Chapitre 9

100 4 0
                                    

Blue– Dimanche 16 décembre 2024 – au matin

Je me lève tardivement aujourd'hui. La soirée d'hier était mouvementée.

Ryo était présent avec ses amis, Cléon et Vito, surprise! Je ne m'attendais pas à les voir ici. Maintenant que j'y pense, je ne connais même pas la raison de leur présence. Il est intervenu quand le dénommé Hunt, me harcelant pour la seconde fois, me demandait si je connaissais les Freaks. Et ils s'avèrent que c'était le trio. Encore une surprise !

Outre ces rencontres inattendues, nous avions récolté 135 000$ pour la restauration de fond, et qui servira par la suite aux enfants de l'association qui sont en manque d'éducation. Je suis vraiment heureuse d'avoir pu récolter une telle somme pour ces enfants. Je me dis qu'ils pourront vivre une meilleure vie que ce qu'ils ont maintenant.

J'ai discuté avec pas mal de monde au fil de la soirée, laissant les garçons seuls. Plus tard, mon père est revenu furieux vers ma mère et moi. Nous ne savons pas ce qu'il s'est passé pour qu'il soit dans cet état. Ils nous a alors demandé de le suivre pour rentrer.

Ma mère n'a pas relevé mot et moi non plus. Il était dans les alentours de minuit, nous avions assez profité de la réception.

Une fois à la maison, il a garé la voiture et est parti dans son bureau. Je suis partie à l'étage pour me débarbouiller et filer dans ma chambre. Quant à ma mère, elle a d'abord pris la direction du bureau pour tenter d'en savoir plus sur l'état de mon père.

Lorsque papa est furieux, ou que quelque chose le contrarie, toute la famille en patie. C'est toujours dans ce cas là, alors je m'isole à mon étage et maman s'occupe de lui.

J'entends le ton monter lorsque j'entre dans la salle de bain. Je me démaquille, me lave rapidement et pars me coucher dans ma chambre. Me faufilant dans mes couvertures, j'espère que l'humeur de mon père sera meilleure demain.

Je sens la chaleur du soleil me couvrir le visage. Me retournant dans le lit en enfilant ma couette par-dessus la tête, je grogne. Les volets sont automatiques, ce qui fait qu'ils sont ouverts à partir de 8h30. pas de grasse matinée pour moi.

J'ai pas mal cogité cette nuit à propos du comportement de mon père de la vieille. Je me suis dit qu'une journée familiale, petit pique- nique en plein air dans la forêt comme ma mère adore le faire serait génial.

Je sors du lit de bon pied pour descendre saluer ma famille sûrement déjà réveillée. Au rez-de chaussé, j'aperçois papa dans la cuisine, aux fourneaux et maman devant la télé.

Il souhaite faire oublier son comportement et veut nous avoir avec ses fameuses pancakes. Et je vous le dis, ça va fonctionner, elles sont irrésistibles!

"Bonjour! Papa tu sais te faire pardonner!" commentais je en attrapant l'une de ces pancakes.

"C'est vrai qu'il sait bien faire! Bonjour ma chérie" répond ma mère.

"Bonjour, aujourd'hui et une autre journée et je tiens à m'excuser pour hier" dit-il en embrassant ma mère et moi sur la tête.

"J'ai une idée pour passer notre dimanche tranquillement. Nous allons pique niquer en forêt!" annonçais je toute contente.

"Oh, c'est une bonne idée en effet! On pourrait faire une randonnée juste avant, comme ça, après l'effort, le réconfort!"

"Je suis partant aussi! Finissons de déjeuner et habillons nous pour y aller rapidement avant que le temps ne change."

"Yes! mission réussie" murmurais je.

J'engloutis quelques pancakes de plus et monte me changer. Je prépare un petit sac pour la randonnée et redescend préparer les sandwichs. Une fois tout cela rangé dans le sac et mes parents présents, nous sortons de la maison pour prendre la voiture.

BlueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant