Chapitre 25: 𝕴𝖒𝖕𝖔𝖘𝖘𝖎𝖇𝖑𝖊 ?

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Impossible ?
Impossible ?






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_ Où trouves-tu l'argent pour tout ça ? Cathy est vraiment gâtée, lançai-je, encore impressionnée par les achats impulsifs de Tyler.

_ J'économise, répondit-il en démarrant la voiture.

C'était tout ? Une réponse aussi vague․․․

Il conduisait en silence, concentré sur la route, tandis que je profitais du trajet pour répondre aux messages en attente. Mes amis étaient inquiets de ne pas avoir eu de mes nouvelles, et mon frère m'avait envoyé une série de messages menaçants après avoir appris par Louna que j'avais passé la nuit chez Tyler. Je soupirai en sentant que la journée ne faisait que commencer.

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Nous arrivâmes enfin au lycée après environ quarante minutes de trajet, plongés dans un silence confortable. La voiture s'arrêta dans un léger crissement, et nous sortîmes. Il n'avait pas encore mis un pied dehors qu'il allumait déjà une cigarette, tirant dessus comme pour s'ancrer dans le moment.

Le soleil de fin d'après-midi illuminait le parking désert, et l'air était froid. Je posai mes mains sur mes hanches, réalisant soudain quelque chose d'important.

_ Merde, j'ai oublié ma tenue pour l'entraînement, grommelai-je en me frappant le front.

Il m'adressa un regard amusé en récupérant doucement Catherine de la voiture.

_ Pourquoi tu ne m'en as pas demandé ? répondit-il d'un ton neutre, tout en tenant précautionneusement la petite chatte.

_ Ça ne m'a même pas traversé l'esprit, admis-je, avant de m'arrêter, les sourcils froncés. Mais pourquoi tu prends Cathy avec toi ?

Il me lança un regard légèrement incrédule.

_ Tu préfères qu'elle reste seule dans la voiture ?

_ Non, bien sûr que non ! répondis-je rapidement, consciente que je m'inquiétais un peu trop. Mais je n'aime pas l'idée qu'elle soit à découvert. Déjà que t'es populaire, les filles voudront la toucher en la voyant avec toi.

Il éclata de rire, un rire franc et léger qui fit écho sur le parking vide. S'adossant nonchalamment à la voiture, il secoua la tête.

_ Je vois que maman chaton est possessive. Personne ne doit approcher son bébé, hein ?

_ Exactement ! répliquai-je en croisant les bras, faussement sévère, même si un sourire trahissait ma tentative de paraître sérieuse.

À cet instant, une voix familière retentit derrière moi. Je me retournai pour voir Maxence devant l'entrée du bâtiment principal. Il tenait une balle de basket dans une main et faisait de grands signes de l'autre.

_ Je vois que l'imbécile t'appelle, dis-je en levant les yeux au ciel.

Tyler tourna la tête vers Maxence, puis vers moi, et un silence s'installa. Quelque chose dans son regard me fit réaliser que j'avais peut-être été trop dure dans ma comparaison entre lui et Maxence hier soir. Une vague de culpabilité me traversa.

If you knewOù les histoires vivent. Découvrez maintenant