Chapitre 5. Part I

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Emma,

Trois jours plus tard, je me balade dans les rues de Paris. En compagnie de Louis, nous sommes en mission cadeaux de Noël. Nous n'avons encore pas pris le temps de nous en procurer pour nos familles. Cette année, j'avoue je m'y suis prise à la dernière minute, ce n'est pas grave, vu que pour une fois mes parents viennent me rejoindre pour quelques jours. J'en suis ravie, car avec leur travail dans le restaurant familial, ils ne prennent pas souvent de jour de repos. Alors qu'ils fournissent un effort pour moi, cela me touche énormément. Main dans la main, nous déambulons dans les rues de la capitale. Nous rigolons, parlons de sujets divers. Du coin de l'œil, j'aperçois des photographes qui nous suivent.
— Si nous entrions dans ce magasin ? indiquè-je à Louis en le poussant dedans.
— Euh Em', je crois que ce n'était pas ta meilleure idée ! bagaille-t-il.
A cette phrase, j'observe autour de moi, je me rends compte qu'il a raison, nous venons d'entrée dans un sexe shop. Le fou rire nous gagne, il n'y a que moi qui puisse faire des boulettes comme cela.
— Ça donnera de quoi parler dans la presse, m'exprimer-je en continuant de rire.
— Oui, puis peut-être une future idée pour nous ? déclare-t-il joueur.
Il me prend la main, regarde autour de nous. Il cherche des objets coquins qui pourraient nous plaire à tous les deux. Je sais que nous n'en sommes pas encore là, mais franchement c'est un peu l'occasion qui fait qu'on puisse découvrir un peu nos goûts. Ses yeux se posent sur les tenues sexy, je m'imagine dedans. Je sens qu'il m'observe lui aussi.
—Tu aimes ? le questionnè-je.
— Ouais, mais faut pas que tu te sentes obligée tu sais.
— Je pense que je peux me permettre des tenues comme celle-ci avec mon métier. Tu sais, je ne suis pas pudique. J'ai posé en lingerie et maillot de bain.
— Tu me feras un défilé ? questionne-t-il
— Bien entendue mon cher, ajoutè-je en l'embrassant aux coins des lèvres, je sens son érection contre ma cuisse. Finalement c'est une bonne idée ce magasin.
Nous effectuons des achats divers et variés, après avoir payé. Je demande à la vendeuse s'ils n'ont pas une issue de secours, afin de semer la presse qui doit encore nous attendre devant.

Une heure plus tard, nous regagnons enfin mon logement, nos achats sont finis, j'ai à peine le temps de déposer mes sacs au sol. Je me sens plaquée contre le mur de mon hall d'entrée. Les lèvres de Louis, me dévorent, je gémis, mes mains s'accrochent à son cou. Son érection est toujours aussi impressionnante. Ses paumes glissent le long de mon corps, s'arrêtant sur mes fesses. Je n'ai jamais été le genre de fille à coucher rapidement avec un homme, pourtant j'avoue que l'escapade d'aujourd'hui m'a donné mille idées. Incapable de décoller nos lèvres, je decends mes mains vers sa fermeture éclaire. Une de ces dernières caresse son érection à travers son caleçon. Je la sens pulser contre ma peau. Oh mon dieu, il m'en faut plus... Je ne tiens plus en place. Avec ma seconde paume, je defait ma jupe, je me tortille pour essayer de la faire glisser sur mes hanches. Louis comprend rapidement mon intention, et m'aide autant que possible. Nous nous déshabillons rapidement. Une fois nus, nous nous observons avec gourmandise, je me laisse tomber à genoux devant lui. Je salive d'avance pour le goûter. Je ne lui laisse pas le temps de réagir, son pénis fini au fond de ma gorge. Cette pratique n'est, jusqu'à présent, pas dans mes préférences sexuelles, mais avec lui je me sens audacieuse. Je sens mon amant se contracter entre mes mains qui sont positionnées sur ses fesses, j'entreprends donc de le déguster. La veine qui court le long de son sexe pulse contre ma langue, ses gémissements se font entendre en bruit de fond, des légers mouveument de reins. Hum ... Je le savoure comme une sucette !!! Je ne saurais dire combien de temps ce préliminaire dure, mais au bout d'un moment je sens sa semence au fond de ma gorge. J'avale comme si je n'avais pas mangé depuis des semaines, une fois sur que plus rien ne reste, les mains de Louis m'aident à me relever, son regard est encore plus fiévreux qu'auparavant.
— Audacieuse Mademoiselle Clark, chuchote Louis
— Hum hum.
— Prends nos nouveaux jouets et allons dans ta chambre, la partie ne fait que commencer ! déclare-t-il
Après une nuit débauche, je ne crois jamais avoir autant pris du plaisir avec un homme dans mon lit. Nous avons testé les sex-toys achetés plus tôt dans la journée. Nous n'avons encore pas passé le cap de faire l'amour, mais nous nous sommes découverts dans les préliminaires. Les quelques orgasmes en sont la preuve. Allongée dans mon lit, encore nue, j'entends Louis préparer le petit-déjeuner dans la cuisine. Les bruits de pas se rapprochent, je laisse tomber le drap, pour qu'il me voit encore toute mouillée de plaisir. Ma main glisse entre mes jambes, mon doigt s'immisce dans la chaleur de mon sexe, je joue avec mon clitoris. Hum ...
— Hé bébé, c'est à moi de le faire ! gémit Louis devant la porte de la chambre, il dépose le plateau sur mon bureau, vêtu simplement de son caleçon, il se laisse tomber au pied de mon lit. Tirant sur mes jambes pour m'emmener au plus près du bord du lit, je gémis de frustration car j'ai dû arrêter mon petit jeu, cependant ma main est vite remplacée par la bouche de Louis,
— Oui ... criè-je dans un soupir de bonheur.
L'orgasme ne met pas longtemps à venir. Une fois redescendue de mon petit nuage, je suis retournée comme une crêpe sur mon lit, je sens le pénis de Louis en grande forme contre mes fesses. En une poussée il est en moi. Bordel, je ne pensais pas que cela pouvait être si bon. Le frottement de ma poitrine sur les draps, font que les sensations sont encore plus fortes. Les mains de Louis s'accrochent à mes hanches, les coups de reins sont frénétiques, je creuse le dos afin qu'il aille plus loin, plus vite ... plus fort.
— Oh oui ... hum .... Louis ... gémis-je.
— Putain Em' c'est ... souffle-t-il.
— Oui ... j'y arrive je sens que ça vient.
Louis me pénètre encore plus fort, je sens ses jambes qui commencent à trembler contre mes fesses. Je suis dans le même état que lui. Dans un hurlement je jouis, il ne tarde pas à me suivre, s'écoulant sur mon dos, nous sommes transpirants et repus.
Quelques instants plus tard, je le sens se décoller de moi. Quand il sors de moi, c'est comme s'il manquait quelque chose, du coin de l'œil je le vois faire un nœud à son préservatif. Il y a pensé ! Mes yeux se referment de fatigue.

Illusions et désillusionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant