Une semaine s'était écroulée depuis notre dispute avec Émeric. Luca et Marc ne se parlent plus non plus. Je ne parlais plus à Luca non plus. Durant cette semaine il avait essayé de me dissuader de voir Rosalie. Venant s'ajouter à ça, lui et mon camarade de classe passaient désormais l'entièreté de leurs pauses ensemble. Je ne savais pas ce qu'ils s'étaient dit durant leur dispute mais cette journée avait eu un impact sur nous quatre. Je marcha seul, pour rejoindre la cantine, Marc avait cour dans un autre bâtiment. C'était là que nous devions nous retrouver. Tournant dans l'angle d'un couloir, je vis le blond en compagnie de Samuel. Émeric paraissait préoccupé. Son ami accoudé au mur, son expression neutre sur son visage, l'écoutais. Aucun d'eux ne semblait m'avoir remarqué. Je me cachai derrière le mur. Je n'entendis que la fin de leur conversation.
-S'il te plaît protège le, le supplia Émeric, il ne veut plus me parler. Plus je la surveille plus j'ai peur pour lui ! Je sais qu'ils ont un plan en tête. Tu sais ce qu'ils font !
-D'accord, se contenta-t-il de répondre. Mais à une seule condition. Je veux que tu me dises se qui te perturbe.
Mon camarade de classe déglutit. Il s'apprêtait à répondre quand Marc et Rosalie arrivèrent derrière moi. En s'adressant à moi mon ami me fit sursauter
-Tu espionnes qui ?
Mon ami me dépassa et jeta un regard noir à Émeric. Celui-ci ne parut même pas le remarqué. Rosalie pris mon bras et m'incita à sortir de ma cachette. Mon cœur battit à tout rompre. Au point que j'en eu peur qu'elle ne l'entende. Émeric lui lança à son tour un regard mauvais. Samuel se redressa, attentif au moindre de nos mouvements. Quant à la jeune fille elle leur adressa un regard narquois avant de resserrer un peu plus son emprise sur mon bras. Je ne connaissais pas l'histoire qu'il y avait entre eux, et ça commençais vraiment à m'intriguer. Elle m'entraîna vers le couloir adjacent qui menais vers la cantine.
La classe était encore vide lorsque Rosalie et moi entrâmes. Notre professeur de mathématiques se trouvait au tableau et nous saluât. Émeric rentrât quelques minutes après nous. La salle se remplit rapidement. C'était assez étonnant quand on y pense, tout le monde était là alors que la cloche n'avait pas encore sonné. La cour fut passionnant. Mon esprit logique m'avait toujours été d'une très grande utilité dans les matières scientifiques. J'analysais facilement les choses et je trouvais le moyen de résoudre le problème sans prise de tête. J'adorais résoudre des cases têtes. C'était ce qui m'aidait à gérer mes nerfs et à être patient. Il devait rester environ un quart d'heure de cour, lorsque je remarquai que Rosalie écrivait quelque chose sur un bout de papier. Elle me le transmit discrètement.
Samedi 15h parc de la Bégraisière
Oui Non
Je souris, entoura le "Oui", et rendis le papier.
Les vacances se trouvait à présent à la fin de la semaine. Ma petite sœur arriverait samedi soir vers 19h. Ce qui me laisse le temps de rentrer sans me presser après mon rendez-vous avec Rosalie. Je tenais à être à la gare pour l'accueillir. Valentina faisait partie d'un programme qui permettait à des adolescents d'aller dans des écoles en dehors de leur pays pour apprendre la langue. On ne pouvait pas y postuler. C'était les dirigeants de l'école qui venait chercher les élèves.
J'eus du mal à me concentrer sur les cours les reste de la semaine. Rosalie et moi nous entendions de mieux en mieux. Mes sentiments envers elle s'affirmèrent un peu plus. Je ne faisais que penser à ce que nous pourrions nous dire et ce que nous pourrions pourrai faire samedi. L'excitation de mon rendez-vous, de revoir ma sœur, des vacances commençaient à avoir raison de moi.
Il faisait beau cet après-midi-là. C'était parfait pour aller se balader dans un parc. Je décidai de mettre une chemise à carreaux rouges, types boucherons. Je gardai mon jean bleu foncé. J'arrivai avec un quart d'heure d'avance. Je fis un tour en attendant Rosalie. Il y avait des joggeurs, des parents avec leurs enfants. Ce parc était rempli de vie. Marcher me fit du bien. Mes muscles se détendirent. Je retrouvai Rosalie devant la grille. Elle s'était vêtue d'une jupe verte, un collant couleurs chair et d'un chemisier blanc. Un petit sac blanc à son épaule, des bottes à talons noirs aux pieds. Elle était magnifique. Mon cœur s'emballa, mes mains devinèrent moites. Je respirai un bon coup avant de marcher vers elle.
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Alonzo Dernières Visions
FantastiqueCes visions me hantent. Elles apparaissent sans prévenir. Elles me montrent l'avenir. Un avenir désastreux. Ce secret commence à peser lourd. A quoi puis-je en parler ? Dans notre monde la différence est mal acceptée. Qui ne me jugera pas en l'appre...