand je me serais vengée. Il ne va rien comprendre.

– Woauh ! Vu ta tête, j'ai déjà pitié de lui. Rigole Haerin. Son téléphone sonne au même moment. J'reviens. Me prévient-elle. J'hoche la tête et elle sort de la salle de bain.

L'eau tiède devenue à présent froide, je me décide enfin à sortir de la baignoire. Je la vide puis je me dirige vers la baie vitrée de la douche et j'y entre.

Je retire mes sous-vêtements mouillés et j'allume le pommeau de douche.

Je laisse l'eau chaude couler sur chaque parcelle de mon corps. Cela avait le merveilleux don de détendre mes muscles.

Je quitte la douche et me vêts d'un peignoir.

Je sors enfin de la salle de bain puis me jette littéralement sur mon lit quand j'arrive dans ma chambre.

Ce bain moussant de 2 heures et cette douche chaude de cinq minutes m'avaient fait du plus grand bien. Je me sentais à présent bien dans mon corps.

Je vis Haerin rentrer dans ma chambre de mes yeux mi-clos. Elle s'assoit sur le lit qui lui, s'affaisse au même temps.

– C'était qui ?

– Kyung. Soupire-t-elle en s'allongeant à son tour sur le lit.

– Et il a dit quoi ? Je demande déjà blasé.

– Eh bah on aura encore une réunion demain.

Je me pince la lèvre.

– À quelle heure ?

– 18 heures. Elle me regarde attendant ma réaction.

– Je n'irai pas.

Elle se redresse en se mettant sur ses coudes. Elle me regarde avec stupeur.

– Non Mina, tu dois venir cette fois-ci. Tu en as déjà raté beaucoup. Tu risques d'être virée du cordon.

Je me lève du lit et je me dirige vers mon dressing.

– Alors qu'ils me virent. J'en ai rien à battre.

– Tu ne comprends toujours pas Mina ? Elle se lève aussi. S'ils te virent, ce n'est pas la vie calme et paisible que tu imagines. Non. Ils ne te laisseront jamais tranquille. Ils te traqueront et ils t'élimineront du monde des vivants.

Je me retourne vers elle.

– Bravo ! Je l'applaudis. En tout cas bien essayer. Mais je ne changerais pas d'avis. S'ils veulent me virer du cordon, qu'ils me virent. S'ils doivent me tuer ensuite, eh bah je le ferai avant eux.

Elle me regarde d'abord comme si j'étais folle puis s'avance vers moi.

– T'es vraiment qu'une putain d'imbécile Mina. Réalisa-t-elle en me donnant une pichenette sur le front.