On arrive chez elle, je suis plutôt surprise, sa décoration est tellement simple, je veux dire il n'y a même pas de décoration, il a juste l'essentiel, c'est un peu triste fin plus morose.
- Tu n'as pas beaucoup de déco.
- Je n'ai pas l'énergie pour la déco et ni l'envie je t'avoue.
- Tu devrais en parler.
- De quoi ?
- Ce que tu ressens, fin je sais qu'on ne sait pas vu pendant un moment mais tu devrais vraiment consulter.
- Tu me prends pour une folle.
- Absolument pas, je veux simplement t'aider.
- Je ne vois pas en quoi parler à psychiatre ou psychologue m'aiderai et puis je n'ai pas l'argent pour ça.
- Je veux simplement t'aider et je peux te les payer, t'en a vraiment besoin. Je peux juste être là pour toi, je ne soignera pas tout.
- Je n'en veux pas de ton aide, je sais me gérer toute seule.
- Tu vas me faire le même coup qu'au lycée.
Elle me regarde, je m'avance vers elle et la prend dans mes bras, je sens mon haut s'humidifier un peu, elle pleure, je la comprends, j'espère que ça lui fait un peu de bien de pleurer. On se sépare, je la regarde, je sèche ses larmes puis lui fait un petit sourire, elle me sourit en retour.
On se regarde un moment, mon regard s'attarde sur ses lèvres, je rapproche mon visage du sien, je sens qu'elle n'est pas réticente, je pose donc mes lèvres sur les siennes, elle répond immédiatement à mon baiser. Putain j'avais oublié à quelle point le touchée de ses lèvres étaient incroyable. On s'embrasse jusqu'à manquer d'air, on fini donc par rompre le contact de nos lèvres afin de reprendre un souffle, nos fronts restent collés.
- J'ai jamais cessé de t'aimer Greenwood.
- Je t'ai aimé depuis la première seconde que je t'ai vu Carotte.
Je souris à sa phrase puis elle revient m'embrasser, je réponds immédiatement à son baiser, le baiser est plus intense que le premier, elle se passe sa main sur mes cheveux, j'ai mes mains sur la taille et rapproche son corps du mien. J'ai envie de la sentir près de moi, beaucoup plus près de moi. J'ai besoin de sentir ma peau contre sa peau. Je passe ma main en dessous de son haut, elle rompt le baiser, merde j'ai fait une connerie.
- Je... Je suis désolée.
- Ne t'excuse pas, j'ai envie de le faire mais simplement je ne l'ai jamais fait.
Comment ça elle ne l'a jamais fait ? Tout le lycée racontait qu'elle avait fait avec les trois quart des élèves, c'était simplement des rumeurs et dire que je l'ai jugé sur ça, j'ai vraiment été débile. Je me rends compte à quel point je me suis trompée sur elle, je la coïnciderai comme une personne alors que c'est tout l'inverse, maintenant j'ai tellement envie d'apprendre tout sur sa vie, savoir chaque détail d'elle, je veux apprendre à la connaître et être avec elle.
- Je... Je pensais que...
- Que je l'avais fait avec la moitié du lycée mais c'était simplement des rumeurs, les gens aimaient dire qu'ils ont réussi à coucher avec moi.
- Je suis désolée d'avoir pensé ça.
- C'est ok, on reprend où on en était.
Je souris à sa réponse, elle pose ses mains sur ma nuque avant de plaquer ses lèvres contre les miennes, je réponds à son baiser. Je repositionne mes mains sur sa taille, elle me tire vers une autre pièce, sa chambre j'imagine, mes prédictions sont fondées puisqu'elle me fait tomber sur le lit. Elle retire son haut, elle est donc en soutif devant moi, je m'arrête sur ses cicatrices.
- Je sais ce n'est pas beau.
Je ne lui répond pas et j'embrasse les endroits où ses cicatrices sont présentes, oui ce n'est pas beau mais ça fait partie de son histoire, je ne veux pas qu'elle en ait honte. Je détache mes lèvres de sa peau pour admirer son visage, je vois qu'elle me sourit.
Elle retire mon haut et viens au dessus de moi puis elle vient m'embrasser, elle descend ses baisers à mon cou, je laisse échapper un gémissements entre mes lèvres. Avant de revenir m'embrasser je vois qu'elle a un sourire narquois, elle fait la maline, on va voir. J'échange nos positions et cette fois c'est moi qui me retrouve au dessus d'elle.
