Chapitre 10

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- QUOI ? Cria Leylanye en croyant avoir mal entendu.

Abel en voyant sa réaction reprend son sérieux en prenant son visage froid et impassible . Leylanye elle est figé d'effrois et attend que le séduisant mafieux lui dise que c'est une blague et qu'il la faisait marcher.

- Je blague moy krasota . Même si l'idée ne me déplaît pas mais je vais attendre . Pour le moment je vais attendre que tu me désobéisse pour que je puisse te punir, mais si un jours tu dépasses les limites de ma patience inexistante je vais être ochen podlo et tu n'aimerais pas me voir dans un état pareil n'est-ce pas Leylanye ? Demanda Abel d'une voix froide mais d'une intonation rauque au oreilles de Leylanye la rendant toute chose.

- Quand je pose une question je m'attends à une réponse car je ne gaspille pas ma salive pour rien . Dit Abel en prenant son menton entre ses doigts afin de maintenir le contact visuel.

- Oui je vais me tenir à carreaux monsieur. Répond immédiatement Leylanye mais poursuit tout de suite . Mais compter sur moi pour ne pas vous épousez car je ne vous aime pas , et puis ce n'est qu'une blague pas vrai ? Questionna-t-elle toute rougissante tant le regard de l'homme sur elle la déstabilise au point où si il lui demande encore de l'épouser elle accepterait .

- Alors nous sommes d'accord. Conclut le mafieux aux regards hypnotique.
Bon se que je voulais te dire est que je t'ai fait démissionner de ce travail ingrat et si tu veux aller quelques part il faut que je te l'y autorise c'est clair? Dit Abel non ordonne plutôt.

Bouche bée Leylanye est incapable de répondre encore une fois à l'homme qui commence à perdre patience à force d'attendre une réponse .

- Chto ya tol'ko chto skazal po povodu otvetov na zadannyye voprosy ? Parla Abel d'une voix dénuer de douceur car son accent ressort et lui donne l'air d'un robot.

- Mais qu'est-ce qui vous prend au juste . Vous n'avez pas à décider si oui ou non je travaille ou pas ; cette décision me revient de droit. Parla enfin Leylanye rouge de colère.

- Ah bin je ne savais pas qu'il fallait te demander ton avis . Je croyais t'avoir dit que tu es ma captive et que je fait ce que je veux de toi . Dit Abel toujours froidement .

- Blin , chto za mudak . Murmure Leylanye à voix basse ne voulant pas subir son caractère déjà digne d'un psychopathe; le problème est que c'en est un lui rappelle sa conscience la faisant palir .

Se qu'elle oublie encore est que Abel lui tient toujours le menton et qu'il l'a aussi entendu lui traiter de connard . Il allait lui faire regretter ses mots que personne n'a oser lui dire en face sous peine de recevoir de l'acide dans les yeux car il ne faut pas oublier son nom de scène qui est " le psychopathe à l'acide " . Il aime sa franchise plus qu'il ne l'admettra jamais car elle est la seule à part sa mère a lui parler ainsi sans crainte bien pour elle la lueur dans ses yeux en dit beaucoup plus mais quand même elle a du cran se dit Abel .
Il relâche son menton tenue depuis longtemps par ses doigts et c'est là que Leylanye perd ses couleurs en voyant le geste et se dit intérieurement que son heure à sonné car l'homme a clairement entendu sa petite insulte.

- Je vais faire abstraction et te donner une chance de te racheter en te proposant un marché. Dit Abel en prenant cette fois une voix douce.

- C'est quoi ? Demande-t-elle suspicieuse.

- Demain tu en saura plus mais pour l'heure c'est le sommeil alors dodo . Dit Abel en s'installant dans le lit et l'y invita tout en fermant les yeux mais tout de même attentif .

Étant donné qu'elle est forcée de partager la chambre alors elle n'a pas le choix et s'installe sous la couette ayant bien l'intention de dormir une bonne nuit . Du coté de Abel ouvre les yeux et la découvre yeux fermés et totalement endormi mais complètement belle à croquer. Il n'arrive toujours pad à croire que l'objet de son obsession est à côté de lui et dort à point fermé; la petite fille a bien grandit se dit-il , elle est devenue une belle jeune et pulpeuse jeune femme , exquise , timide , douce , intelligente etc mais assez se dit Abel .
Il n'a pas le droit d'avoir de tel pensées envers elle en plus Leylanye pouvait être sa petite sœur; mais elle ne l'aie pas dit une voix dans sa tête.

- Ferme la ! Dit Abel à aa conscience .
Je ferais mieux de dormir sinon les pensées m'envahiront et je ne le veux pas surtout avec elle à mes côtés. Murmure-t-il d'une voix doucereuse en pensant à ce qu'il pourrait la faire là maintenant; mais il préféra fermer les yeux et laisser le sommeil l'emporter sur le désir et la pulsion .

Au petit matin Abel se réveille et regarde à côté de lui et voit le petit bout de femme à côté de lui tout endormi ainsi que belle à en crever. Il se dit que l'homme qui réussira à l'avoir sera chanceux car une femme comme ça ne court pas dans toutes les rues froides de Moscou . Mais attends c'est moi l'homme chanceux se déclare Abel dans un sourire suggestif qui laisse entrevoir une idée germer dans sa tête, il va employer tous les moyens afin de la garder pour lui tout seul et ceci peut importe l'obstacle il la surmontera et peut même détruire le monde pour elle ; on peut qualifier ses pensées comme un homme amoureux mais il ne l'est pas non mais il peut dire qu'il la veut à ses côtés pour un temps indéterminée.

C'est sur cette determination de garder Leylanye pour lui qu'il se leva et alla se préparer pour une journée de travail dans la vie d'un mafieux.
Il prit son petit déjeuner très très copieux et en allant vers sa voiture ou son fidèle chauffeur l'attend il reçoit un appel qui changera sa bonne humeur .

- Da , ya slushayu . Dit-il en décrochant à son téléphone.

- Boss , yest' problema . Dit un homme à l'autre bout du fil .

- A chto eto takoye ? Demande Abel d'une voix froide .
Et si tu me fais perdre mon temps ty , malen'koye der'mo je vais prendre un malin plaisir à te utonut' v kislote tu m'as bien compris? Poursuit-il la voix vibrante de colère .

- Oui , patron mais c'est urgent. Dit l'homme à l'autre bout du fil . Le problème est que la police a pris un autre cargaison d'armes et je pense que  nous avons une taupe parmi nous . Parla-t-il d'une traite tant la peur que lui inspire cet homme est palpable et sanguine .

- Blin , vy vse drug na druga nesposobny teper' mne pridetsya razobrat'sya s tvoim der'mom . Dit Abel la voix transformer par la colère.
Préparer vous car lorsque je vous verrai tous je vais vous buter un par un . Menace-t-il avant de raccrocher laissant l'homme tremblant.

- Au poste de police . Dit-il à son chauffeur.

Mon Papillon vertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant