Une quête chez les sorciers

Chapitre 5 : Entre père et fils

PDV Léo :

Mais ho, c'est grave pas cool ça ! On s'est fais doubler par une bande de cinglés qui veulent notre peau et qui sont plus beaux que moi. Non mais j'enrage là. Et puis en plus, (le comble de tout) Calypso n'a pas eu le droit de venir.
Par contre, le dortoir et la nourriture sont tip-top.
Et puis, ils sont sympas les aigles, sauf deux qui sont trop chelous.
Les chewing-gums sont autorisés, on peut voler en balais, la lessive est magique, la psychopathe (Clarisse), les frères catastrophes (Travis et Connor), l'alcoolo et l'alcoolo junior (Monsieur D, Dakota), le cheval (Chiron) soleil man (Will), la meuf trop chiante (Drew qui sera surement pote avec Lavande), la petite amie de mon arrière grand père (Hazel), le balourd (Frank) arrivent dans un peu plus de deux semaines donc c'est les vacances. Mais... on aurait peut-être dût prévenir Mcgonagall.

Là, je suis dans mon dortoir avec les autres demi-dieux. (Et ouais, on a eu un dortoir privé, les meufs d'un côté et les mecs de l'autre)
Jason nous organise un feu d'artifice de foudre, Piper se relooke à la Thalia, Percy et Annabeth font une soirée piscine en cachette dans le lac, Nico parle avec un mort (c'est grave chelou), et un glaive me frappe la hanche. Surprise c'est... Reyna qui a l'air furax.
Ben quoi ? J'ai juste échangé ses pastilles pour la gorge avec du piment, du wasabi et du tabasco.

Je pars en courant pour sauver ma peau.

-Léo espèce d'imbécile, reviens ici que je te défonce ! Hurle elle d'une voix rauque en toussant tout les trois mots.

-No gracias amigo ! Je ris tout en essayant de me sauver de cette romaine en furie.

-Eres un cretino !

Elle me lance son glaive qui se plante en plein dans mon pauvre podex comme disent les romains.

Et ce fut la fin tragique du génial Léo Valdez.

Sauf que non, je ne me soucie pas de la douleur et je lui donne un giga-Léo-coup-de-boule, elle m'implore à genoux de l'épargner et...

Non ok c'est faux, c'est moi qui l'implore de ne pas me tuer, vaincu par une douleur extrême.

PDV Reyna :

À cause de cet idiot de fils d'Héfaistos, j'ai la gorge en flammes.
Je me suis bien vengée mais putain ça arrache ce truc !

Je m'installe dans mon lit en maudissant le froid qu'il fait dehors, le piment et les Léo Valdez.

Mais comme tout les demi-dieux, mon sommeil est troublé de cauchemars.
D'habitude, j'arrive à les écarter et à dormir plutôt bien mais là ça ne marche pas.

Je suis dans une salle pleine d'objets hétéroclites et je courais avec Léo. (Je ne peux plus être tranquille cinq minutes sans lui ou quoi ?)

La scène change et je vois un homme apparaître devant nous. Il est mince et musclé, il a des yeux rouges, des cheveux noirs brillants et des ailes blanches dans le dos.
Bien évidemment je le reconnais, c'est Cupidon. Nico m'a parlé de son embrouille avec lui. Ce type est sadique, cruel et manipulateur.

Il sort son arc et encoche deux flèches qu'il envoie sur le fils d'Héfaistos. Un flash me traverse les yeux et la scène change de nouveau.

Je vois deux cercueils et dans l'un d'entre eux, je vois le mécano le plus chiant de l'histoire de la mécanique : Léo.

Je me réveille les larmes aux yeux et avec l'impression que ce que j'ai vu n'était pas qu'un simple rêve.

PDV Extérieur, Lac :

Percy envoya une déferlante d'eau sur Annabeth qui se laissa tremper en riant.

La jeune fille laissa les vagues la porter vers son petit-ami et elle l'attrapa par la taille.

La fille d'Athena plongea ses yeux gris dans ceux vert-océan de Percy.

Un bruit les fis se séparer. Une naïade surgit des profondeurs et dit au fils de Poséidon de venir.

-Je reviens. Cache toi si quelqu'un arrive.
Le demi-dieu plongea et se délecta de la fraîcheur de l'eau.

Sous le lac, se trouvait un palais de de pierre marine et de corail.

En voyant les statues d'hippocampes, il comprit immédiatement qui les avaient construite et par la même occasion à qui était cette demeure sous-marine.

Il suivit la naïade dans le palais et s'émerveilla de tant de beauté.

Des tapisseries d'algues et des fleurs marines tressées en guirlandes étaient accrochées aux murs, des perles lumineuses faisaient office de lampes et le carrelage était en marbre blanc et bleu. Des statues de divinités marines, de héros et de poissons étaient exposées un peu partout dont une de lui.

Il était représenté sur le dos de Blackjack et brandissant Anaklusmos.

-Tu aimes ? C'est Tyson qui l'a faite construire. Dit une voix grave et chaleureuse.

-Père ! S'écria Percy, fou de joie.

Poseidon était vêtu de sandales de cuir, d'un short de plage jaune et d'une chemise bleue à motifs de requins.

-Bienvenue dans l'une de mes résidences secondaires mon fils ! S'exclama t'il joyeusement.

Le sang-mêlé s'inclina et se jeta dans les bras grands ouverts du dieu de la mer.

-Si tu savais comme je suis heureux de te voir, mais Annabeth va s'inquiéter si je ne reviens pas...

-Ne t'inquiète pas, vas la retrouver, tant que tu sera ici, tu pourras me rendre visite quand bon te semble.

-Oh merci Père !

-Tu offriras ça de ma part à la fille d'Athéna.
Il mit dans les mains de son fils un collier d'or sertie d'une perle couleur arc-en-ciel.

Percy le remercia et l'enlaça avec effusion.

-Et Percée, n'oublie pas de l'embrasser ou tu vas me faire perdre vingt drachmes.

-Avec qui tu as parié ? Demanda t'il en rougissant.

-Nous. Lança une autre voix.

Percy se retourna et vit Hermès et Athéna assis dans des fauteuils d'algues l'air détendus.

-Il devait aussi il y avoir Artémis, mais elle a une mission importante. Expliqua joyeusement le dieu des voleurs.

L'adolescent s'inclina devant eux et marmonna un au revoir ou il était aussi question de vie privée.

-N'ose pas embrasser ma fille ou je te transforme en araignée. Grinça Athéna.

-Tu ne vas pas recommencer avec ça... Soupira Hermès.

-T'es dans quel camp toi ?! Je te rappelle que tu as parié qu'ils ne s'embrasseront pas !

-Oui mais bon... et puis tu as parié ça par fierté même si tu savais qu'ils le feraient.

Poseidon lança à Percy un regard suppliant auquel il répondit d'un clin d'œil et il partit rejoindre celle qu'il aime.