Le Désir Du Cœur | [+16]

Noël à Quatre (Zoran's Version)

TW: sexe BDSM ( langage grossier et violence physique donnée de manière consensuelle), merci de ne pas reproduire.

Hayden m'a suivi de manière docile jusqu'à la chambre où je nous ai enfermé.

-Déshabille-toi, ai-je ordonné sans même le regarder, cherchant du regard ma valise que j'ai très vite trouvé.

Je l'ai ouverte et en ai sorti mon précieux sac que tous mes partenaires redoutaient.

Ils appelaient cela le sac des tortures, à mon humble avis, c'était plutôt le sac des délices. Il n'y avait rien de mieux que de leur arracher toute forme de retenue et de honte pour qu'ils puissent se plier à chacun de mes désirs.

Les punir me comblait de joie et était bien plus satisfaisant que le sexe. Détruire pour les remodeler était ma passion, et Hayden aimait être détruit.

J'ai relevé les yeux vers lui, vers son visage qui était rouge de honte, mais aussi d'excitation. C'était assez amusant de voir un homme comme lui, si brut et froid s'adonner à ce genre d'exercice. Tout le monde devait le penser trop fier pour se plier à mes ordres pourtant rien ne le rendait plus dur que de se faire mettre à sa place.

-La bouche d'Izaan ne t'a pas suffit?

Je me suis approché de lui et j'ai laissé ma main caresser et courir sur son corps ainsi que ma bouche. Il était habitué à ce que je le cajole avant d'attaquer, mais, comme à chaque fois, il s'est laissé séduire.

Il a rejeté la tête en arrière et m'a laissé cracher dans ma main et caresser son sexe érigé et gorgé de sang.

-Tu es une salope, tu le sais, ça? j'ai susurré à son oreille d'une voix douce. Regarde-toi, à bander comme une pute dès que tu reçois de l'attention.

Les premières fois que nous avions eu des rapports sexuels, j'avais eu le droit à un cocard après l'avoir insulté. Pour sa défense, personne ne s'était jamais permis de lui parler de cette façon.

Maintenant, mes insultes lui arrachaient des frissons de plaisir alors que du sperme s'écoulait de son sexe.

Je me suis moqué de lui.

-Je pourrais te pisser dessus que tu jouirais pour moi.

Il a rougi plus fort et m'a adressé un regard noir. Pour toute réponse, j'ai lâché son sexe avant de le gifler. Il a soufflé, contractant ses muscles pour s'empêcher de répondre par la violence.

-Ton safe word?

-Rouge, maître.

Avec cet unique mot, il pourrait m'arrêter si la douleur devenait trop intense. C'était une punition, mais le but n'était pas de blesser, mais d'humilier. Humilier en s'assurant que notre partenaire en tirait tout de même du plaisir. Hayden aimait recevoir des gifles, lorsque Izaan et Nora lui en donnaient, il les plaquait contre le mur le plus proche et baissait aussitôt son pantalon.