Les bruits de pas s'étaient arrêté. Je levai les yeux. Rosalie se tenais en haut des marches, surprise. Je l'aimai. Je l'aimai tellement. Je voulais courir et la prendre dans mes bras. A sa vue j'ai repris l'usage de mes jambes mais Émeric ne se décidait pas à me lâcher, au contraire il resserrait sa prise. Samuel et lui se lancèrent un regard rempli de sous-entendu. Je sentais que quelque chose se préparait. Le terminal reporta son attention sur Rosalie. Il leva la main. Après l'avoir vu faire deux fois, je compris se qu'il avait en tête. Sur des objets cela passai encore, mais sur un être humain. Je ne pouvais pas le laisser faire. Émeric me forçat à reculer d'un pas. Je me débattis. Ses bras avaient fini par céder. Mais ce fut trop tard. Rosalie se retrouva propulsé par la porte en haut de l'escalier.
Je ne pus m'arrêter en pleine élan. Samuel et moi nous retrouvions plaqués contre le sol. Mon camarade de classe cria. J'avais mal évalué son poids parce que notre chute ne s'arrête pas là. En ajoutant le sol glissant, notre poids nous entraîna. Moi vers un porte manteaux qui tomba sur le bas de mon dos puis sur le sol avec un bruit épouvantable. Samuel eux moins de chance. Il fut projeté vers la vitrine à quelques mètres de moi. Le verre se brisa. Samuel se protégeât grâce à ses main sa nuque mais le verre lui coupa comme même le visage et les mains. Émeric se précipita vers moi, paniqué, pendant que Samuel se débarrassais des plus gros morceau de verres. D'autres pas en haut attirèrent notre attention.
Une autre fille plus jeune aux yeux vert perçant, la peau avec des taches de rousseur, se tenait à la place de Rosalie. Ses cheveux était plus long et plus foncé qu'elle. Je connaissais cette fille mais j'ignorais d'où. Elle nous observait avec mépris non dissimulé. Émeric me força à me relever rapidement tandis que son compagnon se relevait les mains en sang, son visage couvert de petites entailles. Il tendit de nouveau la main et le sol où se trouvait la jeune fille se mis à trembler si fort que cela l'obligea à reculer.
Une fissure apparut suivit d'une dizaine d'autres. L'escalier finit par s'effondrer. Nous pûmes entendre des bruits de pas qui se dirigeait vers nous. Le bond me tira vers la porte d'entrée tandis que tous les objets de la pièce se mettaient à voler puis à se rapprocher de nous pour former une sorte de mur. Le terminal se recula doucement vers nous. Plus il avançait plus le "mur" avançait aussi. Le jeune blond me tira plus fort vers la double porte mais j'étais tellement fasciné par les objets qui volaient que je restai là à les contempler jusqu'au moment où une voix retentie :
-Ramenez-les !
Cette phrase réveilla mon instinct de survie qui pris le dessus. Je partis en courant. Si soudainement qu'Émeric me lâcha et courut derrière moi. Je perçus à l'instant où je passais les porte un grand fracas. Les objets en lévitation avaient dû tomber. Je ne me retournai pas pour regarder. Les pas d'Émeric se firent de plus en plus lointain. Il me cria quelque chose. Mais j'étais trop loin pour l'entendre. Mon corps devint plus lourd et je commençais à ralentir. La fatigue peut-être pourtant je ne la ressentais pas. Je finis par m'arrêter au bout de quelques mètres mon corps était trop lourd pour continuer. Je m'adossai au mur derrière moi. Émeric et Samuel arrivèrent en courant. Enfin j'eus la sensation qu'ils couraient. Ils me semblaient plutôt qu'ils flottaient. Mon camarade ne paraissait pas très inquiet par ce qui venait de se passer. Il était même détendu.
-Tu court super vite !
Samuel le fit taire d'un regard glacial. Le Terminal pris mon bras avec sa main ensanglanté pleine de bout de verre. A l'instant où il toucha mon bras je sentis que mon corps n'était plus lourd. Une voiture arriva derrière moi. Je pris peur et me remis à courir dans le sens inverse. Mon corps redevint lourd beaucoup plus lourd que tous à l'heure en moins de temps mais je continuai. Je tournai dans à un coin de rue. Mon organisme redevint un peu plus léger. J'accélérais. Tous d'un coup, j'eus l'impression de voler tellement mon corps était léger. Une rafale de vent me fis perd l'équilibre. Je m'écrasai entraver de la route. La voiture arriva devant moi, elle s'arrêta à quelques centimètres de mes jambes. Je m'apprêtais à de nouveau fuir mais je vis et cette fois ci j'en était convaincu, Samuel voler.
Ses pieds ne touchèrent pas le sol. Une fois arrivé à ma hauteur, il me saisit par le bras et m'amena de force vers la voiture. J'essayais de me débattre mais mes muscles et mes os étaient comme ralentis. Émeric avait ouvert les deux portières du côté du trottoir. Le terminal me poussa sur la banquette arrière. Dès que la porte fut fermée la voiture démarra en s'éloignant de cette maudite maison. Samuel m'attacha puis il mit à son tour sa ceinture. Je fus pris d'une vague de panique la dernière fois qu'on m'a traîné de force dans une voiture on m'avait drogué et je m'étais retrouver en face d'un malade qui apparemment voulais ma mort et me traitai de monstre. Je commençais à m'hyper ventiler. Mon voisin se tourna vers moi et déclara d'une voix claire et calme :
-Doc, il fait une crise de panique.
-Donne lui un pochon, et évite de mettre du sang partout !
Il me tendit le sac et je commençais à respirer dedans et ça me calma tellement que je ressentis de la fatigue. Toute ses émotions m'avaient épuisé. Je fermai les yeux dans le but de me reposer.
-Plus sérieusement tes mains ça va ?
Samuel contempla ses mains. On aurait dit qu'il venait de peindre une toile rouge. Aucun morceau de sa peau n'échappaient au sang. J'en eus un haut le cœur.
-Ça va.
J'entendis un bruit venant du siège passage de devant :
-On l'a échappé bel pas vrai.
-Laisse-le se reposer, lui répondit Samuel
-Je suis d'accord. Il en a bien besoin, dit la voix mystérieuse
J'étais dans un cimetière. Tous les gens autour de moi étaient habillé en noir. A côté de moi se tenait une fille aux cheveux bouclé et roux d'une vingtaine d'année. Elle me sourit. Un sourire triste et plein de soutient. Les personnes autour de moi pleuraient. Je vis les parents de Marc en larme devant une tombe.
-Je sais que tu l'aimais beaucoup, je suis sûr qu'il est bien où il est, me dit la fille, grâce à lui on va retrouver les jumelles. Dis-toi qu'il à sauver plus d'une personne cette nuit-là.
Des personnes vinrent poser des fleurs sur la tombe. Je m'approchai à mon tour pour déposer une fleur. Je relevais la tête et vis le nom graver sur la tombe. Marc Lemoine
Le nom graver sur la tombe me fit l'effet d'un coup de poignard en plein cœur.
-Alonzo. Alonzo
Je sentais qu'on me secouait légèrement pour me réveiller.
-On est arrivé
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Alonzo Dernières Visions
ÜbernatürlichesCes visions me hantent. Elles apparaissent sans prévenir. Elles me montrent l'avenir. Un avenir désastreux. Ce secret commence à peser lourd. A quoi puis-je en parler ? Dans notre monde la différence est mal acceptée. Qui ne me jugera pas en l'appre...