Après ce moment extrêmement bizarre avec Octavia, elle s'est levée et est partie sans même se retourner vers moi. Elle ne s'est pas expliquée, ni me remercier. Rien. Juste un regard timide avant de s'en aller.
Je ne comprenais pas, ça m'énervait. Je l'avais pourtant aidé à se calmer? Je savais aussi que l'homme qui était parti avant que j'arrive était celui qui la battait. Personne n'est dupe.
Tout le monde sait qu'elle se fait frapper chez elle et non à vélo. Pourtant, Octavia persistait toujours à croire que personne n'était au courant.Vu que j'étais en pleine réflexion je n'entendais pas mon téléphone sonner.
En le prenant, j'ai remarqué que j'avais dix appels manqués, tous de Gilinsky évidemment.
J'en écoutais un ou deux pour savoir ce qu'il se passait et me rendis compte que mes """amis""" étaient partis manger sans moi.Je rêve ! Partis sans moi ! Pour manger un Macdo? C'est de la haute trahison qui est aujourd'hui faite.
Très remonté, je suis partis rapidement pour aller au Macdo, en évitant de penser à Octavia.- Et on se dit amis après? Bande de lâcheurs. Dis-je en arrivant à leur hauteur.
Évidemment, ils avaient tous remontés la tête, leur hamburger dans la mains près de la bouche.
- On peut réellement faire confiance à personne...
Johnson leva les yeux au ciel et se moqua:
- T'avais qu'à être plus rapide, tortue.
Ce fut le mot de trop, venait-il de traiter Aa' de tortue? J'suis speedy Gonzalez t'sais.
- C'est mal me connaître, je suis super rapide.
- Ouais on le sait tous. Chloé nous a dit que ça avait duré que une minute trente.
Quelle connasse ! Bon d'accord ça avait duré un court instant mais c'était la première fois. Non mais attends on s'en fout.
- Tout ça pour vous dire que la vengeance est un plat qui se mange froid.
J'allais commander et m'asseoir à côté d'eux.
****************
La semaine se passa sans encombre. Je retournais à mon activité favorite. Observer Octavia.
Cependant, certaines choses avaient changées. Je savais dorénavant qu'elle mentait à tout le monde, et doutait de ce qu'il se passait.
Mais maintenant, quand elle passait devant moi elle accrochait son regard au mien, comme pour me supplier de me taire.Évidemment, je n'allais rien dire. Cependant, elle n'avait pas l'air de cet avis.
À la fin du cours je l'ai suivis quand elle rentrait chez lui, je devais lui parler.
Qu'on se mette d'accord, je n'avais jamais fait ça et je n'en suis pas fière ( de le faire j'veux dire.)- Octavia attends ! Lui criais-je de là où j'étais.
Comme je m'étais douté, elle a accéléré le pas.
- Non, merde ! octavia je viens seulement te parler !
- Nous n'avions rien à nous dire Aaron ! Fais comme avant, comme si je n'existais pas. Tu le faisais très bien avant !
N'importe quoi ! Ne me voyait-elle pas? Ne voyait-pas que je l'observait comme un psycho?
- Écoute ! octavia arrête-toi s'il te plait !
Elle se stoppa si brutalement que je manquais de me prendre son dos.
- Écoute ! Je sais très bien que tu mens à tout le monde, et je sais que tu ne veux pas que je répète quelque chose. Je ne dirais rien ! Seulement, j'aimerais pouvoir t'aider d'accord?
Elle ria.
- Ce n'est pas un garçon de mon âge qui pourra m'aider Aaron. Laisse-moi tranquille.
Elle se remit à marcher, mais je l'a stoppais avec ma main.
- C'est ton père qui te fais ça?
- Mon père ne me ferait jamais ça ! Rit-elle avec un rire sans humour.
- Qui alors ! Criais-je en la voyant repartir.
- Laisse tomber Aaron.
- Jamais Octavia. Je compte bien t'aider. À partir de demain je rentre avec toi.
Elle me dévisagea un instant puis me fit un léger sourire.
- Tu ne comptes pas lâcher l'affaire?
Je lui fis un sourire.
-Aaron n'abandonne jamais, sache-le.
- Oui, Chloé m'a dit que vous aviez recommencé une deuxième fois pour que ce soit plus long.
Je peux savoir pourquoi elle raconte autant de mensonge Chloé? Vraiment faut que je lui parle.
Évidemment, je devais avoir une tête drôle puisque Octavia rigola doucement. Puis, elle me dit au revoir.Je sens que je faisais les choses bien.
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Terrible skin[A.C]
FanficElle arrivait tous les jours avec des bleus sur le corps. Et pourtant, elle souriait. Elle ne se plaignait jamais et ne se cachait pas. Personne ne savait ce qu'elle avait. Et il l'observait. #Wattpaddenonce2015