Stanley:
Je suis Sydney à travers les interminables rangés de vêtements tous plus cher que le loyer mensuel que paient mes parents.
Elle saisit une robe verte et la colle contre elle avant de se mettre face à un miroir.
–Tu crois qu'elle plairait à ta mère?
Évidemment qu'elle lui plairait mais, elle ne l'acceptera jamais. Je me contente d'hausser les épaules la faisant grogner.
–Tu veux pas m'aider un peut, c'est ta mère non?
–Elle n'accepterait jamais que tu lui prenne un truc aussi cher.
Elle m'écoute plus en se dirigeant vers une autre boutique.
Je grimace en constatant qu'il s'agit d'une boutique d'appareils électroniques.
Je doute que Sydney ait besoin d'un nouvel ordinateur, pourtant, c'est le rayon qu'elle choisit en premier.
–J'espère que tu n'es pas sérieuse.
–Tu veux le clavier numérique avec ou pas?
Je glisse mes mains dans les poches avant de mon jean et je la fixe sans répondre.
Quand ses yeux bleu croisent les miens elle affiche une moue boudeuse et s'avance vers moi.
Ses mains se posent sur mon torse et glissent jusque sous mon pull.
Je frissonne sous la caresse de ses mains froides ce qui la fait rire. Elle se met sur la pointe des pieds et dépose ses lèvres sur les miennes. Elle continue de me caresser en descendant toujours plus bas.
Ses dents mordent ma lèvre inférieure et elles se rapprochent de mon oreille.
Je tente de calmer ma respiration pour contrôler l'envie de la prendre ici et maintenant qui grandit en moi.
–Alors, avec ou sans clavier numérique? Chuchote-t-elle au creux de mon oreille.
J'attrape ses hanches et la plaque contre moi la faisant pousser un petit cri qui se transforme en gémissement.
–Stan, tu pourrais te contrôler.
–C'est toi qui m'as allumé en première. dis-je pour seule défense.
Elle se frotte contre moi m'arrachant un grognement de frustration.
–Je te jure Sydney que si tu continue je te baisse ici par terre.
–Tu n'oserais pas.
Je la plaque contre le mur derrière nous et l'embrasse jusqu'à en perdre le souffle.
Je mord sa lèvre pour me venger ce qui la fait à nouveau gémir.
–Tu veux me défier?
Pour toute réponse elle glousse et ses joues deviennent aussi rouges que la robe que je meurs d'envie de lui retirer.
Ses yeux pétillants de désir me parcourent de haut en bas s'arrêtant un instant sur l'ouverture de mon jean.
–Eh vous deux!
Nous nous arrêtons dans nos mouvements.
Sydney revient à la réalité et se place devant moi.
Je décale ma tête sur le côté faisant en sorte que ma capuche cache mon visage que personne ne doit reconnaître.
Être ici ensemble est dangereux pour nous, Victor à été clair sur le fait que personne ne doit nous voir.
Le vigile qui nous a interpellé nous ordonne de sortir maintenant et menace d'appeler les flics.
Sydney attrape mon bras et me devance en prenant soins de rester devant moi pour cacher mon excitation au monde.
Les gens nous dévisagent, passant leurs regards sur nous, chuchotant des choses entre eux.
Je n'en ai vraiment rien à faire mais ça ne semble pas être le cas de la petite brune qui presse le pas jusqu'à la voiture que lui a prêté son frère.
–Je n'ai rien pris à ta mère.
Je lève les yeux au ciel en voyant le nombre de paquets étalés sur mon lit.
Parmi eux, une montre pour mon père, un manteau pour ma soeur et je ne sais quoi pour mon frère.
Rien pour ma mère, ce qui contrarie énormément mon ancienne tutrice de stage.
–On a encore du temps avant Noël. Tentais-je de la rassurer.
Elle soupire et pose ses yeux sur moi mordant sa lèvre. Elle retire un à un les paquets de mon lit et s'y installe.
–Tu me rejoins ou tu reste là à me regarder?
–Les deux idées sont tentantes.
Je m'approche du lit, me penche sur elle et déchire cette robe qui me nargue de sa présence depuis le début de l'après-midi.
–Je l'aimais beaucoup celle ci.
Je me penche sur elle et m'attaque au reste de ses vêtements qui font encore barrière entre elle et moi.
–Tu semble pressé. se moque-t-elle tandis que je me déshabille aussi rapidement que je le peux.
–Si tu savais.
–Je ne suis pas sûr d'avoir le droit d'être là.
Elle ne m'écoute pas et continue d'avancer vers la salle d'audience.
Je parcours les couloirs de ce tribunal m'attardant sur chaque détail comme un enfant dans un magasin de jouets.
Je me fige en voyant que Sydney se dirige vers Bradley planté un peu plus loin.
–Signe ça!
Elle lance cet ordre à l'intention de son mari en lui tendant une feuille et un stylo.
Bradley fixe le papier et le plaque contre Sydney dans un refus catégorique.
L'envie que j'ai de le frapper me traverse à nouveau l'esprit mais je sais que je ne peux pas me le permettre.
Pas ici.
–Bradley...
–Je ne signerais pas ça, je ne veux pas divorcer.
Il me fusille du regard avant de nous tourner le dos.
–C'est pas vrai! Murmure Sydney à mes côtés plus pour elle que pour moi.
Je vois le désespoir prendre place sur son visage en regardant son mari s'éloigner.
Je tente de la consoler et elle laisse sa tête se coller à mon épaule trop haute pour elle quand elle ne porte pas d'escarpins.
Je la traîne à l'intérieur d'une salle d'audience qui semble public sans me soucier de sa mauvaise humeur. Je n'ai pas souvent le temps d'assister à des procès.
Ils se déroulent souvent quand je suis en cours ou quand j'ai des choses à faire le week-end.
Je regarde le procès déjà commencé qui se passe devant moi.
Sydney s'assied à mes côtés et croise les bras sur sa poitrine comme une enfant.
–Boude pas. La taquinais-je en la poussant légèrement.
Elle se replace correctement sur le banc et me lance un regard noir.
–Je n'avais pas prévu de m'attarder ici.
–T'avais mieux à faire?
–Oui, je devais aller acheter un cadeau à ta mère. Je claque ma langue contre mon palais.
–Tu aurais su te retenir hier on aurait pu rester plus longtemps au centre commercial.
Elle m'assène un coup derrière la tête.
–Tu te fous de moi, c'est toi qui m'a tripotée en public.
Je lui offre mon sourire le plus moqueur en lui répondant le ton léger.
–Tu n'a pas dit non.
Je souris davantage en la voyant rougir de honte et s'enfoncer encore plus dans le bois du banc comme si elle tentait de disparaître.
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My dear husband (My dear intern T.2)
RomanceUn an après le retour de Stanley dans la vie de Sydney, cette dernière se bat contre l'emprise médiatique qui pèse sur la véritable identité de son père. Même si elle tente de ne rien vouloir savoir, la tentation est trop importante. Mais quel est c...