- Je n'aime pas qu'on soit au-
- Tait-toi et laisse toi faire.
Elle sourit simplement, je viens poser mes lèvres sur les siennes, je passe ma langue sur sa lèvres inférieurs, elle entre-ouvre sa bouche et elle laisse rentrer en contact sa langue avec la mienne. Je l'embrasse jusqu'à ne plus avoir d'air, nos lèvres se séparent, je reprends un peu de souffle avant que mes lèvres viennent se poser sur son cou. Je descends mes baisers, j'arrive vers sa poitrine, je lui retire son soutif avec son autorisation, je prends un de ses tétons en bouche et l'embrasse, je l'entends gémir je continue, son téton durci rapidement, je m'attaque à l'autre avant de descendre plus bas. J'arrive au niveau de son entre-jambe je la regarde, elle acquiesce, je lui retire donc son jean. Je peux apercevoir ses cicatrices sur ses jambes, je dépose alors plusieurs baisers sur ses cicatrices, je dépose des baisers sur ses cicatrices pour dire que je les accepte et que je ne trouve pas ça horrible à voir, j'espère qu'elle le voit de t'elle.
Je dépose un baiser sur son entre-jambe à travers le tissu qui sépare mon intimité du sien, je sens qu'il est humide, j'en dépose plusieurs avant que je ne l'entends supplier d'enlever ce bout de tissu, je retire donc sa culotte. Je titille son clitoris avec ma langue, j'entends ses gémissements, j'aime entendre ce son. Je rentre ma langue à l'intérieur d'elle, ses gémissements deviennent de plus en plus fort, j'éloigne ma bouche de son intimité, puis je viens jouée avec son clitoris avec mes doigts.
- Vas-y.
Je souris à sa phrase, je rentre d'abord deux doigts à l'intérieur de son intimité, ses gémissements sont plus intense, je rentre un troisième doigt, en même temps que mes doigts bouge dans son intimité, j'embrasse son corps. Je m'arrête quand elle arrive à l'orgasme. Je reviens vers son niveau, elle vient changer nos positions et c'est elle qui est à nouveau au dessus de moi.
- À toi maintenant.
Je souris à sa phrase avant qu'elle ne vienne m'embrasser, je la laisse faire et pour sa première fois, elle sait y faire, de toute façon qu'est-ce que cette fille ne sait pas faire. Elle vient s'allonger à côté de moi, je lui ouvre mes bras et elle s'y blotti.
- Pourquoi t'as commencé ?
- Je... Je me suis éloignée de ma famille et ma mère m'a reproché de les abandonner, et je n'arrive pas à me sortir cette idée de la tête.
- T'es partie à cause de lui.
- J'avais tellement peur de le recroiser.
- Je pense que ta mère veut simplement te dire que tu leur manques mais elle s'y prend de la mauvaise manière.
- Je ne sais pas.
- Parfois on ne veut pas avouer ce qu'on ressent donc on dit des choses qu'on ne pense pas forcément pour un peu manipuler l'autre personne.
- Tu as peut-être raison.
- Je t'accompagnerai voir ta famille chaque fois que t'auras envie de les voir, jusqu'à ce que ta peur de cette ville disparaisse.
- Merci d'être là.
- Je veux être là pour toi maintenant, tu t'es débrouillé seule trop longtemps.
- Tu veux quoi avec moi Carotte ? C'est vrai qu'est-ce que tu me trouves.
Elle se retourne vers moi et me regarde. Elle pose sérieusement la question, elle ne s'est pas vue, elle ne se connaît pas elle-même pour savoir que c'est quelqu'un d'incroyable.
- Beaucoup de chose et je ne parle pas seulement de ta beauté extérieure, c'est plutôt à moi de te poser la question. Je veux être avec toi Peyton Greenwood, je veux être ta petite amie, je veux que le monde sache que tu sois avec moi.
- Je suis ta petite amie alors.
Fin
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Ne pas être un choix
RomantikApril a une relation avec Viola, mais Viola a un copain qu'elle ne semble pas vouloir quitter puis April rencontre cette fille mais elle aime Viola.