Cette longue période ;
Son souffle l'étouffe.
Fatiguée, dans son cauchemar elle se fait étrangler.
Respiration, il lui manque de l'inspiration.Elle se demande pourquoi ça fait si mal.
Ce n'est pas physique, et pourtant, la douleur est insupportable.
Décalage, anormale, elle appelle à l'aide et ne trouve aucun remède.Après avoir commencé à se dévoiler, les autres ne semblent pas voir sa douleur cachée.
Quand est-ce qu'on lui demandera comment ça va ?
Ou plutôt, quand est-ce qu'on l'écoutera ?Ses appels ne résonnent-ils pas assez fort ?
Ils ne font aucun écho, et à l'intérieur elle crie.
Elle se noie dans de l'eau, et pourtant, elle sourit.La douleur tente de s'échapper par ses larmes,
Le vide dans ses yeux la laisse de marbre,
Le stresse ne l'atteint même plus et se manifeste sur son corps,
Mais sa douleur profonde, est beaucoup plus forte.Comment le dire ? Sans ne rien détruire ?
Elle cherche la raison, elle ne trouve pas, et dans son imagination, elle est coincée dans un amas.Perdue, sa flamme ne parvient pas à se rallumer,
Elle ne sait plus quoi trouver, pour être ramenée.

VOUS LISEZ
Le silence assourdissant
Puisi[Recueil de poèmes] 3 mai 2004 ; Des pensées qui s'envolent, Des pissenlits qui dégringolent. Un colibri porté par la tempête, L'orage, puis le temps qui s'arrête. 🌼