From Hâte To Love

chapitre 7 : Préparation

Luna

Alors que je quittais la patinoire, je pouvais sentir la colère et la frustration monter en moi comme des vagues. Pourquoi devait-il toujours se comporter de cette façon ? Chaque fois qu'Alex apparaissait, il semblait inévitable qu'il me dérange, qu'il transforme ma solitude en un véritable cauchemar. 

Alors que je marchais vers , mon casier, je repensais à cette collision, sa manière de toujours tout traiter avec désinvolte. Mais au fond, il y avait quelque chose de plus. Peut-être que cette arrogance n'était qu'un masque, un moyen de se cacher. Le regard qu'il m'avait lancé, mélange de défi et de condescendance, me hantait. 

Je m'aciers sur un banc pour défère mes patins, le bruit d'un objet percutant du métal me fait relever la tête, Alex est toujours sur la glace, enchaînant les tirs avec une aisance remarquable. Sa précision est tout simplement impressionnante et il devient rapidement évident qu'il possède un potentiel exceptionnel. Sa manière de se déplacer sur la glace est à la fois fluide et gracieuse, surtout eu égard à sa carrure. Il déploie une maîtrise incontestée du palet, témoignant ainsi de son immense talent pour le hockey.

Le bruit strident d'une notification me tire de ma contemplation. Je termine de ranger mes affaires et sors.

 Alors que je me retrouve coincée dans les embouteillages incessants de New York, je prends mon téléphone pour envoyer les vidéos de l'entraînement que je viens d'effectuer. C'est une exigence que ma mère a imposée pour s'assurer que je m'entraîne avec rigueur : je dois filmer mes sauts, mes pirouettes et les passages techniques avant de les lui envoyer, ainsi qu'à Dominique. Cette emprise qu'elle exerce sur ma vie m'énerve au plus haut point. Mais elle ne me laisse pas vraiment le choix.

Quand je rentre dans l'entrée de l'immeuble  Maëlle est déjà là. Elle m'attend dans le halle, confortablement installée dans un des grands fauteuils en cuir. 

-Alors l'entrainement ? Vous étiez beaucoup ? 

-Non, on était seulement deux.

-C'est super ça !

- Oui, sauf que c'était Alex
- Ah ! OK, je vois ...
Elle connaît mes sentiments à son égard, elle sait est au courant que j'ai vraiment du mal à le supporter et que je serai prête à tout pour lui faire avaler son amour propre.

 
Pendant que nous continuons à parler je monopolise la salle de bain, la transformant en un véritable sauna. 

Apres avoir quitté cette pièce ayant atteint un seille de température assez élevée .
Je me rends dans ma pièce dressing pour y faire une manicure avec Maelle, décidant  de me faire une belle french Bleu métallique. Maëlle, elle opte pour une manicure basique de la même couleur.
Ensuite place aux maquillages maquillages et nous terminons par nous coiffer mutuellement.

Après avoir revêtu nos robes achetée ce matin, nous descendons dans le garage.

-Quelle voiture allons-nous prendre ? 

-Laisse-moi te montrer mon petit bijou tout neuf, 

Depuis toujours, j'ai une passion pour les voitures, en particulier pour la vitesse. Cela a toujours été l'un des rares points communs que je partageais avec mon père. Pour mon vingt et unième anniversaire, il m'a offert une véritable merveille : une Ferrari F80, à la carrosserie rouge éclatante et aux vitres teintées. Avec ses 1200 chevaux, s'est une vrai petite merveilles . Je n'ai eu l'occasion de la conduire que quelques fois. Malheureusement, ce n'est pas vraiment à New York que l'on peut goûter à la puissance de cette supercar.

Il ne faut qu'une dizaine de minutes pour arriver devant le garage du penthouse d'Alex, se situant sur la 5eme avenue. 

Une file de voiture patience pour se garer dans le garage du building, quand vient notre tours je me gare entre la Maserati de Nathan et la Porsche de Ben.

Nous descendons de la voiture sous le regard de certains homme nous détallant sans retenue.

Nous empruntons le grand ascenseur qui mène jusqu'au dernière étage, là où vivent Alex et sa bande. Les portes s'ouvrent sur nous dans un tintement caractéristique.

 
Je prends le bras de Maëlle, relève le menton et avance dans la pièce d'une démarche assurée.
Finalement ce ne sera peut-être pas si mal, qui sait.