-Mauvais saut, murmura-t-elle
Une pile de cadeaux lui était tombé dessus. Maria s'excusa auprès du gérant qui rapidement venait remettre en place ce qui était tombé. Ma sœur pas le moins du monde étonné de la voir là,l'aida à se relevé. Je tentai vainement de demander une explication.
-Qu'es que...
Valentina m'entraîna de nouveau de force vers le fond de la boutique, Maria devant nous. Je lançai un regard par-dessus mon épaule et constata avec soulagement que la jeune fille au regard triomphant n'était plus là. Avant de réaliser que c'était mauvais signe, maintenant elle pouvait se trouver n'importe où. Pris de paranoïa je scrutais le moindre recoins devant lequel nous passions.
Quand, il faut impossible d'avancer plus ma sœur se tourna vers Maria qui à son tour m'empoigna la main comme si le temps pressait. Sa main moite et chaud malgré le temps ne laissait aucun doute sur sa nervosité.
D'un coup, le sol s'effaça. Mes pieds ne touchèrent plus terre. Pris de panique, je voulu dégager ma main. Mais ma cousine me tenait fermement. Je voulu ouvrir mes yeux pour palier au noir qui m'entourait. Mais le néant persistait. J'eus la sensation que cela dura des heures. Mes pieds retrouvèrent contact avec le sol. Ce fut fait si brutalement qu'une douleur me transperça le corps. Je m'écroulai sur le sol mouillé, la tête vers le centre de la Terre. De l'herbe vinrent me chatouiller le visage. Maria tomba elle aussi allongé à côté de moi. Elle semblait exténuée, de la sueur coule de son visage comme si elle venait de faire un effort sur humain. Malgré tout la jeune fille se releva bien plus rapidement que moi. Ses yeux exprimaient de la colère.
-Ça ne va pas ! Tu veux nous tuer ou quoi ?
Je m'apprêtais à répondre lorsque quelque chose attira mon attention. Le silence. Mise à part le vent dans les arbres et le bruit léger de nos respirations, plus aucun son nous entourait. Je baissais les yeux vis de l'herbe. Un regard circulaire autours de nous, m'indiqua que nous étions au baux milieux d'un parc loin de l'agitation du centre de Madrid. Je me retournai vers Maria avec une expression d'interrogation
-Nous sommes dans un parc dans la banlieue de Madrid, dit-elle d'une voix douce mais qui montrait qu'elle était aussi exténuée qu'en colère après moi.
-Mais...
Je m'apprêtais à lui répondre tout en réalisant que si nous étions dans une boutique à Madrid et que maintenant nous nous trouvions là avec un voyage qui n'a duré que quelques minuscules secondes ne pouvaient signifié qu'une chose. Elle avait un Don. Ils m'en n'avaient parlé au refuge. La téléportation, je crois. Le seul que je n'avais jusqu'à lors pas encore vu en action. C'était ce qui me paraissait le plus logique
-Pourquoi tu nous a amené là ?
-C'est de ta faute ! Tu t'es débattu ! Tu aurais pu nous tuer ! J'ai dû atterrir en urgence, me répondit ma cousine avec un ton de reproche.
En même temps qu'elle parlait, elle sortit un cookie enveloppé d'une pochette plastique de sa poche. Qu'elle engloutit en très peu de seconde. Bien trop peu de secondes à mon avis.
-Je pars chercher Valentina. Ne bouge pas, m'ordonna-t-elle.
-Parce qu'elle n'est pas là !
-Non, tu te débattais tellement que sa main à finis pas cédé
J'étais à présent seul dans ce parc. Un silence de mort retenti aussitôt qu'elle fus partis. Il faisait si noir que je distinguais à peine les arbres, et se qui semblait être une aire de jeu pour enfants. Si quelqu'un souhaitait s'en prendre à moi maintenant, je ne pouvais pas le voir venir. La seule source de lumière que j'avais, venait des immeubles environnent. Le ciel était dégagé, ce qui me permis d'observé les étoiles. Je ne savais pas combien de temps j'étais resté là, le nez en l'air. Un léger craquement vint rompre le silence en me sortant de ma rêverie. Je sursauta et fis volte face prête à courir à toutes jambes. Il ne s'agissait que de Maria et Valentina.
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Alonzo Dernières Visions
ParanormalCes visions me hantent. Elles apparaissent sans prévenir. Elles me montrent l'avenir. Un avenir désastreux. Ce secret commence à peser lourd. A quoi puis-je en parler ? Dans notre monde la différence est mal acceptée. Qui ne me jugera pas en l'appre...