Départ dans ce train de l'inconnu apeuré, celui qui laisse sur le quai l'isolement accompagné et la plante oubliée, asséchée de l'absence épousée ou bien procrée, malgré la même intériorité.
Trajet endolori, asphyxié, bousculé, laissant couler afflictions et rages logées dans les bagages des peurs et hontes profondément ancrées d'avoir tant hésité à prendre ce ticket de la chimère de la mort visualisée, comme étant le bout d'un voyage éreinté
Arrêt pour une pause d'homéostasie bien méritée pour ces accélérations vers l'antre de l'oubliée ressuscitée, celle qui donne la clé de la résilience d'un nouveau-né
Arrivée vers le renouveau de la pensée, celle d'une femme qui s'est prouvée qu'elle était illimitée même esseulée avec la jouissance de pouvoir remonter cette fois-ci dans le train de l'aimé celui qui connait ce verbe dans son infini et son inconditionnalité !