Eden Reiss, adolescente aux prises avec la drogue, est confrontée à une maladie grave après une expérience traumatisante.
Lorsqu'elle croise le chemin d'Eryx Carter, puissant chef d'un vaste réseau de drogue qui règne sur les États-Unis, tout bascu...
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𝐄𝐑𝐘𝐗
Le lendemain à 15 heures, je suis arrivé en trombe dans la chambre d'Eden, les médecins n'ayant cessé de me harceler d'appels.
- Je pense qu'elle était dans une phase de vie ou de mort, dis-je rapidement en entrant.
- C'est quoi ? demanda Rowan, son regard plein d'inquiétude.
- C'est quand tu penses être en train de mourir et que tu te rends compte que tu ne l'es pas. Tu deviens impulsif, expliquai-je précipitamment.
- Mmh, je vois, répondit-il, essayant de saisir la gravité de la situation.
- C'est ce qui s'est passé, elle a été retrouvée au sol et depuis, elle est inconsciente, continuai-je, sentant la pression de la situation peser sur mes épaules.
- Elle pourra sortir quand ? demanda Rowan, sa voix tremblante d'inquiétude.
- Je ne saurais vous le dire, il faudrait faire des analyses et qu'elle se réveille, répondis-je, cherchant à calmer ses craintes.
- Je vois, murmura-t-il, semblant dépassé par les événements.
Soudain, j'entendis comme une petite voix, et en me retournant, je vis Eden essayer d'ouvrir les yeux. Le médecin le remarqua aussi et s'approcha rapidement, nous nous penchâmes tous les deux sur son lit d'hôpital.
- Vous avez entendu? demanda le médecin, ses yeux scrutant le visage d'Eden avec attention.
- Bien sûr, je pense qu'elle est dans une phase de rêve, il faut qu'elle en sorte sinon cela pourrait être dangereux, répondis-je, captivé par ce moment de réveil.
- Eden, Eden Reiss, vous m'entendez ? appela le médecin doucement.
- Sortez, monsieur, s'il vous plaît, murmura Eden d'une voix faible, mais claire.
Instantanément, la tension de son corps sembla se relâcher, mais nous entendîmes comme un long bip qui ne s'arrêtait pas. Le médecin paniqua et me fit sortir de force de la chambre, puis il appela deux infirmières qui entrèrent en courant. Dehors, j'essayais de regarder à travers la vitre, mais l'une des infirmières déploya le rideau pour que je ne puisse pas voir.
Tout à coup, mes bras se mirent à trembler, je dus m'asseoir sur une chaise pour me calmer, mais les tremblements ne cessaient pas. Ma jambe gauche commença aussi à trembler, et je dus me pencher en avant, posant mes mains sur ma tête pour essayer de me calmer.
- Une crise ? Maintenant ? Il ne manquait plusqueça! murmurai-je entre mes dents.
