Chapitre 28 :

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-Oui.. un jour ou l'autre, je serais partie.

-Comment esque tu te sens après avoir réellement rencontré ton père ?

-Bizarre. Je me sens bizarre. J'ai jamais réellement grandi avec un père, donc savoir que j'en est 1. Et en vie. Ça me fait bizarre.

Je sourie. Et cette fois j'ai hâte de retirer la robe et le laver. Même si elle est belle et agréable, mais j'ai envie d'être en pyjama.

Puisque il est déjà 19 heure. Alors je me lève en laissant ma mère regarder tranquillement la télé. Je monte les escaliers puis entre dans ma chambre. Ça faisais longtemps ! Un plaisir de la retrouver.

Lorsque j'entre dans ma chambre, la porte ce ferme automatiquement à clés derrière en me faisant sursauter.

Je me retourne, et tombe nez à nez avec lui.

Mon beau-père.

Son regard se veut terrifiant, et il est terrifiant. J'en tremble, je crois.

Cette fois sera la dernière. Il me battra, et ne me battra plus, puisque je n'habiterai plus ici. Alors il va falloir que je me montre encore plus que d'habitude. Juste des coups.

Ce sont juste des coups.

J'en est l'habitude.

-Alors comme ça tu sors de la maison ? Tu pars ? Sans autorisation, juste parce que ça t'a était imposé ? Cette fois, tu souffrira plus que d'habitude.

Je n'ai même pas eu le temps de réagir que je reçois déjà un poing, puis un deuxième, et il enchaîne.

-J'espère que tu est consciente que je ne pourrais plus me défouler. Sauf que une seule personne. Et tu le sais déjà sur qui. Ta mère. Elle ne pourra pas me quitter, parce qu'elle aura peur.

-Ne la bat pas.. je préfère que tu continue à me battre que tu ne lui fasse.. elle innocente dans la violence.. s'il te plaît.. ne la bat pas..

-Tu n'a aucun mot à dire, c'est moi qui décide ici.

Et ça phrase veut tout dire.. il va la battre. Et quand je verrais ses bleus, je le serais et je m'en voudrais..

Alors il a continué, et je le sens. Ses poings sont encore plus violents. Et il loupe pas une zone, il en profite pour enfoncer ses poings partout.

Quand il voit que je ne réagis plus même si au Disney j'ai envie d'en mourir, de m'effondrer. Lui quand il ne voit aucune réaction, il s'énerve.

-Ok. J'ai compris.

J'ai mal partout. Mais j'ai la force de froncer les sourcils.

-J'ai compris, que les coups ne t'atteignent plus.

Si, j'ai mal. Je veux pleurer. Je veux vomir. Je veux m'effondrer. Je veux mourir. Je veux parler. Et je veux qu'on me laisse tranquille.

-Alors si les coups ne te font plus rien. J'ai une autre manière pour te marquée, à vie.

Tu m'a déjà marquée à vie, avec cette cicatrice, connard. C'est ce que j'aimerais lui dire.

-Allonge toi sur ton lit. Maintenant.

J'ai compris bien trop vite. Et cette fois je panique encore plus. Mon cœur ne fait que accélérer.

-Pas ça. Je t'en supplie. Bat moi, mais pas ça.. tout sauf ça. Tue moi si tu veut. Mais pas ça..

Et surtout pas une deuxième fois dans ma vie.. ça a était Jayden le premier à me violer. Et je n'ai jamais voulu que ça arrive. Alors je ne veux pas un deuxième viol..

Tour mon corps ce met à trembler. Et quand je vois qu'il parle mais que je n'entend pas, je sais que je suis dans une bulle.

Je sens les larmes dévaler mes joues. Ma respiration qui se coupe. Et quand je comprends qu'il vient de m'allonger sur mon lit. Je comprend que je vais y passer.

Mais je n'ai pas la force de me débattre. Je n'ai plus la force. Et pourtant je ne veux pas que ça se passe..

Je pleure. Et je pleure. Je m'arrête plus. Je suis terrifiée, terrorisée, tétanisée.

Aide. L'aide. J'ai besoin d'aide. Mais je n'ai jamais d'aide.

Quand je sens ses lèvres ce poser sur mes clavicules. Je le sais, et pourtant je ne veux pas. Mais pourtant, je n'ai pas le droit de donner mon avis. Alors qu'au fond, je veux hurler. Hurler combien j'ai besoin d'aide.

❃𓆉❃

Je viens de vivre, la pire chose qu'une femme peut vivre. Et c'est la deuxième fois. D'abord mon ex, puis mon beau-père.

Il vient tout juste de partir, il est satisfait de lui, et je suis dégoûtée de moi.

Je pleure à chaude larme en étant recroquevillée que moi-même. Avant qu'il ne passe à l'acte, j'espérais que ma mère traverser cette porte pour me sortir de ce cauchemar. Mais ça n'est jamais arrivé.

Je n'arrive plus à m'arrêter de pleuré.

Je me répugne. Je me dégoûte. Je n'ai plus les mot pour me décrire, à part le dégoût.

Par une force que je trouve par hasard, j'arrive à me lever. En posant mes mains un peu partout j'arrive à marcher. Lorsque j'arrive dans ma salle de bain j'entre directement dans la douche, sans perdre le temps.

J'ai l'impression de sentir, 4 mains que moi. Mes 2 violeurs.

L'eau ce mélange à mes larmes, j'aimerais mourrir d'un arrêt cardiaque.

Je me lave rapidement, parce que je ne supporte plus être dans cette douche.

J'aimerais hurler ma souffrance.

Alors une fois laver je me sèche rapidement et m'habille de mon pyjama. Rapidement je me brosse les dents.

J'ai eu le malheur de lever les yeux vers mon miroir. Erreur. Parce que en voyant mes bleus. Et les images qui tourne dans mon esprit me rappel à quelle point je suis dégoûtante.

De nouveaux les larmes s'écoulent. Je brosse rapidement mes cheveux et je décide de changer les draps. Parce que je ne veux pas. Pas dormir dessus.

Je met tout la panière à linge de ma salle de bain en pleurant. Au moins un point positif c'est que il c'est protéger.

Mais au final je ne veux même pas m'allonge sur ce lit. Je m'assois sur ma chaise de bureau. Et dire que j'ai rarement fait mes devoirs dessus puisque je suis pas toujours à la maison.

J'ai besoin de parler. Mais je ne peux pas. Pas pour l'instant. Allez je vais pouvoir écrire dans mon journal intime, me réfugier dedans, et pleurer.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant