ATHENA

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Athena

Je rouvre les yeux dans un gémissement en sentant les chaussures des gens m'écrase, me faisant presque crier de douleur. Je sens mes jambes s'écrasaient violemment sur le sol sous la pression et le poids des gens qui me marchent dessus, mais heureusement, je réussis à m'extirper de cet attroupement de personne malgré mon vertige à cause de ma chute sur la tête. Je me faufile près d'un mur en gémissent à cause de ma tête et de ma cheville atrocement douloureuse, et quand la foule finit enfin par se dissiper, je peux voir un corps jonchant sur le sol dans son propre sang. Puis, en relevant les yeux, je vois un homme traverse la foule qu'il reste, son visage cacher par la même cagoule noire que les hommes précédant, pendant dans sa main le long de son corps un pistolet, et il ne fallut pas bien longtemps à mon cerveau pour comprendre ce qu'il se passait. Sans perdre plus de temps, je m'empresse de me décoller du mur, mais ma cheville trop douloureuse me fait gémir de douleur.

— Bon sang...

Je m'appuie sur le mur sale à côté de moi en gémissant tandis que je fais de mon mieux pour avancer le plus vite possible, hurlant de peur quand un coup de feu raisonne, laissant la balle se planter dans le mur juste au—dessus de la tête, et je remercie ma cheville de m'avoir fait trop mal pour que je reste droite. Lorsque je vois enfin la fin de cet énorme endroit, je m'empresse de courir malgré ma cheville qui est maintenant beaucoup moins douloureuse grâce à l'adrénaline qui pulse dans mon sang. Je m'engouffre dans une ruelle vide en boitant, mais tout mon corps se tend en voyant que je suis entrée dans une impasse, et je peux entendre les battements de mon cœur dans mes oreilles augmenter à mesure que la peur monte en flèche dans mon corps.

— Tu pensais pouvoir m'échapper ? Se moque l'homme en entrant dans la ruelle.

Le voyant s'approcher avec son arme tendue, je recule jusqu'à ce que mon dos rencontre le mur, m'annonçant que je ne pourrai désormais plus reculer dans l'espoir d'échapper à une mort imminente, ce qui arrache à l'homme un rire macabre me faisant frissonner de peur. L'homme cagoulé abaisse le cran de sûreté de son arme qui raisonne dans la ruelle sombre et silencieuse me faisant tressailler, et pourtant, je me surprends à ne pas être aussi tremblante qu'avant, pas aussi terrifiée que la première fois, j'avais peur et pourtant, c'était comme si j'en avais presque l'habitude. Malgré la terreur qui s'empare de mon corps, je ferme simplement les yeux, prête à recevoir cette balle qui m'enlèverait la vie et m'enverrais rejoindre maman et Cassie. Un coup de feu raisonne dans l'air perçant le silence terrifiant mais... Rien, aucune douleur, pas de sang, juste un corps qui s'écrase lourdement sur le sol, et c'est seulement après quelques secondes de terreur et d'appréhension que je permets à mes yeux humides de larmes de s'ouvrirent. Apercevant l'homme cagoulé gisant sur le sol et Benicio pencher juste au—dessus de son corps, son visage bien trop calme éclairait par les lampadaires.

— Putain, mais où est-ce que t'étais passée !? Hurlais-je en m'avançant jusqu'au brun d'un pas rapide.

Une fois à la hauteur de mon ravisseur, je le pousse de toutes mes forces et pourtant il bouge à peine, se contentant de me regarder de toute sa hauteur d'un air indifférent. Il se reconcentre ensuite sur le corps au-dessus duquel, il se penche, saisissant les revêt de la cagoule de l'homme pour le lui retirer, mais la voix de Selena nous interrompe.

— Bon Dieu, j'ai cru que vous étiez mort ! La brune s'arrête à côté de nous et observe mon visage. Tu saignes ?

Je suis son regard sur mon front puis y dépose mes doigts pour sentir du sang légèrement coaguler sur le haut de mon front, et en effet, j'avais oublié qu'en tombant ma cicatrice s'était rouverte.

— C'est rien de grave. Assurais-je document.

La jeune femme m'observe un instant comme pour s'assurer que ce que je disais été vrai bien que l'expression sur son visage assurait qu'elle ne me croyait pas, mais elle finit par capituler.