Je porte plainte ( en suspens )

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J'entends des grands pas monter je me remets assise sur mon lit, quand tout d'un coup ma porte s'ouvre avec un grand fracas que je sursaute sur mon lit.
Thomas rentre et défonce ma porte.
Il jette les sacs par terre et viens ver moi instinctivement je me lève pour être en face de lui.
Deux secondes passent et je sens une douleur effroyable sur ma joue gauche.
Je n'arrive pas à y croire de ce qu'il vient de se passer. Thomas vient tout juste de me giflé. D'habitude je me mettrai à verser des larmes mais à ma grand surprise je n'y arrive pas tellement le choque est grand et que la douleur m'est insupportable.

- putain mais comment tu peux faire ça à ta propre mère ??? Sale grosse conne j'espère que je t'ai bien fait mal comme ça tu vois un peu ce que ça fait tu le mérites !!

Je relève ma tête pour le regarder en face.

- tu en veux encore une ? Chloé ? Hein ? Tu en veux encore une autre sur ta deuxième joue ??! Putain qu'est ce que j'en ai envie je te jure quand ton père saura tout ce qu'il vient de se produire j'espère qu'il va t'en mettre plusieurs claques dans ta gueule !!
Maintenant tu ranges ce qu'il te reste dans tes sacs tu as dix minutes après ça je te jetterai moi même le reste.

Il repart et ferme la porte de ma chambre fort trop fort que je me mets à sursauter pour la deuxième fois.
La douleur que je ressens me fait froid dans le dos, il a une grande main et des gros doigts.
Personne ne m'a claqué, même mon propre père ne m'a jamais touché, le choque passé je m'assoie sur le sol et me lâche des grosses larmes chaudes et salées coulent sur mes joues. Je me masse la joue histoire d'estomper la douleur. Ma joue est en feu.
Je dois me dépêcher de tout ranger le reste dans mon armoire et vite, il a déjà tout détruit et jeter je ne veux pas qu'il fasse de même pour le peu qu'il me reste.

Il ne manque pas de culot lui, je l'ai entends parler je me dis que ma mère va le mettre au pas ou monter voir comment je vais. Mais non il ne se passe absolument rien.
Ayant terminée de ranger mes affaires je me couche sur mon lit, je suis épuisée physiquement et psychologiquement.
Ma place n'est plus dans cette maison je suis de trop et je le vois chaque jour qui passent.
Je cogite à ce que je peux faire pour me sortir de là mais je n'y arrive pas, le combos c'est que demain matin je passe mon examen du code, au secours je n'ai pas la motivation ni la tête à ça. Tout tourne autour de moi je suis totalement perdue. Il faut qu'on m'aide mais qui ?

Petit à petit mes yeux se ferment doucement, je m'endors avec difficulté avec une grosse boule au ventre qui ne me quitte pas.