La Vie N'est Pas Un Long Fleuve Tranquille {Terminée}

Chapitre 21

Le lendemain, je me réveillais vers midi enlacé par les bras de Colin. Ses cheveux brun chatouillaient mon cou. Ils étaient tout emmêlés. Je me levai sans le réveiller et je passais à la douche. J'avais mal de partout. Nos ébats sexuels d'hier avaient été sacrément intenses. Et tout ce que m'avait dit Colin restait dans mes pensées. Il m'aime et veut qu'on se marie... c'est complètement dingue. Je sursautai quand je sentis les mains de Colin sur moi.

- Bien dormi, je lui demandai

- Peu mais plutôt bien et toi ?

- Pareil. Je finis de me laver et on devrait rentrer.

- Je sais, j'aimerai pourtant qu'on reste dans cette bulle, toute la vie.

- Ouais mais notre fils nous attend et le retour à la réalité aussi.

- On a encore quelques minutes devant nous.

- Je pense...

On échangea de langoureux baisers et on se lava mutuellement.

Une heure plus tard nous étions de retour à la maison. On retrouva quelques invités sous la chapiteau et on fut acclamé par nos amis à notre entrée. Du coup, tout le monde parla entre eux afin de savoir qu'est ce qui se passait. Quelle bande de balance

- On se demandait si on allait vous voir avant notre départ, dit Roman.

- Je n'allais pas rater ça, je lui dis en l'enlaçant.

Ma mère me prit dans ses bras.

- Tout va bien, me demanda-t-elle

- Oui maman ne t'inquiète pas. Tu sais où est Rafael ?

- Deborah est partie le coucher, il était ronchon.

- Ouais je n'ai pas passé beaucoup de temps avec lui, je vais voir si elle a besoin d'aide.

Je rentrai dans la maison et je tombais sur Deborah

- Oh Charly, bonjour. Je viens de réussir à endormir Rafael.

- Merci beaucoup Deborah et désolée de te l'avoir laisser.

- Oh non ne t'inquiète pas, je suis contente que vous ayez pu en profiter les jeunes.

- Encore merci.

- Charly attend. Je suis désolée que tu m'aies entendu mais d'un autre côté, il était temps que tu le saches. C'est dur pour moi de vous voir ainsi sans qu'aucun des deux ne sachent ce que l'autre ressent.

- Je ne t'en veux pas Deborah.

- Alors c'est bon ? Vous avez pu parler ?

- Un peu...

- Charly !

- Ecoute merci pour ton aide mais maintenant il faut qu'on gère ça entre nous.

- Tu as raison, excuse moi mais j'aimerai tellement vous voir enfin heureux ensemble.

- C'est gentil. Moi aussi.

On sortit dehors et on rejoint nos amis. Les au revoirs furent déchirant pour moi. Je n'avais pas vu Roman depuis longtemps et il aimait trop sa vie en Italie pour revenir vivre en France. Je le comprenais. Tout comme moi j'adore la vie à Majorque. Mais bon ma vie est en France. Il me fit promettre de venir le voir à Rome et je lui promis dès que Rafael serait un peu plus grand. Mes deux meilleurs amis partirent avec les amis de Colin. On ne restait plus qu'avec la famille proche.

- Tu rentres quand, me demanda Deborah.

- Euh normalement demain matin, il faut que je regarde pour m'enregistrer.