AMRA ; Alkhayin

08. Fuit, encore.

Amra.

Japon.
Tokyo.

Sa voix reflète une promesse qu'il me fait.

— Je vais te briser les genoux moi, on verra qui est en enfer, clochard ! vociféré-je.

J'ai commencé à avancer vers lui pour vraiment en découdre parce que son air sournois commençait à me briser le crâne.

Mais :

— Tu vas être notre soumise, rit l'un d'eux ce qui provoque le rire des autres.

Ew.

Mon visage s'est tortillé de dégoût et de gêne pour lui. Je me suis arrêté alors que mon regard s'est probablement assombrit.

À qui il croit parler ?

C'est une mafia de chiens ici ou quoi ?

— Ferme ta gueule. Arrête d'aboyer.

J'ai l'impression d'être un sketch pour tout ce beau monde. Et si j'étais réduite à ça, qu'il en soit ainsi. Mais qu'ils gardent leurs gueules fermés.

— Eh, petite, tu viens d'où ? me demande un autre.

De chez ton père.

— Demande à ton père.

Je crois avoir vu un éclair nettement plus sombre qu'il y a deux secondes passé dans ses yeux.

Il a poussé sans ménagement les quelques personnes qui se trouvait sur son chemin. J'ai commencé à m'avancer vers lui également. Ne voyant plus que cette haine aveuglante.

— Arrête toi. Je t'interdis de la toucher, scande une voix rauque.

On s'est tout les deux arrêté.

— J'en fais mon affaire, reste à ta place.

— C'est juste une pute qui se croit différente ! crache-t-il.

J'ai arqué prétentieusement un sourcil.

— Comment tu parles toi, murmuré-je presque en recommençant ma course vers lui plus rapidement.

La haine que je ressens me bouffe de l'intérieur.

Encore plus lorsque je sens quelqu'un m'attraper rapidement par la taille, mes pieds frôlent le sol alors que je m'agite. Ce sont des bras musclé et tatoué. Bon, ils sont tous tatoué. Mais aux frissons désagréables qui m'ont parcouru je sais d'avance qui c'est.

— Lâche-moi !

Il m'ignore alors que je me met à l'insulter de tout les noms inimaginables. Je sens les larmes de frustration pendre.

Peut-être qu'une ou deux tombent. Je les laisses faire. Il ne m'a toujours pas lâché. Il s'avance, avec moi, vers cet homme.

— Qu'est que tu comprends pas dans « J'en. Fais. Mon. Affaire. » ?

Sa voix tranchante lance un froid sidéral entre les dizaines d'hommes présents. Il a immédiatement baissé les yeux alors que son patron ne réclamait que le contact visuel. Il a vue sa réplique comme un affront à son autorité.