la dépression : les douleurs enfermées

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NTRODUCTION

Le processus de réflexion ou d'extraction de la colère et de la tristesse qui me rongent. 

Pourquoi suis-je si malheureux ? Pourquoi suis-je si en colère ? 

Pensées Aléatoires

Y a des moments ou j'ai envie de tout laisser tomber, le traitement, la rémission et tout ce qui à trait à ma soi-disant guérison. 

J'ai l'impression que malgré tous mes efforts ça n' avance pas, je ne lâche rien pourtant mais mon esprit faiblit, la combativité que j'avais abandonné. 

Peu importe la situation auxquelles on fait face, c'est seulement la façon de les appréhender qui change…  et la pour le moment c'est tres compliqué. Faire face avec toutes ses interrogations existentielles qui ne trouveront jamais de réponses est devenu une grande épreuve émotionnelle. 

Anatomie d'une douleur

Lombalgie et dos fatigué , jambes lourde sans oublier les diverses crampes, atrophie musculaire, grosses courbatures, sensibilité épidermiques ( sans oublier les nausées que cela provoque) et maintenant les douleurs thoraciques ressemblant à des contusions. 

Un quotidien, sans morphine, ou dérive médicamenteuse, m'empêchant de dormir, accentuant mes réflexions neurologiques.

Les larmes

Comme mes émotions sont exacerbées, je pleure tous les jours ou toute la nuit. Un quotidien, devenu une habitude et une descente vers des pensées plus obscures. 

J'ai jamais autant pleurer, un petit truc légèrement émotionnel c'est suffisant. Et quand c'est un gros truc, ça devient vraiment très dur et mon angoisse se met en route en même temps, c'est comme une privation d'oxygénation et une augmentation de nervosité canalisée en serrant les poings . Les deux combinés c'est un enfer.  Bref….

Le pire je crois que c'est cette sensation quand tu es en train de parler, et que tu sais que tu es sur le point de pleurer. Tu essaies de contrôler pour essayer justement de ne pas pleurer, ta voix se brise. Pour ça il ne faut pas parler, il faut juste essayer de reprendre doucement sa respiration.                                                        Mais tu ne peux pas car il y a des gens qui sont derrière et qui te poussent à parler (mais qu'est-ce que tu as, mais qu'est-ce que tu as) alors que tu es juste en train d'essayer de ne pas pleurer. Ca aussi c'est extrêmement fatiguant, ça puise de l'énergie, ça puise ton oxygène et ça puise dans ton moral. 

Les poings serrés 

Une expression silencieuse d'une grosse colère qui me dévore. 

Comme si une bête violente sommeille en moi

c'est vrai quand je suis une grosse crise de pleurs plutôt que de faire sortir toute cette rage, toute cette peine et cette tristesse en hurlant de toutes mes forces, et bien non je serre les poings tellement fort que mes ongles  sont quasiment plantés dans la paume de ma main. Pareil pour le sommeil, mes nuits sont agitées J'ai envie d'exploser mais le cri ne sort pas à la place je serre les poings, des fois tellement fort, que je suis rempli de fourmis et de crampes au réveil. 

Quelques fois, je cauchemardes enfin plutôt des rêves qui sont pas très agréables.. Ma gorge se noues, et je me réveille comme si j'avais hurlé toute la nuit. 

Un quotidien qui donne pas envie d'aller au lit. 

Historique de mon malheur 

Le Boulot, Accident de travail, reboulot, Re accident de travail, examen sur examen, cancer diagnostiqué et annoncé par des médecins non concernés par l'impact dévastateur que je viens de recevoir.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 31 ⏰

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