Chapitre III

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Chers lecteurs, je suis heureux de
pouvoir vous partager ce troisième chapitre, suite d'une longue série. Avant que vous ne l'entamiez, j'aimerais préciser deux trois choses...

Premièrement, sachez que j'ai pris en compte toutes vos critiques pour écrire ce qui suit. Cela veut dire phrases moins longues, virgules mieux placées, émotions des personnages plus décrites, environnement (intérieur de l'école, ...) mieux détaillé, etc.

Deuxièmement, j'ai essayé d'élargir la taille de mes chapitres et suis donc passé de 1800 mots à 2600 ! La régularité de l'écriture est également plus respectée.

Troisièmement, j'ai modifié la race du chien dans le chapitre 1 ; ne soyez donc pas étonnés de voir que le Jack Russel s'est transformé en labrador !

Enfin, je vous remercie d'aider ce projet à prendre vie. J'évolue petit à petit mais beaucoup de choses restent à améliorer. Cependant, comme dit mon ami Raymond : "C'est en forgeant..."

C'est sur cette belle phrase que je termine et vous souhaite une agréable lecture,                                                                                                       
L'auteur lui-même, votre favori : zlupl

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III

Comme tous les jeudis matin, Bethsabée s'ennuyait. De dix heures à midi, elle assistait au cours de religion, une épreuve pénible en raison de son manque d'affinité avec le domaine de la spiritualité. Elle n'avait jamais pu concevoir l'idée qu'une force ait créé le monde de toute pièce et que cette puissance nous accorderait, soi-disant, l'accès au paradis, en échange de notre foi. Le pire était que les choses n'étaient pas allées en s'améliorant avec le temps. En effet, à mesure qu'elle grandissait, ses professeurs avaient commencé à introduire la philosophie, une notion nouvelle et dépourvue de sens. Quel était l'intérêt de se questionner sur la mort, puisque la vie était toujours présente ? Bethsabée ne se rappelait pourtant pas avoir réfléchi à la vie, avant même de naître. Alors pourquoi s'interroger sur la mort avant même d'y être confronté ?

Trop pragmatique pour s'intéresser aux paroles de son enseignante, elle observait la classe. Peinte en blanche, très lumineuse, elle avait tout de la classe moderne. Douze bancs en bois étaient disposés face à un grand tableau noir, actuellement dissimulé derrière un écran de projection blanc. La pièce était impeccablement propre, à l'image du reste du bâtiment, et aucun bruit ne s'y faisait entendre. Aucun son, si ce n'était celui de la vidéo qu'ils étaient en train de regarder, sur la philosophie morale d'Emmanuel Kant.

Dix minutes plus tard, le cours se finit enfin et Bethsabée fut désormais affranchie de toute interrogation inutile pour une bonne semaine. Elle rangea ses affaires et sortit dans les couloirs où elle rejoignit son amie qui avait, encore et toujours, le sourire aux lèvres. Elles descendirent les marches pour se rendre à la cafétéria et profiter d'un bon repas. Cependant, Bethsabée fit un détour seule, vers son casier, pour y prendre son livre de Biologie.

Lorsqu'elle l'ouvrit, elle fut encore plus surprise que la dernière fois. Une nouvelle lettre avait été déposée sur son tas de livres. Bethsabée se demandait ce qu'elle allait faire de tous ces poèmes et surtout, quelle était l'intention de l'auteur ? Elle hésita une seconde à en parler à ses amies, qui ne lui avaient pas été d'une grande aide la dernière fois. Finalement, elle décida de s'enfermer dans les toilettes pour y jeter un coup d'œil seule, dans un premier temps. En observant l'enveloppe de plus près, elle y vit un B majuscule inscrit à l'encre de Chine. L'auteur avait utilisé une plume à bout rond, comme le faisaient les écoliers d'antan et il avait apporté à l'écriture un grand soin. Maintenant certaine que la lettre lui était bien adressée, elle pourra se venger de son père, en lui montrant qu'il avait tort de croire que celle-ci ne lui était point destinée. Curieuse, elle ouvrit l'enveloppe et fut encore plus étonnée que la fois précédente, lorsqu'elle en sortit deux petits bouts de papier. Décidément, l'auteur était une personne plus que surprenante ! En effet, seules une série de nombres, une date et un nom y étaient inscrits et ce, sans la moindre explication. Bethsabée, perplexe et un peu déstabilisée, sortit du cabinet et s'en alla rejoindre ses amies à la cafétéria.

Bethsabée et ÉlioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant