20.𝙲𝚘𝚘𝚔𝚒𝚎𝚜 𝚖𝚊𝚍𝚎 𝚏𝚞𝚕𝚕 𝚘𝚏 𝚕𝚘𝚟𝚎.

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Il ne manquait plus que la guérison de Collins pour continuer les recherches et mener à bien la découverte du mystère qui plonge Lancaster dans le noir, Sloan quant à lui ne savait que faire en attendant son acolyte. Il s'impatientait mais il n'était pas le seul... La suite allait les secouer comme un bateau en mer agitée.....

ELYN

8h.

Je me réveillais aussi tôt pour accumuler le moins de retard sur mes cours. Je vivais pour la validation académique. C'était soit ça ou rien. Pas de milieu, juste la perfection. Je me devais d'exceller et faire en sorte de m'assurer un bon avenir. Plus d'1h plus tard je prenais une pause dont j'avais réellement besoin, c'était comme si du feu s'échappait de ma tête. Je descendais dans la cuisine pour me préparer une tisane aiderait à booster mes défenses immunitaires, dans celle-ci j'ajoutais une cuillère à café de miel pur. Le miel était connu pour ses vertus antioxydantes mais aussi antibactériennes. Je m'asseyais autour du plan de travail un bon bout de temps, je buvais mon infusion dans la paix.

11h30.

Je montais à nouveau dans ma chambre et allais reprendre mes devoirs quand soudain j'entendais qu'on toquait à la porte d'entrée de chez nous. J'ignorais qui c'était mais tout ce que je souhaitais c'est que ce ne soit pas Sloan. Je descendis toujours un mouchoir à la maison car mon nez coulait comme les chutes du Niagara. J'étais également vêtue d'un peignoir. Un peu comme une diva quoi. Plus je me rapprochais de la porte, plus je pouvais distinguer une silhouette à la chevelure brune, merci à la vitre qui laissait transparaitre des informations sur l'identité de la personne. J'ouvrais la porte et constatais la suivante : ce n'était qu'Ivy. Je lui ouvrais la porte soulagée que ce ne soit qu'elle. Elle se trouvait sur le pas de la porte en train de patienter dans un manteau mi­-long couleur grenade foncé, le nez rouge, même si nous ne sommes qu'en fin octobre il faisait assez froid. Je n'avais pas la force ni la patience de gérer le caractère de Sloan qui ne faisait que réveiller mes démons. J'ouvrais la porte sur une Ivy toute souriante.

-Salut, je sais que j'aurais du appeler avant de venir mais j'ai été débordée par ceux-ci. Dit-elle en regardant sous son bras. J'espère que je ne vous dérange pas tes parents et toi. 

Son sourire faisait l'effet de l'apparition d'un soleil dans une atmosphère où il en manquait, il était signe de bienveillance.

Elle tenait une boite. Une boite que je n'avais pas remarquée tellement j'étais drainée par cette grippe.

-Salut, t'inquiète pas je suis seule. Ils sont au boulot comme 99% du temps, c'est comme des colocataires en fait. Répondais-je, accompagné d'un maigre rire pour la déstresser.

-Oh je vois... cela doit être dur pour toi. Elle sourit pour ainsi me transmettre sa compassion. 

Mais la réalité c'est que cette solitude qui était contre mon gré ne m'affectait plus vraiment comme si mon cœur n'était plus, il était mort.....

-Mouais, on s'y habitue quoi. Tu veux entrer ? Je te le propose mais à tes risques et périls, tu risques que de choper ma grippe. Précisais-je en appuyant mon regard.

-T'es sure que tu ne veux pas que je te laisse dans ton cocon seule ?

-Non je le suis déjà assez. 

Je lui fis signe d'entrer.

Elle était sur le point de retirer ses chaussures mais je lui dis que ce n'était pas nécessaire mais elle insistait. Elle observait ma maison comme si elle était dans un musée, elle essayait de ne toucher à rien.

Pretty LiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant