Sydney:
Je suis prise d'un fou rire en voyant la tête que fait Edgard à la vue du lit de son fils qui ne tient plus que sur un seul pied.
Je constate par la même occasion les dégâts visibles par les nombreux petits morceaux de bois qui ornent le sol.
–Ça te fait rire toi? Me demande-t-il en haussant les sourcils un léger sourire au coin des lèvres.
–Oui.
Je récupère ma robe complètement déchirée sur le sol et la met dans mon sac avant de ramasser mes chaussures encore neuves que je mettrai ce soir.
Il va me falloir une nouvelle robe.
Et un nouveau lit pour Stanley.
Ce dernier arrive avec une boîte à outils et la jette au sol non loin du dernier pied qu'il reste.
–Qu'est ce que tu fais? Lui demande son père un sourire dans la voix.
Stanley sort un tournevis et finit par démonter ce dernier morceau.
Edgard fait un signe qui veut dire "laisse tomber" ou "débrouille toi" ce qui me fait à nouveau rire et il sort en refermant la porte derrière lui.
–Voilà, il est de nouveau égalisé.
–Ordinateur, lit, une ou deux places?
Dis-je sur le ton de la plaisanterie en prenant note sur mon téléphone dans la case que j'ai intitulée "à acheter à Stanley".
Il me prend mon portable des mains avant de le jeter sur son lit dont le matelas est soutenu par un sommier à même le sol.
–Tu vas dormir par terre comme un clochard, il te faut un nouveau lit.
–Je m'en achèterais un nouveaux moi même.
–Quelle tête de mule j'en peux plus.
Il passe ses mains dans mon dos me collant à lui.
Un filet d'air chaud s'échappe de ses lèvres et vient embraser les miennes.
–Je peux très bien dormir sur un matelas.
–Je te prendrais un king-size. Dis-je pour le provoquer.
–Tu t'en fous de ce que je dis?
–Oui un peu.
Il grogne et pose délicatement ses lèvres dans mon cou avant de m'asseoir sur le bureau.
Ce dernier se balance de gauche à droite sous mon poids et je comprends qu'il est aussi usé que le lit.
–Tu tiens à refaire toute ta chambre ou quoi?
Il rit et pose ses lèvres sur les miennes beaucoup plus impatient qu'il y a une seconde et je me laisse aller profitant des dernières heures qui me restent avec lui avant de rejoindre Bradley.
Je fouille les nombreuses robes que possède Jenny dans sa seconde chambre.
presque une semaine est passée depuis Noël. Le jour j passé aux côtés de ma famille et des Collins était de loin ennuyant face à la bonne humeur et la convivialité qui régnait chez les Evans.
Ici, aucun lit, aucun bureau ni même salle-de-bain.
Cette pièce n'est que placards et tiroirs par milliers.
Un sofa est posé au milieu de ce dressing aussi grand que ma chambre, il est face au grand miroir devant lequel je me suis tant admiré enfant.
L'objet bien plus grand et plus large que moi offre un contour en or brillant et luxueux.
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My dear husband (My dear intern T.2)
Любовные романыUn an après le retour de Stanley dans la vie de Sydney, cette dernière se bat contre l'emprise médiatique qui pèse sur la véritable identité de son père. Même si elle tente de ne rien vouloir savoir, la tentation est trop importante. Mais quel est c...