6

13 2 0
                                    

PDV Khalis :

La récente manie de Soren à se comparer à Nala comme si il craignait qu’elle lui vole sa place à mes cotés m’exaspérait au plus au point, d’un côté cela m’amusait de le voir essayer de se « battre » (contre ma copine) pour « garder » sa « place » (je ne comprenait pas les raisons de cette bataille mais cela me faisait rire).
J’avais donc tendu la bouteille de lait à Soren qui la regardait comme si j’y avais glissé du poison, je rigoles et lui dit : « fais gaffe en buvant j’ai insisté sur la dose de cyanure ! ».Le problème c’est que mon pote à jamais eu d’humour, résultat il me tire actuellement une tête que je ne saurais décrire mais qui mériterais une photo…
Je rattrape ma plaisanterie et après quelques secondes il se met à boire.
Je le regarde fixement, il avait de fines petites lèvres roses qui mettais une touche de couleur sur son visage si pâle. Il avalait à grandes gorgés, et fut pris d’un petit et cours hoquet soudain. Pour une raison quelconques je restais le regard fixé sur ses lèvres.
Il avait finis la bouteille et l’avait lever au maximum afin de récupérer les gouttes qu’il restait.
À ce moment là, l’une d’elle le rata de peu et tomba sur des lèvres, les faisant briller un instant, puis continua sa descente le long de son fin menton et enfin former une gouttelette dessous prête à chuter.
Alors ce fut comme un geste inné, un réflexe, une envie. Du revers de mon pouce droit j’essuyais la goutte, remontant ce qu’elle avait descendue, passant par son menton,puis ses lèvres….Je les aies effleurés un long moment en essayant de les essuyer, puis j’ai ramené mon pouce vers moi, j’ai à mon tour effleuré mes lèvres avant de le nettoyer délicatement , toujours en regardant celles de mon ami.
Alors ses oreilles sont devenus cramoisis et il s’est levé dans un fracas avant de partir en courant.
Cela m’a soulagé car j’étais à deux doigts de perdre contrôle sans trop savoir pourquoi, j’avais eu envie de faire quelque chose que j‘aurai été sûr de regretter. Mais que j’avais eu terriblement envie de faire. J’aurais voulu lui morde les oreilles, l’entendre crier de surprise et rouge de honte, frêle et naïf..
Je me surpris à penser ça, et, me moquant de moi même je suis aller rejoindre ma très chère petite amie.

PDV Soren :

Je n’arrivais pas à m’arrêter de courir,j’avais la tête vide, une seule phrase me tourmentait : « mais que c’était-il produit à l’instant »
Rouge de honte, j’ai arrêter ma course devant le C.D.I., et j’y suis entrer rapidement sans les idées claires et essoufflé. Dans ma précipitation j’avais heurté un « individu », je préfère parler de cet individus de cette façon, car visuellement il m’est impossible de définir son sexe. D’apparence soigner, sa coiffure, elle, cependant ne me revient pas du tout, je n’irai pas jusqu’à critiquer mais.…..
Après discussion, il s’appelle Kevin, il est en 1ère5,( mais toujours pas de renseignement sur son sexe…) je lui ai demandé, et il se mit à rigoler :

- sérieux ?? t’a qu’a dire « il » comme tout le monde hein tu sais ! Je m’en fous de toute façon !

Aussitôt mis dans une zone de confort je lui parle librement et notre discussion dura une trentaine de minutes, puis la sonnerie retentit et je ramasse mes affaires je lance un au revoir générale et les seuls à me répondre sont la documentaliste et Kevin. Je zigzag  à travers les élèves et les couloirs.
Pour enfin arriver la salle de cours, j’en étais presque venue à oublier la raison de ma gêne matinale, mais le malaise est revenue lorsque j’ai croiser son regard et qu’il m’a sourit.

Love in the banana milk Où les histoires vivent. Découvrez maintenant