4 janvier 2024 ;
Au moment de se coucher c'est son cœur qui s'emballe,
Les pensées éveillées, elle tourne, elle a mal.
En boucle ça résonne, le bruit est sur "ON", tel un tambour acharné que supporte chaque personne.
Les yeux qu'elle se force à fermer,
Les mains contre son cœur éméché,
Et les larmes qui sont prêtes à couler.
Même si elle n'a plus la force de bouger,
C'est comme si la tempête, ne pouvait s'arrêter.
Si petit, si insignifiant, perdu dans un monde qui est beaucoup trop grand,
Et pourtant dans nos têtes c'est assourdissant.
Vide.
Elle souffre et ils souffrent aussi, tout ça pour se demander à quoi sert la vie,
A ne jamais être satisfait, toujours remplis d'ennui,
Ce que l'on appelle humanité tombe dans l'oubli.
Autant de questions, de problèmes, de douleur,
Plus personne essaye de voir les couleurs,
Il faut vite retrouver ce qui guérira;
Nos cœurs.
Oubli.
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Le silence assourdissant
Poetry[Recueil de poèmes] 3 mai 2004 ; Des pensées qui s'envolent, Des pissenlits qui dégringolent. Un colibri porté par la tempête, L'orage, puis le temps qui s'arrête. 🌼
