Sorry (One Shot)

Regrets

Point de vue Niji:

Nda: si vous n'avez pas lu /vu l'entièreté de l'arc Whole Cake Island, ne pas lire cette fanfiction, excepté si vous voulez être spoilée sur l'intrigue de One Piece.

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Je relevais le visage, vérifiant que Sanji soit en sécurité.

Apparemment, cet imbécile ne l'était pas, puisqu'un boulet fonçait à toute allure vers lui.

C'est pas possible...

Je me propulsais dans les airs, sentant mon cœur s'emballer légèrement en voyant le missile se rapprocher de plus en plus de lui.

Tch...

Enfin arrivé à sa hauteur, je le prenais par la taille, lui et son ami, et les couvrait de ma cape bleue électrique.

Une explosion nous plongea dans un nuage de poussière, mais j'en sortis rapidement.

Le plus important pour le moment était que cet échec puisse s'en tirer sans trop de mal d'ici.

Je sais, c'est culotté de ma part.

Alors que nous volions à fond les ballons au dessus du sol, je rapprochais mon visage de son oreille, et lui disait:

"C'est pas avec cette vitesse que tu vas réussir à échapper aux balles."

Je sais. J'aurais dû lui dire tout sauf ça.
Et si j'avais été un peu plus humain ( ne serait-ce qu'un tout petit peu plus), j'aurais été capable de dire quelque chose de moins désobligeant.

Il me regarda un instant, comme s'il n'arrivait pas à se faire à l'idée que c'était moi qui le sauvait, lui et son ami, d'une mort certaine.

Je lui devais au moins ça.

Il dit, surpris:

"Niji !"

Je ne lui répondais pas, je savais encore comment je m'appellais.

Mais c'était bon d'entendre sa voix. Sachant que ce serait probablement l'une des dernières fois que je l'entendrais.

Mais qu'est ce que j'dis moi... Je l'ai jamais apprécié de toute façon...

Voyant que nos assaillants n'abandonnaient toujours pas l'idée de laisser cet imbécile tranquille, je sortais mon épée, et leur lançais un regard noir, heureusement caché par mes lunettes d'aviateur.

Ils essaient de lui faire quoi à mon frère ? On peut savoir ?

Mon épée se chargea en électricité, et je sortais, histoire de faire bonne figure:

"Épée de lumière : Henry BLAZER !"

Toutes les personnes qui nous poursuivaient furent HS en moins de trois secondes.

Suite à ça, je prenais encore plus de vitesse, et j'allais tellement vite que je crois avoir renversé quelques ennemis au passage.

Oups, quel dommage. C'est ça la vraie force du germa, les gars.

Ayant enfin un peu de calme, je dis au blondinet:

"T'es pas mort, le raté ?"

Ce serait dommage que je transporte un cadavre.

Sanji me lança un regard haineux avant de simplement répondre :

"Enfoiré !"

Il attendait probablement que je le regarde.

Mais non seulement je devais rester concentré pour ne pas risquer de percuter le mur d'une maison, je n'avais pas la force d'affronter son regard.

Je continuais:

"Tu nous rapporte que des ennuis.
-Je t'ai pas demandé ton aide !"

Quel gros nul, celui-là. J'imagine qu'il peut pas savoir, avec tout ce que je lui ai fait subir avant qu'il ne disparaisse de nos vies pendant treize années.

Je souriais simplement.
J'aurais tellement voulu m'excuser auprès de lui, à ce moment là.

J'avais été horrible.

Et même si je ne regrettais pas spécialement, je savais que dans ces moments, la chose à faire est de présenter ses excuses.

Il nous avait sauvés malgré le fait qu'on l'ait maltraité.

Je ne le comprendrais jamais.

Mais je lui étais reconnaissant.

J'essayais de lui dire pardon, mais la seule chose qui franchit la barrière de mes lèvres fut un :

"Imbécile."

Voyant la mer se rapprocher de plus en plus, je ralentissais, me penchais légèrement en avant, puis resserrais la prise sur mon petit frère.

J'aurais voulu le garder encore un peu plus.

Durant ce moment où nous étions plus proches, je cachais un raid suit (celui que Sanji aurait dû porter s'il était resté) dans la poche de son ami.

Puis,en guise d'au revoir, je lui glissais un :

"Salut, le râté !"

Et je le propulsais de toutes mes forces dans les airs.

Je disais, une fois qu'ils furent assez éloignés:

"Mugiwara ! T'as pas intérêt à blesser Sanji, OK ?"

Il ne m'avait sans doute pas entendu.

C'était mieux comme ça.

De toute façon, c'était beaucoup trop culotté de ma part.

Je faisais demi tour et retournais dans la mêlée générale du combat qui faisait rage.

C'est bien la première fois qu'on aide quelqu'un totalement gratuitement...