My dear husband (My dear intern T.2)

Chapitre 50

Stanley:

Je fixe un moment la boîte blanche avec un logo que je reconnais instantanément sur le dessus.

Ma mère, les larmes aux yeux, remercie Sydney pour la robe hors de prix qu'elle vient de lui offrir. Elle file dans sa chambre pour l'essayer tandis que Sydney me fixe les mains sur ses hanches.

Je la fixe à mon tour dans le but de la provoquer avant d'ouvrir la boîte.

Je souris en souvenir des nombreux dialogues que nous avons eu au sujet de mon ordinateur.

Ses mains se posent sur mes épaules et ses lèvres dans mon cou.

–Tu es insupportable.

–Je sais.

Sa main passe sous mon t-shirt m'arrachant un frisson.

–Je t'aime Stanley.

Je la fait basculer par-dessus mon épaule pour la faire asseoir sur mes genoux.

La surprise lisible sur son visage m'amuse alors qu'elle tente de se relever j'écrase mes lèvres sur les siennes lui volant un gémissement.

–Je t'aime Sydney. Finis-je par lui répondre entre deux prises de respiration.

Elle croise ses bras derrière ma tête collant son corps contre le mien.

Ma mère revient vêtue de sa robe, Sydney et moi nous retournons en même temps pour la découvrir dans sa robe verte qui semble avoir été faite sur mesure. Elle retombe élégamment sur ses genoux les laissant apparents. Le tissu est plus long derrière et lui arrive aux chevilles. C'est exactement le genre de robes sur lesquelles elle reste fixée en feuilletant des magazines.

–Vous êtes magnifique Laura. Lui dit la petite brune dans mes bras avec une sincérité authentique dans la voix.

Elle la remercie d'un sourire avant de repartir dans sa chambre en sautillant comme une petite fille nous laissant à nouveau seuls.

–C'est quand même mieux de faire ses devoirs sur un ordinateur qui fonctionne. Bougonne Sydney à mon attention. Je lève les yeux au ciel en comprenant que je n'ai plus d'excuses pour ne pas faire mes devoirs.

C'était facile de dire à mes profs que mon ordinateur ne pouvait pas ouvrir le document.

–Merci Sydney de pourrir nos samedis par tes grandes idées. Lui dis-je avec humour.

Je ne sais pas d'où vient le livre qui s'écrase sur mon crâne et retombe sur le clavier de l'ordi neuf.

Sydney se tord de rire à côté de moi en voyant mon regard se diriger sur elle.

–Au moins ce soir on pourra regarder un film sans finir avec une migraine.

Son rire s'arrête à la fin de sa phrase et je comprends qu'elle pense à son père biologique.

Son regard se vide d'émotion et elle reporte toute son attention sur l'exercice face à elle en récupérant le livre qu'elle m'a jeté un peu plus tôt. Je ne dis rien sachant qu'elle ne veut rien entendre de ma part.

Nous retournons chacun à nos occupations ne nous accordant même pas un regard.

Même si Sydney m'a révélé récemment l'identité de son géniteur, je refuse de le croire.

Je dois bien avouer qu'elle ressemble physiquement à Victor mais, j'ai beaucoup de mal à me dire qu'il a pu coucher avec sa nièce bien qu'elle ait été adoptée.

–Syd?

Un grognement me répond mais ne me décourage pas à continuer dans mon élan.

–Tu as décidé si tu allais poser la question à ta mère?