Pays imaginaire : La seule fille perdu (En cours de réécriture)

Chapitre 2

Astal

La corde de l'arc me touche délicatement la joue, ma respiration est lente et contrôlée, mes mouvements sont discrets, presque indétectables. Je fixe la horde de chevreuils qu'à trouver Léo et Shaun, les deux n'ont pas les mêmes facultés que moi en chasse et m'ont demandé de chasser à leur place pour qu'ils puissent devenir des "chasseurs perdus" comme dit Jake. Normalement c'est à eux de chasser et non à moi, mais bon ils m'ont supplié pendant des jours. Et avoir ses deux là pendant des jours collé à moi, c'est de quoi devenir folle.

— Bon bah tu tires ? demande Léo accroupi à côté de moi.

— On va être les derniers miss si tu ne te magne pas. continue Shaun en mettant sa main sur le milieu de mon dos.

— La ferme. ordonnais-je en fixant l'un des chevreuils à l'écart des autres. Sinon j'me tire.

A ma menace les garçons se taisent et me laissent me concentrer sur ma tâche. Si j'abat le chevreuil à l'écart, il y a des risques que celui-ci soit malade donc les deux idiots seront disqualifiés et pour me punir ils me colleront pendant des jours comme des nuits. J'admire le reste de la horde, des animaux magnifiques. Les chevreuils sont un petit prix comparé aux biches ou encore le roi de la forêt le cerf. Mais pour ses deux crétins un chevreuil fera l'affaire. Un adulte attire mon regard, il est moyen au niveau de la beauté mais ses bois lui donnent une belle prestance. Ses yeux sont vifs, n'a pas l'air d'être en mauvais état physique. Il fera parfaitement l'affaire.

— Je veux le silence complet. ordonnais-je en fixant l'animal au niveau de la gorge.

Les deux garçons se taisent, et me laissent gérer. Je prend en compte les autres individus si l'un panique ça signe l'arrêt de la chasse. Je prends une grande respiration avant de lâcher la corde, les plumes de ma flèche me caressent la joue et elle part en direction de ma proie. Les garçons retiennent leur souffle. Au contraire de moi, qui observe la danse que fait ma flèche durant son vol. La pointe de la flèche traverse la chaire de l'animal, en plein dans l'une des artères, il tombe au sol en quelques secondes. Sa horde, par instinct de peur prennent la fuite, laissant leur congénère agoniser. Je me relève suivie par les garçons, nous courons dans la plaine étant la plus légère du trio j'arrive la première à l'animal. Son souffle est rapide, il essaye de bouger mais l'hémorragie l'épuise de seconde en seconde.

— La vache il est énorme. s'exclame Shaun en s'émerveillant devant la sublime bête devant nous. Bien jouer !

— Merci ma belle ! s'exclame à son tour Léo en me prenant dans ses bras, collant sa poitrine à mon dos. Merci, merci !

Je ne peux me retenir de rigoler avec eux, avant que mon regard rencontre celui de ma proie. Me séparant de l'étreinte de mon frère de cœur pour ensuite m'accroupie près de la tête de l'animal. Je lui caresse doucement la tête, avant de caresser son épaule exposer. Avant de retirer de ma ceinture, le poignard offert par les garçons à mes huit ans. Et d'un mouvement rapide, je lui abrège ses souffrances. Une fois l'animal en paix, je retire mon poignard et me relève pour regarder les garçons admirer leur "proie". Pendant que moi je retire de la ceinture de Shaun un chiffon pour essuyer mon poignard.

— On va gagner, on va gagner.. chantonne Léo en faisant une danse de la victoire.

— Il faut que l'on fasse quoi maintenant ? demande Shaun en mettant ses mains sur ses hanches en me regardant avec un petit sourire.

— Retirer ma flèche, pour mettre l'une des vôtres. dis-je en rangeant mon poignard. Pendant que moi, je retourne au camp pour éviter qu'ils se doute de quelque chose. Vous prenez la dépouille et revenez au camp dans une trentaine de minutes.