J-17

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Pdv Djilsi :

Tomber amoureux.

C'est marrant cette formulation, parce que c'est tout l'inverse. Au lieu de tomber, j'ai plutôt l'impression de m'envoler. M'envoler, mais vers où? Vers un monde meilleur où je me sens mieux, une sorte de paradis sûrement.

J'aimerai pouvoir graver cette image dans ma tête, Maxime accoudé à la fenêtre qui compte les flocons tomber, un sourire attendri et rayonnant collé aux lèvres.

C'est cette image de lui qui m'a fait prendre cette décision. Celle de finalement laisser cette nuée de papillons se répandre en moi, celle d'arrêter de lutter contre mes propres sentiments.

Car oui je peux enfin me le dire, j'aime Maxime. J'aime son sourire charmeur, j'aime ses yeux pétillants, j'aime ses bouclettes brunes qui lui retombent devant les yeux, j'aime son rire éclatant, j'aime sa façon de rassurer les gens, j'aime la tête qu'il fait quand tout ne se passe pas comme prévu, j'aime quand il se met à rougir lorsqu'il s'aperçoit que je le regarde, j'aime ses petites habitudes, j'aime ses qualités comme ses défauts, j'aime son humour; je crois que j'aime tout de lui.

Je l'aime pour mille et une raisons, mais surtout pour celle que je ne comprends pas.

Peut être que je l'aime même trop, mais comment ne pas aimer Maxime? Il est comme le soleil : brillant, chaleureux, une source de bonheur.

Mais ne dit-on pas "Qui veut voler trop près du soleil se brûle les ailes" ?

Cependant, c'est en lui jetant un dernier regard que je compris que j'étais près à me brûler les ailes pour lui.

J'esquisse un sourire en le voyant rougir une nouvelle fois, il a du remarquer mon regard fixé sur lui. Je l'entend timidement dire :

- Il fait froid un peu, non?

- C'est peut être du au fait qu'il fait -3 degré dehors et que t'a plus de baie vitré, répondis-je pour le taquiner.

- Ah oui merde.. Oui bah c'est pas une raison de se moquer hein.

- Je me moquerais pas de toi Maxime.

Il hausse un sourcil ne sachant pas si je suis sérieux ou non. Je remarqua qu'il était en tee-shirt et qu'il était donc frigorifié. Je me leva du canapé et me rapprocha de lui. Je lui pris la main et dit:

- Mais t'es carrément gelé enfaîte.

N'entendant aucune réponse, je releva ma tête vers lui et remarqua qu'il était rouge comme jamais et fixait sa main dans la mienne.

Rougissant à mon tour, je recula légèrement et lui lâcha la main. Cependant, j'enleva ma veste et lui tendis.

Il me regarda avec incompréhension, je roula des yeux et lui dit:

- Allez prend la avant de te transformer en glaçon.

- Non mais tu sais j'ai des pulls dans ma chambre hein..

Mais il va la prendre oui ou non la veste?? Je balbutia:

- Oui nan mais t'es blessé, ça sert à rien d'aller jusqu'à ta chambre, juste prend la veste et assied toi sur le canapé, faut que tu te repose.

Peut convaincu, il finit tout de même par prendre ma veste et s'assoir. Il contempla d'un regard désespéré son salon couvert de bout de verres. Je lui proposa de l'aider à ranger tandis qu'il appelait un vitrier. Il revint vers moi avec un air atterré. Inquiet, je lui demanda:

- Il y a quelque chose qui va pas?

- Le vitrier peut pas venir avant 2 jours, voir 3..

Mon cerveau ne fit qu'un tour, et je m'empressa de lui proposer :

30 jours pour survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant