Histoire de souvenirs

C'était le soir, il était temps d'aller au lit, je dis donc aux enfants la phrase rituelle : "Mes enfants, le moment est venu d'aller voir ce qui nous appelle." pour qu'ils me suivent dans leurs chambres, afin de leur dire bonne nuit.

Leur chambre était décorée de façon simple et champêtre. Le lit superposé était en bois de pin brut, accompagné d'une moustiquaire en tulle blanc, brodé de quelques fleurs rouges éparses. A l'opposé du lit, se trouvait un fauteuil très confortable en rotin clair vernis. De grands coussins blancs et moelleux étaient posés sur le fauteuil. Je m'installai sur le fauteuil pendant que les enfants étaient en train de mettre leur pyjama.

Après que les enfants se soient installés dans leurs lits, je me levai pour fermer les rideaux épais, dans un tissu qui rappelait la toile de jute, dans les tons écrus. Puis je me dirigeai vers l'échelle du lit pour embrasser mon fils, qui dormait en haut cette semaine. En effet, mes jumeaux avaient tout deux une préférence pour le lit du haut. Nous étions donc convenus d'échanger chaque semaine, afin que chacun d'entre eux puisse en profiter. Je descendai et embrassai ma fille dans le lit du bas. Le rituel du soir se déroulait toujours ainsi, et je m'apprêtai donc à quitter la chambre et éteindre la lumière. C'est alors que mes enfants, me demandèrent à l'unisson :

maman, raconte nous une histoire ce soir

Leurs yeux de chat potté, me regardant plein d'espoir. Je ne pu résister et leur demandai donc quelle histoire ils voulaient entendre.

Il semblait que les deux jeunes fripons se soient consultés avant, ils voulaient exactement la même histoire, le même soir. Il s'agissait d'une histoire particulière, une histoire que j'inventais pour eux, et qui était donc soumise à variation en fonction de l'humeur du jour. Cette histoire faisait écho à ma vie, même s'ils ne le savaient pas.

J'éteignis la lumière du plafonnier pour ne laisser que la lueur des veilleuses et je me rassis donc dans le fauteuil en rotin, enveloppée par le moelleux des coussins. Ce soir-là, j'étais d'humeur nostalgique, mais heureuse du chemin parcouru depuis et de partager ce moment avec mes enfants. Je commençai à raconter cette histoire, mon histoire.

Cette histoire se déroulait dans la très belle ville de Reton. Nichée au cœur d'une vallée pittoresque, les rues pavées de Reton étaient ornées d'anciens monuments inspirés de l'architecture romaine, et s'étendaient en un réseau complexe de ruelles étroites et de grandes avenues. Les places publiques étaient dotées de fontaines majestueuses, où les habitants se rassemblaient pour discuter, se détendre et profiter de l'atmosphère animée de la ville.

L'amphithéâtre central de Reton, appelé le "Rêve", attirait des visiteurs du monde entier.

Les quartiers résidentiels de la ville étaient caractérisés par des maisons aux façades colorées, avec des balcons en fer forgé ornés de motifs artistiques. Les rues commerçantes regorgeaient de boutiques proposant des produits locaux, des antiquités et des articles artisanaux, créant une atmosphère vibrante et éclectique.

Le fleuve qui traversait la ville, était bordé de promenades pittoresques et de jardins bien entretenus.

Dans cette ville, se trouvait un lieu magique : la "Salle d'Épopées", une salle de jeu de rôle immersive où les aventures prennaient vie et les histoires se tissaient dans un monde imaginaire. L'atmosphère de cette salle était conçue pour transporter les joueurs dans des univers fantastiques et extraordinaires.

Elle se composait de différentes pièces.

L'Entrée Magique : La salle s'ouvrait par une grande porte sculptée, semblable à l'entrée d'un château de conte de fées.

Le Hall des Héros : Une fois à l'intérieur, les joueurs étaient accueillis par des statues de héros légendaires de différents mondes de jeu de rôle (Donjon et Dragon, Pathfinder, Chroniques Oubliées, Cthulhu, ...)