OBSESSED IN You - En Pause

04

Maxwell Mancini

« Par ici, maintenant, je vais vous montrer la salle des professeurs où vous allez vous rejoindre avec vos collègues », dit-elle dans un air un peu trop sexy a mon avis.

Elle est passée devant moi après avoir ouvert la porte. Nous sommes entrés, puis tout de suite, je me fais viser par mes nouveaux collègues de travail.

« Bonjour, je viens montrer à monsieur Mancini d'où se trouve la salle des professeurs. » Dit-elle excitée. - « Passé, Monsieur Mancini. »

Je viens de donner un pas en avance et je fais semblant d'être heureux devant eux.

— Bonjour, je suis Maxwell Mancini, votre nouveau collègue de travail — dis-je en les regardant tous.

Ils ont souri et, un par un, sont venus me saluer avec leur main.

Barbara : Moi, c'est Barbara, prof de mathématiques, ravie de vous faire connaissance. Maxwell

Barbara m'a fait son plus beau sourire, moi pareil, pour faire genre.

— Ravie de ma part aussi-  dis-je honteusement.

Serge : moi c'est Serge, prof de sport, enchanté

Il m'a tenu sa main et moi aussi, je lui fais pareil.

– Enchanté.

Je me suis fait la connaissance de tous les profs.

Barbara : En fin de compte, Maxwell, tu es un professeur de quoi ?

— Droit, suis ici, car l'établissement m'a demandé de l'aide vu que l'ancien professeur de droit est parti et vu que je me cherchais un autre boulot. 

Les dames ont souri d'un coup.

Arthur (professeur d'art plastique): J'espère que toi, comme nous tous, tu aimeras bien l'université.

— J'espère bien, dis-je d'un air confiant. Parlez-moi des élèves, ils sont bien ? Bavardeurs ? Enfin, ils sont comment ?

Serge : la plupart sont sérieux, mais d'autres ...

Barbara : Je suis totalement d'accord, mais quand même, ils sont tous de bons élèves, sans exception.

Valeria (secrétaire, qui l'accompagna pour découvrir l'université !) : Je suis désolée, mais je dois y aller. Vous savez, une secrétaire n'a pas assez de pauses comme vous, les professeurs.

On a tous rigolé, puis elle est sortie.

Je laissai un soupir sortir de mes lèvres, puis je me suis redressé le corps.

Je regardais les yeux de Barbara quelques secondes, puis je baissai les yeux vite fait pour l'analyser.

Barbara a les cheveux blonds, longs, les yeux bleus comme le ciel et ses lèvres sont fines et elles sont couvertes d'un rouge à lèvres rouge.

Arthur (prof d'arts plastiques) est roux, il a des taches de rousseur dans le visage, des yeux verts et il me semble qu'il est une bonne personne.

Serge a un bon physique, cheveux bruns, yeux noirs et pareil à Arthur, il me semble qu'il est une bonne personne aussi.

— Y a-t-il d'autres choses que dois-je savoir à propos des élèves, de l'ambiance d'ici ? — Questionne-je

Serge : Pas forcément, mais tu dois faire un truc.

— Quoi alors ?

Serge tourne son regard vers les autres, puis ils ont souri sans monter leurs dents.

– Qu'est-ce qu'il y a ? — Je lui demande sans rien comprendre.

Arthur : En effet, Serge, Barbara et moi, on a organisé une soirée entre nous et je pense qu'on est tous d'accord pour t'inviter à venir aussi.

– Ça dépend du jour, de l'heure et d'où vous voulez vous promener.

Barbara : Dans un club, ne t'inquiètes pas, il est presque proche d'ici.

Arthur : Et ça sera demain à 19 :30.

Je clignai les yeux, un peu surpris.

— Hum, je suis désolé, mais je n'ai pas l'ambiance d'y aller. Ce genre de choses n'est pas vraiment mon truc.

Serge : Ça y est, c'est pour ta bienvenue ici, on doit quand même s'amuser, non ?

Barbara : exactement, moi aussi, je ne voulais pas y aller, mais ils ont tellement insisté qu'en fin de compte, je finis par accepter.

Serge : Excuse-moi la question, mais tu as quel âge, Serge ?

Arthur : Mais ? On ne pose pas ce genre de questions.

— Non, il n'y a pas de soucis, Arthur, on est entre nous, les profs. — Dis-je en regardant ses yeux verts. — J'ai 32 ans.

À coup, j'ai pu remarquer le petit sourire de Barbara.

Arthur : Moi aussi.
Serge : moi J'ai 30 ans seulement.

— Et toi, Barbara ? — demande-je un peu intrigué.

Barbara : Quel âge tu penses que j'ai ?

— Alors là

Serge m'a tapoté l'épaule.

Serge : Fais gaffe à ta réponse, je te conseille.

Barbara : Et alors ? Quel âge tu me donnes, Maxwell ?

Demande-t-elle d'un air si sexy que mes poils se dressaient d'un coup.

– 30 ? – Je parle d'une voix un peu faible.

Barbara : Pas mal, mais je préfère te laisser du temps pour découvrir ça.

– C'est-à-dire ?

Barbara se leva de sa chaise et me sourit intensément.

Barbara: C'est-à-dire que ce n'est pas la bonne réponse. Là, je dois y aller, tu pourras essayer demain lors de notre sortie au club.

J'acquiesce et elle passe devant moi, emportant avec elle son beau parfum.

Barbara : Avant que j'oublie, ce n'est pas la peine de demander à Serge, encore moins à Arthur, hein, je vous fais confiance, les gars.

Serge : Faut rire.

Après ce petit commentaire de Serge, elle est sortie.

Serge : Bien, je crois qu'elle vous a bien apprécié, hein Maxwell.

J'ai haussé les épaules, puis j'ai entendu des rires inutiles.

Je me suis levé de ma chaise, j'ai pris ma mallette et j'ai redressé ma cravate.

— Je pense que je vais partir aussi, mais donne-moi d'abord votre numéro, pour que je puisse vous contacter demain quand nous irons au club.

Arthur : Tiens, je vais essayer de te présenter d'autres collègues aussi, comme ça tu pourras mieux te débarrasser ici et mieux t'adapter.

— OK, merci beaucoup pour votre compréhension et votre compagnie.

Arthur : Il n'y a rien à nous remercier. Encore une fois, soyez bienvenu.

Serge : Je dis pareil, bienvenue Maxwell et j'espère que tu aimeras l'université pareil à nous.

— J'en suis sûr que ça sera le cas ! — affirme-je en tentant la poignée de porte. — À demain !

Serge : Salut.
Arthur : Salut.

Je suis sorti enfin de la salle.