chapitre 7 : partie I

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PVD de Ami

Mon esprit est embrouillé, j'ai du mal à réfléchir, ça fait longtemps que je ne me suis plus senti aussi mal. Je devrais avoir l'habitude avec le temps mais , non, chaque fois, je souffre. De l'extérieur, je ressemble à une riche héritière pourri gâté qui nage sur des milliards de dollars et ne respecte personne . Mais la vérité est tout autre.

Me plaindre ne sert à rien, je ne sais même plus ce qui m'a poussé à pleurer dans les bras Carter, et ça réaction m'étonne toujours. Il aurait pû se moquer de moi et m'abandonner mais au contraire, il m'a laissé pleurer dans ses bras. Je devrais le remercier mais je ne le ferai pas par orgueil.

J'essaie d'appuyer sur le bouton de l'ascenseur qui nous a fait monter mais ce dernier n'est plus en marche, je ne peux pas non plus ouvrir la porte des escaliers car elle est bloqué.

Je suis contrainte de repartir dans ce fameux bureau pour demander à cet idiot de Carter si il existe une autre porte de sortie.

- ça va ? Me questionne Carter .

- euh , l'ascenseur n'est plus en marche.

Il se lève et regarde quelques choses, avant de se tourner vers moi avec un visage bizarre, il passe sa main dans ses cheveux et se mord la lèvre inférieure.

- je pense qu'on n'est coincé ici, il y a un problème d'électricité d'où le manque de lumière...

J'allais me mettre à crier lorsqu'il pose sa main sur ma bouche avant de continuer .

- Mais , ne t'inquiètes pas, je suis sûr que quelqu'un va remarquer que le bâtiment manque de lumière et ça sera réglé. Le seul problème est que si quelqu'un vient ici pour régler le problème, notre présence en deviendra une autre car c'est un bâtiment privé et tu comprends ?

Il a l'air très gêné, et je le trouve assez mignon comme ça. En vrai, il n'est plus ce Bad boy du lycée, ni ce fils ou ce frère qu'il est chez lui, il ressemble à garçon, un gamin plutôt qui essaie d'expliquer à une grande personne sa bêtises et je vais en profiter pour le taquiner un peu.

- tu veux dire que tu m'as emmené dans cet endroit en sachant qu'on risquait la prison ? Je le regarde essayer de fuir mon regard en rougissant, il est encore plus mignon.

- désolée, je ne savais pas qu'il y aurait un problème d'électricité.

Je me met à rire et il me regarde en rigolant également.

- attend, tu te moques de moi ?

Je balais sa question d'un revers de main et on continue de rigoler jusqu'à ce que mes côtes me fasse signe d'arrêter.

Je reprends mon souffle petit à petit tout comme lui.

- merci.

Il me regarde et hoche la tête, il se met à regarder l'horizon, je le rejoins le quartier à l'air tellement joli avec les petites maisons de couleurs.

- c'est très joli.

- Ouais, ce quartier est très joli.  Depuis mon plus jeune âge j'ai pour habitude de venir ici pour réfléchir, prendre de la hauteur m'aide à prendre les bonnes décisions.

- c'est très bien.

On reste ainsi dans un silence loin d'être gênant. On profite simplement de ce moment et ça me fait un bien fou.

- j'ai toujours voulu avoir des frères et sœurs.

Je ne sais pas pourquoi le lui ai dit ça, mais il fallait que ça sorte.

- chaque année, je fais le même vœux , j'avais même changé les contraceptifs de ma mère pendant deux ans pour ça, mais , ça n'a pas abouti. Mes parents sont trop occupés pour me faire plaisir.

Je souffre et le regarde.

- elle te plaît diana ? J'ai remarqué les regards que tu lui lances.

- on n'était sortie ensemble avant qu'elle n'aille vivre chez sa mère, je sais qu'elle a un comportement de merde et qu'elle veut tout contrôler mais elle a un bon fond.

Je soupire.

- on ne doit pas parler de la même personne. Mais peu importe, attend, t'es amoureux d'elle ?

Il rougit.

- je l'ai toujours été, on a grandi ensemble et elle est la première femme que j'ai connu, ma première fois, mon premier baiser, mon premier amour. Je sais que je suis sa première fois mais pas son premier baiser...

Il arrête de parler et je comprends où il veut en venir d'où je continue pour lui.

- et tu aimerais savoir si t'es son premier amour.

Il me regarde et sourit tristement.

- j'avais tout abandonner pour elle , ma seule chance de connaître mes parents biologiques mais elle n' a pas hésité avant de partir, donc , oui , je me demande si elle m'aime.

J'ignorais qu'il était adopté mais comment je l'aurai su , j'étais très occupé à être égoïste. Mais là maintenant, je dois le remonter le moral.

- si ça peut te rassurer, je trouve que t'as de la chance d'avoir Sofia et Tom, je vous ai observé et je suis un peu jalouse. J'aurais aimé avoir la famille que tu as.

Il me regarde et sourit.

- je suis sous le choc, Ami Richmond me jalouse, je devrais considérer ce jour comme un des meilleurs de ma vie.

On se met à rire.

- je n'aurai jamais imaginé que ta vie était aussi nul .

- Ouais, les gens ont l'habitude de me juger par rapport à mon porte feuille, je devrais plutôt dire celui de mes parents. Je ne suis pas aussi riche, je suis juste une riche héritière donc , aussi longtemps que mes parents ne sont pas mort ou en retraite, je ne toucherai pas leur argent.

- pauvre petite fille riche.

On se met à rire de plus belle, je le regarde et je crois que j'ai envie de mieux le connaître, je savoir qui est cet homme, et je pense que c'est le bon moment pour nous de parler, après tout , on a tout notre temps pour ça , c'est pas comme si , quelqu'un allait venir nous sortir de là et je pense qu'on devrait passer notre temps à parler au lieu nous ennuyer. Je déteste m'ennuyer, pour moi, cela équivaut à ne rien faire.

L'ARGENT NE FAIT PAS LE BONHEUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant