𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕 | 𝐐𝐮𝐨𝐢 ? 𝐌𝐨𝐢 𝐭𝐚 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞 ?!

115 15 13
                                    


_________________

Song for the chapter : I was never there by The Weekend & Geseffelstein

Song for the chapter : I was never there by The Weekend & Geseffelstein

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

𝐄𝐃𝐄𝐍

Toujours piégée dans cette boucle infernale, j'ai cru un instant en sortir, mais je suis aussitôt revenue. Putain, ça fait combien de temps là ?

J'en ai marre de revivre ça...

Ce n'est pas de ma faute !

Je m'approche de l'être qui ressemble à ma mère, si semblable et pourtant si étranger dans cette chambre froide et silencieuse. Ses bras se referment autour de moi, mais au lieu de chaleur, je sens une froideur glaçante qui me serre le cœur.

Un frisson d'horreur parcourt mon corps alors que je réalise ce qui se passe. Sa présence devient oppressante, étouffante, comme si elle me vidait de ma propre essence.

Et puis, dans un éclair de terreur pure, elle disparaît, me laissant seule dans l'obscurité de cette pièce lugubre.

C'est alors que je sens quelque chose de chaud, de visqueux, s'écouler le long de mon ventre.

Mes yeux s'écarquillent d'effroi alors que je baisse les yeux, ne voulant pas croire ce que je vois.

Mon sang.

Il y a une lame plantée dans mon ventre, une lame qui m'arrache des cris de douleur déchirants. Mais ils sont étouffés par le silence oppressant de cette chambre, par l'absence de toute aide, de tout espoir.

Je m'effondre au sol, mes forces me quittant aussi rapidement que mon sang s'écoule de cette blessure béante.

Mes mains tentent désespérément de retenir cette vie qui s'échappe de moi, mais c'est comme essayer de retenir l'eau qui coule entre mes doigts.

Le sol froid et dur devient mon dernier refuge, mon ultime compagnon dans cette agonie silencieuse. Les ténèbres menaçantes de l'inconscience me guettent, m'attirent vers elles avec une douceur cruelle.

Quelques minutes, peut-être des heures plus tard, je sens une lueur éblouissante percer l'obscurité. Une lumière qui m'appelle, qui promet un répit à cette souffrance insupportable.

Je me réveille brusquement, le souffle court, le corps en sueur. Mes yeux cherchent frénétiquement cette lueur salvatrice, priant pour qu'elle soit réelle, pour qu'elle me libère enfin de ce cauchemar.

La chambre est toujours là, mais quelque chose a changé. Cette lumière est plus forte, plus présente, comme si elle était une promesse d'espoir dans ce monde de désespoir.

J'espère que c'est la bonne, que cette fois-ci je vais enfin être délivrée de cette torture incessante. Mes pensées sont un mélange confus de peur et d'espoir, de douleur et de désir ardent de survie.

𝐓𝐡𝐞 𝐈𝐥𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧Où les histoires vivent. Découvrez maintenant