Nico : Perte et trouvailles

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Le titre du chapitre fait référence aux différentes personnes que Nico va perdre ou (re)trouver durant ce chapitre. Je vous laisse le lire pour comprendre ! Désolée je suis complètement perchée et ça se retrouve dans les titres 😵 mais c'est pas forcément mauvais d'être perché non ?
Sur le média on a Nico et Alabaster. Ce dernier est un personnage qui n'apparaît pas dans l'histoire originale, mais dans une nouvelle nommée Son of Magic écrite par le fils de Rick Riordan. Alabaster Torrington est un fils d'Hécate partisan de Cronos et je n'en dis pas plus si vous voulez allez lire.
Bonne lecture !
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J'émerge de mon cauchemar quand ma tête me semble sur le point d'exploser. Je ne me rappelle même plus de quoi je rêvais. Peu importe. Je ne me souviens surtout plus de ce qui s'est passé hier soir. J'ouvre les yeux et me rends compte que je suis allongé dans un lit d'hôpital. Le plafond blanc à carreaux m'éblouit, avec sa couleur et sa lumière aveuglante. Ça sent l'odeur angoissante des antiseptiques et des tas de produits chimiques. Qu'est ce que je fous ici ? Je pense être allé à une fête, hier, et je crois que j'ai bu quelques verres, et ensuite...
- Ah, tu es enfin réveillé !
Une voix énergique retentit près de moi, me faisant sursauter. Je tourne la tête vers l'origine de la voix. Elle provient d'un garçon assis près de moi. Je le regarde de haut en bas pour me faire une idée de mon chevalier servant (ça risque pas non). Ses boucles blondes et ses yeux bleus semblent briller, et son visage est constellé de taches de rousseur, comme si quelqu'un (sans doute Rachel, l'amie artiste de ma sœur) s'était amusé avec lui comme avec une toile d'art abstrait. Il a une carrure de surfeur qui me rappelle Daniel, et est bronzé comme tel. Il porte un short, un tee-shirt orange, une veste à carreaux et des tongs (sérieux ?!). Il me sourit doucement, comme si c'était tout à fait normal que je me réveille dans la même pièce qu'un gars que je n'ai jamais vu de ma vie. Il m'apparaît comme un de ces types écœurants qui voient le monde en rose.
- T'es qui ?
Il paraît un peu blessé et son sourire vacille avant de revenir sur son visage tellement vite que j'ai cru avoir imaginer la scène.
- Je suis Will Solace. On est dans le même lycée.
J'avoue que je ne fais pas trop attention aux gens, sauf ceux qui sont dans le besoin, ou qui sont seuls et ont l'air d'avoir envie de compagnie. J'ai du le voir une ou deux fois au lycée, et rapidement l'oublier.
- Nico Di Angelo.
- Je sais.
Il se lève de sa chaise et s'étire puis commence à marcher à travers la pièce tandis que je le suis du regard.
- Aah, ça fait du bien de faire un peu d'exercice après une nuit passée à veiller sur toi !
Je lui lance un regard blasé et pousse un soupir agacé.
- Est-ce que tu vas enfin m'expliquer ce qui s'est passé ? Comme ça je pourrais te remercier dans les règles, j'ajoute avec une pointe de sarcasme.
Il rit, et ses yeux pétillent.
- J'y conçois, Monseigneur.
Je lui lance un autre regard agacé tandis qu'il continue.
- Tu t'es évanoui à la fête hier.
- Hein comment ça ?!
Je ne me souviens pas de ce moment là.
Will prend soudain un ton sévère :
- Tu as beaucoup trop bu. Non mais sérieux pourquoi t'as fait ça ?
- J'aime pas l'alcool. J'en sais rien. Et comment j'ai atterri là ?
Will me fusille du regard. Il a plus d'avoir eu peur que d'être en colère ou agacé d'avoir du me prendre en charge.
- Et ensuite... On t'as emmené à l'hôpital. Bianca voulait rester veiller sur toi, mais elle avait l'air fatiguée alors je lui ai dit de rentrer.
Pour la première fois je suis pris d'un élan de gratitude pour Will. Je suis heureux qu'il ait pris soin de ma sœur. Pauvre Bianca, je ne lui ai attiré que des ennuis.
- Merci, je dis. D'avoir veillé sur ma sœur. Et sur moi, j'ajoute plus bas.
Il me répond d'un grand sourire.
- Pas de problème !
Tout à coup, il se rapproche beaucoup de moi. C'est à dire que je peux presque sentir la chaleur de sa peau, et son odeur. Immédiatement, je sursaute et tente de m'écarter. Difficile, quand on est assis dans un lit. Je déteste le contact physique.
- Hé ! Tu fais quoi là !
- Désolé. Je devais juste t'examiner pour savoir si tu peux sortir ou non.
Quand j'entends le mot "sortir", je me calme et me laisse faire. Je reste tranquille tandis qu'il fait ses trucs médicaux. Quand il s'écarte enfin, il s'écrit :
- Tout est en règle, tu peux partir !
J'hoche la tête et allume mon portable pour dire à ma sœur que je peux rentrer. Au lieu de quoi, une unique notification me saute aux yeux.

Bianca in Deviltown Où les histoires vivent. Découvrez maintenant