𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐 | 𝐌𝐚𝐫𝐜𝐡é 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮

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Song for the chapter :
Needed me by Rihanna




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𝐄𝐃𝐄𝐍

Allongé sur mon lit, la lumière tamisée du soleil filtrant à travers les barreaux de ma fenêtre, je laisse mon regard errer vers le ciel bleu au-delà. C'est alors que la porte grince et s'ouvre brusquement, me tirant de mes pensées.

- Quoi encore ? grogné-je en me redressant d'un bond.

- Tu es libre, Reiss... encore... m'annonce le garde d'un ton presque lassé

Libre ? L'idée me semble presque irréelle. Sans plus attendre, j'enfile mes chaussures d'un geste fébrile et me plante devant lui.

- Je suis quoi ? Libre, tu dis ? demandé-je, presque incrédule.

- Oui, c'est ça, me répond-il d'un air distrait, comme si cette nouvelle ne le concernait pas vraiment.

Sans un mot de plus, je le dépasse en bousculant légèrement son épaule, mes pas résonnant dans le couloir.

Pour la troisième fois, je quitte ce maudit centre. Les rires moqueurs des autres détenus me parviennent alors que je m'éloigne.

- Pourquoi tu ris, tête d'œuf ? leur lance-je par-dessus mon épaule.

- Tu sors encore et tu reviens, haha, entendis-je en m'éloignant.

- Je t'en pose des questions mais crois-moi, quand on se reverra, le contexte sera différent, répliqué-je avec un sourire en coin.

L'ironie du sort me fait presque rire alors que je débouche dans le couloir principal. C'est là que je croise Eden, une autre habituée de ces lieux lugubres.

- Eh, Eden ! Encore toi, tu sors, on dirait. Allez, prends tes affaires, lui lance Jack, un sourire taquin aux lèvres.

Mes affaires ? Un petit sachet de cocaïne et mes vêtements. Je hoche la tête avec un sourire en coin, prenant le sachet des mains de Jack.

- Tu parles de ma farine ? Ouais, donne, lui dis-je en attrapant le petit paquet.

- Non, je te donne pas, sinon ça aura servi à rien, tout ça..., ricane-t-il en me lançant mes affaires.

Je les ramasse d'un geste nonchalant, les fixant un instant avant de me tourner vers la sortie. Il est temps de quitter cet endroit maudit, cette prison déguisée en centre de réhabilitation.

Qui aurait cru que ma tenue de sortie serait aussi... dévergondée ?

Je jette un coup d'œil à mon jean troué, mon soutien-gorge rose dépareillé, mon haut à l'effet vintage un peu trop prononcé. Un sourire ironique étire mes lèvres. Mon dieu, je ressemble à une caricature de moi-même.

𝐓𝐡𝐞 𝐈𝐥𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant