Chapitre 24

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Je ne sentais plus aucun gène pour respirer. Mes yeux s'ouvrirent assez aisément mais je voyais flou. Mes muscles avaient toujours du mal à répondre à mes demandes et étaient même à certain endroit douloureux. Les bruits, les couleurs, tous me semblaient différent. Plus étouffé comme si on avait mis une barrière entre moi et le reste du monde. Peut-être que je n'allais plus avoir de visions parce qu'un Don m'était apparu. C'est ce qu'avait dit Émeric. Après les visions il y avait un Don. Ce fut la premier pensé que j'eus. Une douce chaleur, vint soulager la douleur dans mes jambes. Aucune douleur ne me dérangeait maintenant. Même si je ne pouvais toujours pas bouger à ma guise. J'essayais de me remémorer ce qui c'était passé. Des flashes d'images et de paroles me revinrent en mémoire : l'alarme, le cri, la fumé, la chaleur, le feu, la douleur, les pompiers, l'infirmière, mes parents.

Une douleur à la poitrine, me bloqua la respiration, durant moins d'une seconde.

-Tous va bien ?

Je mobilisai mes bras, pour me redresser. Doucement une main ferme vint m'aider toute en redressant les cousins derrière moi. Le visage de Bruno, souriant de soulagement.

-Où est-ce qu'on est ?

Ma voix sortis roque et ma gorge me fis mal. Cette simple action du quotidien me donna l'impression d'être épuisé. Je porta mes mains à ma gorge pour vérifié son état. Ma peau me sembla étrange, plus rugueuse que dans mon souvenir. Ce mouvement me procura une atroce douleur. Bruno ouvrit sa main au-dessus de mon avant-bras, une sorte de légère fumée verte sortis de sa paume. Cette fumée pénétra aux endroits qui me faisaient mal. Je la vis parcourir les muscles douloureux de mon bras.

-Tu es au refuge. Enfin un peu plus loin. Dans un bâtiment qui nous sert d'hôpital. Après l'incendie du lycée, tu as été pendant trois mois au CHU. Mais j'ai réussi à convaincre tes parents de t'envoyer ici. Parce que t'a guérison se fera plus vite ici. Contrairement aux autres hôpitaux, nous avons bien plus d'espaces libres et des guérisseurs venu de toute notre région se relaient. Ii nous pouvons utiliser nos Dons sans crainte pour te soigner. C'est pour ça que tu es déjà réveillé.

-Déjà ?

L'infirmier se rassit sur la chaise à côté du lit.

-Vu l'étendu de tes brûlures, tu aurais du passé quatre à cinq mois dans un coma artificiel enchaînant les opérations pour te greffer de la peau. En un mois tu as eu 2 opérations, il fit une courte pause sans se débarrasser de son éternelle sourire, ton état n'était pas assez stage pour te transférer ici. Tu n'imagines pas à quel point nous avions peur que tu te réveilles avec un Dons sans que quelqu'un puisse te montrer comment t'en servir.

-Quand je vais pouvoir sortir ?

Son aire joyeux et insouciant disparu en même temps que je prononçait ma phrase.

-Je n'en sais rien. Tout dépendra de la façon dont tu vas prendre au sérieux ton état, et la cicatrisation normal de ton corps. Je fais de mon mieux pour soulager tes souffrances mais mon Don est limité. Certain de nos membres serai bien plus adapté pour toi. Ce serai l'idéal mais ils résident loin et je ne sais pas si tes parents accepteront de t'envoyer là-bas.

Il tourna ses yeux vers la montre accroché à son poignet.

-Émeric et Samuel ne devraient pas tarder.

En effet quelques minutes après que l'infirmier de mon lycée soit parti, la porte s'ouvrit sur Samuel et Émeric. Ce dernier se précipita vers moi, en larme. Ses bras entourèrent mon cou, en même temps que son visage vint se blottir dedans.

-J'étais sûr que tu t'en sortiras, me dit-il entre deux sanglots

-Tu semble bien soulagé pour une personne qui s'attendait à ce qu'il continu de vivre, fit remarquer Samuel tous en me gratifiant d'un de ses rares sourires.

Alonzo Dernières VisionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant