Alonzo Dernières Visions

Chapitre 27

Ma mère me serra dans ses bras, pendant que Valentina discutait avec mon infirmière. La connaissant, elle doit tenter de compléter les trous dans les explications de ses professeurs. Plutôt dans la journée Bruno était venu m'apprendre certaines règles de la communauté. Les trois plus importantes selon les plus hauts dirigeants :

1 - Chaque infrastructure possède un emplacement secret. Seules les personnes qui y travaillent où qui y réside connaissent sa localisation. Il est interdit de la révéler à qui que se soit même à un autre membre. Donc pas de possibilité d'en parlé à ma sœur.

2 - Tous appareil électronique personnel connecté à internet doit être utilisé que dans une pièce sécurisée intraçable

3 – Il est interdit de ramener des personnes non inscrites sur la liste sans accord du Directeur de cette infrastructure

« Le reste du règlement est fait au cas par cas. Tout te sera réexpliqué à ton arrivé » a-t-il confié

Le réveille posé sur ma table de chevet se mis à sonner, signale que ma famille devait partir. Une dernière accolade avec chacun des trois autres membres de mon foyer avant de me retrouver seul avec mon infirmière. Elle me sourit chaleureusement, en préparent le produit qui me fera dormir pendant 15 heures.

-Qui viendra avec Bruno ?

Elle s'arrêta un instant pour se tourner vers moi.

-Ce sera la nouvelle infirmière que tu as croisée. Monsieur Durant doit lui faire valider son diplôme. De se que j'ai pu comprendre, ils resteront 1 mois avant de revenir ici.

-Je croyais qu'elle avait déjà son diplôme.

-Aurélie a son examen français d'infirmière mais elle doit en passer un autre pour pouvoir travailler avec nous dans les refuges. Ce diplôme est international pour nous. Il est à repasser toute les 10ans.

Elle se leva et injecte le produit dans la sonde, en m'adressant un dernier sourire et une dernière salutation « Bon voyage »

J'ouvris les yeux lentement, le temps qu'ils s'acclimatent à la lumière du jour. Des discutions retentissaient entre les murs de ce que je supposais dois être ma nouvelle demeure, jusqu'à la fin de ma rééducation du moins. La porte s'écarta et se referma doucement en produisant si peu de bruit que je me demandai si ce sont les médicaments qui me donnèrent des hallucinations. Mais ce n'étaient pas cas, une jeune femme à peine plus âgée que moi, m'aida à me redresser. Un sourire chaleureux qui nuançait avec les traits de son visage tiré par la fatigue et l'angoisse, ornait sa bouche. Une angoisse qui devait être lié à son examen pratique qu'elle validera ou non durant le prochain moi. Elle ouvrit la bouche mais la voix de l'infirmier en chef la devança.

-Alors Alonzo pas trop secoué ? Nous t'avons installé au plus proche de l'ascenseur pour t'éviter de long trajet. Si tu as besoin d'aide mes appartements se trouvent au bout du couloirs. Je te transmets aussi mon numéro de téléphone. Si non, tu es entouré de camarades, de chaque côté. Ils pourront t'aider pour te déplacer, il regarda sa montre l'air satisfais avant de déclarer, tes prochains soins seront en fin d'après-midi vers 17h30. D'ici là tu peux faire ce qui ta plaît, Bruno s'arrêta pour prendre la chaise roulante qu'il avait amené avec lui et l'approché de moi, si tu souhaites sortir utilise là. Mais seulement dans ce bâtiment pour le moment. L'aventure viendra un peu plus tard, je te le promet.

J'étais heureux que Bruno ais assez confiance en moi pour me laisser parcourir les corridors seul. Mon fauteuil émettait des grincements à chaque fois que les roues finissaient leurs tours. Moi qui aimais passer inaperçus, tant que j'aurais ce fauteuil tous les regards se tournerait vers moi. Il était 11h30 et rien mise à part leurs bruits ne venait perturber le silence qui régnait dans le couloir des chambres de mon étage. Les murs étaient peints avec des couleurs neutres. Celui à ma droite en blanc et à gauche un brun doré venait donner du caractère à cet espace. Sur les portes en bois ont pouvais trouver le nom des personnes qui résidaient dans chaque chambre. Toutes étaient personnalisé. 

Celle que je préférais était décoré avec toutes sorte d'animaux fais en origami. Ils étaient disposé selon leur milieu naturel, un aigle, un vautour, et une hirondelle surplombaient le tout alors qu'un renard et ses petits étaient sur plaine. Plus bas près du sol, je distinguais une baleine entourée de poissons. Chaque détailles avaient été pensée. Une main prudente se posa sur mon épaule, je ne put retenir un sursaut.

-Désolé. Je ne voulais pas te faire peur

Un garçon au cheveux châtain se tenait là. A sa main il avait un bouquet de fleurs violette. Lui aussi contemplais la décoration de la porte. Mais il semblait voir des détails que je ne pouvais distinguer. Le garçon repris :

-Tout le monde réagis comme ça la première fois, pareil à un ami il me fit un check, Henrik réalise toujours des choses incroyables. Tu es Alonzo c'est ça ?

Il me sourit ravit, me donnant l'impression que l'on se connaissait déjà. Son sourire vacilla lorsqu'il constata que je le dévisageais sans et que je ne lui rendre son jeux de main. Soudain son visage s'éclaira.

-Oh ! Pardon, je suis Hugo. C'est moi qu'est écrit l'article sur la Norvège et ton correspondant anonyme.

Un sourire rempli de soulagement s'étira sur mon visage. Je n'étais pas sûr qu'il viendrait me voir puisque je n'avais pas vu les fleurs dans ma chambre. Mais elles étaient dans sa main Hugo n'avait probablement pas eu le temps de les déposer.

-Tu veux que je te face visiter ?

Ma tête bougea de haut en bas pour donner mon accord.

-Je dois d'abord déposer tes fleurs. Si tu me le permets.

Il passa derrière moi et poussa mon fauteuil vers ma chambre. Nous avions commencé à nous parler par message il y a seulement quelques jours et pourtant j'avais l'impression de le connaître par cœur. D'habitude l'inconnu me faisait peur mais aucune angoisse depuis que j'avais pris ma décision n'était venu troubler mes pensées. C'était comme si je vivais ici depuis toujours, que je connaissais déjà Hugo. C'était peut-être le cas dans une autre vie. Il referma la porte de ma chambre en me demandant :

-Tu veux commencer par quoi ? Le jardin, le réfectoire, les salles de classes, la bibliothèque, la salle d'étude, celle de détente . La salle de cinéma et de jeux vidéo ou d'entraînement...

-Attends. Vous avez une salle de cinéma ?

Il me sourit avant d'empoigner mon fauteuil roulant et de me guider vers l'ascenseur qui se trouvait juste en face de ma chambre. Hugo appuya sur le bouton 0 tout en me répondant.

-Oui, les adultes passent un film tous les vendredi soir au moins. Sinon ils y passent des reportages « éducatif ». Henrik a réussi à installer une console de jeux pour jouer au jeux vidéo.

Une musique lointaine derrière les portes retenties.

-Ça, c'est la sonnerie qui annonce le repas.

Hugo me poussa vers la sortie. Nous parcourons le couloir avant qu'un groupe de garçons agité nous dépasse par la droite à fin d'accéder à une porte vitrée face à moi. Dehors un petit jardin se dressai avant qu'une autre porte similaire ne se dévoile.

-Bien. En face se trouve le réfectoire, et par là la salle de cinéma, me m'indiqua-t-il, tu préfères faire quoi d'abord ?

-Je n'ai pas faim mais si toi tu as faim alors allons manger, avant que ce ne soit fini.

Un sourire amusé apparu sur ses lèvres

-Samuel m'avait dit que tu étais très gentil avec les autres. Le réfectoire est ouvert jusqu'à 14h30 j'aurai donc tout le temps qu'il faut pour déjeuner. Mais je peux te présenter mes amis qui doivent s'y trouver.

Je levai doucement mon pouce pour lui répondre favorablement. Mes bras étaient presque entièrement rétablis.