Le lendemain matin, après une nuit agitée, je fus réveillé par les gargouillis de mon ventre, amplifier par l'odeur alléchante de pancake chaud et d'agrume fraîchement pressé. Je ne parvins pas à discerner de quel agrume il s'agissait. Je ne put rester dans mon lit plus longtemps à rêvasser. J'enfilai rapidement ma robe de chambre et me dirigeait d'un pas rapide et décidé vers le salon. Dans le couloir je croisai mes parents qui visiblement semblait attiré comme moi par cette douce odeur. Je pressai le pas pour les dépasser et arrivé en premier. Ma mère avait eu la même idée en tête.
Ça se transforma en course. Lorsque j'arrivai dans le salon. Quatre vers remplis d'un jus orange était disposer sur la table. Ma sœur s'affairait à faire couler du sirop d'érable dans une des assiettes remplis de pancake. L'odeur me donna l'eau à la bouche. L'eau me vint à la bouche. En nous entendant arrivé ma petite sœur releva la tête et nous sourit visiblement ravis qu'on soit réveillé pour goûter se quelle avait cuisiner pour nous. Elle était comme toujours bien habiller et bien coiffer, nous avions l'aire de mendiants à côté d'elle avec nos pyjamas et nos robes de chambres.
Le ventre plein mon père nous rappela que nous partions lundi matin pour rejoindre la famille de maman pour Noël. Mes cousins habitaient près de Madrid. Il nous fallait près de 11h de route pour arriver là bas. L'année dernière c'est eux qui sont venus une semaine à la maison. Mais je préfère passé les fêtes de fin d'années chez eux. Madrid est une fille magnifique durant cette période.
Le reste de la journée et jusqu'à ce que nous partions pour l'Espagne ma sœur agit bizarrement. Elle était constamment sur ses gardes et s'assurait que nous étions toujours en sécurité. On aurait qu'un monstre pouvait surgir à touts instants Elle s'absenta seulement quelques heures pour rejoindre ses amis mais elle n'a pas voulu me dire où elle allait précisément. Le lundi vint, nous sommes partis à 4 heure du matin.
J'avais vraiment hâte de retrouver mes cousins et ma cousine. Durant le trajet ma petite sœur m'apparaissait comme soucieuse. Elle n'arrêtait pas de me jeter des regards en coin. Plus nous nous éloignions de notre ville plus elle semblait à cran. Elle n'a cessé d'envoyer des messages à un certain « L'Ange » et à Maria notre cousine. Bien décidé à la détendre un peu ainsi qu'à comprendre qui était son mystérieux interlocuteur je lui souffla à l'oreille :
-C'est ton petit ami ?
Elle se retourna vers moi mi surprise mi gêné. Elle cacha l'écran de son téléphone contre son torse, rougis et sourit légèrement mais resta tous de même tendu. Elle reprit rapidement le contrôle de ses émotions, et le rouge de ses joues disparu.
-Non
Je ne l'embêtai pas plus, de toute façon je n'étais pas très doué pour ça.
Nous arrivions en fin de journée. Nos cousins viennent nous accueillir ravis de nous revoir. Maria resta légèrement en retrait comme à son habitude. Elle préférait laisser faire ses grands frères, pas toujours très délicats. Ils s'emparèrent nos valises et les montèrent à l'étage. Ma tante nous avais répartis dans les chambres, mes parents dans la chambre de Carlos, Valentina et Maria dans la chambre de cette dernière, et enfin Carlos, Alejandro et moi dans celle d'Alejandro. A peine rentré dans la maison Maria et Valentina s'enfermèrent dans leur chambre.
Mes cousins et moi options plutôt pour rester un peu en compagnie des adultes jusqu'à ce que leur conversation dérive vers des sujets qui ne nous intéressait pas. Carlos était par 3 ans notre aîné, il rentrait dans une FAC de Droit à Madrid en septembre. Mon cousin souhaitait devenir juge pour les affaires familiales. Alejandro lui avait le même âge que moi. Nous n'étions pas spécialement proche. Je me suis toujours mieux entendu avec Carlos qu'avec Alejandro car il possédait un caractère trop impulsif à mon goût.
Je savais aussi qu'il était très régulièrement en colle dans son lycée, il a pour résumer de gros problème de comportement dans la vie en général. Carlos sortis tous de même un jeu de société, sans grande conviction. Il savait tout comme moi qu'avec son frère qui trichait et qui était très mauvais joueur la partie se terminera vite.
-Ça se passe bien au lycée Alonzo, me demanda Alejandro
Ce n'était pas dans ses habitudes de demander des nouvelles des gens. En plus de cela son regard espiègle ne présageait rien du bon.
-Tu as une copine ?
Je lançai un regard à son frère qui lui aussi visiblement ne comprenais ce qu'il avait.
-Il n'y a personne qui t'intéresse, voulu savoir le plus jeune de mes cousins.
Cette phrase me fit cependant revivre des souvenirs que j'aurai préféré oublier. La trahison de Rosalie. Je n'avais d'ailleurs pas pu lui demander des explications. La dernière fois que je l'avais vu elle avait été expulsée vers une autre pièce par Samuel. Tous ses souvenirs me donnaient les larmes aux yeux. C'était une blessure encore récente. Plus mon visage changeait d'expression plus le sourire Alejandro s'élargissait.
La veille du 24 nous nous rendions avec nos cousins dans le centre de Madrid. Les rues étaient illuminées par des guirlandes. Sûr la grande place un gigantesque arbre de Noël surplombait les gens venus par centaines l'admirer. Ce fut ici que nous nous séparions. Maria et ses frères allaient rejoindre des amis et faire des emplettes de dernières minutes. Valentina et moi faisions difficilement le tour de l'arbre avec tous les touristes. Marché sans se faire bousculer était difficile. Les boutiques toutes éclairées de mille feux étaient bondé.
Des enfants se ruaient sur les vitrines où des jouets était exposés. Valentina me demanda de la prendre en photo devant plusieurs vitrines. Elle prenait la pose comme les stars des réseaux sociaux. Valentina exécutait une énième pause quand elle se figea quelques secondes le regarde river vers la foule devant nous. Elle fit volte face et m'agrippa fermement le bras. Je fus surpris par la force avec laquelle elle m'entraînait sans crier gare.
Je faisais une bonne tête de plus et j'étais bien plus musclé qu'elle pourtant elle me tirait sans difficulté apparente. Ma sœur m'attira vers une boutique illuminée dans une rue encore plus passante où il était impossible de marché sans être bousculé par les passants. Une fois dans la boutique, elle referma précipitamment la porte et regarda nerveusement la foule.
-Qu'es qui te prend ?
Elle ne me répondit pas mais pris plutôt son téléphone et appela quelqu'un. Pendant ce temps j'en profitait pour regarder à mon tour la foule et avec un peu de chance voir ce qui terrorisait ma sœur. Soudain dans la foule je vis la fille du manoir. Celle qui était arrivé juste après que Rosalie se soit envolée. Celle qui nous regardai avec tellement de mépris. Cette fois elle me regarda avec un sourire malicieux. Une boule commençait à se former dans mon ventre quand je croisai son regard triomphant. Il exprima de la joie. Mais pas celle que l'on ressentait lors d'une soirée entre amis, plutôt la joie d'avoir gagné. A côté d'elle je distinguais une silhouette familière mais elle disparut rapidement. Je ne bougeais plus. Je respirais à peine mes yeux fixés sur ceux de la jeune fille. Jusqu'au moment où derrière moi, une personne chuta dans un grand fracas. Je me retournai et vis Maria étalé sur le sol.
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Alonzo Dernières Visions
ParanormalCes visions me hantent. Elles apparaissent sans prévenir. Elles me montrent l'avenir. Un avenir désastreux. Ce secret commence à peser lourd. A quoi puis-je en parler ? Dans notre monde la différence est mal acceptée. Qui ne me jugera pas en l'appre...