Romance Cinq ❤ Luana (Umbrella Academy) Tome 3

Chapitre 13

Je me réveille et rejoins Cinq.
« -Ça va, me demande Cinq en me serrant dans ses bras.
-Oui, je vais bien, dis-je. »
Viktor nous rejoint au bar, Cinq déclare :
« -Viktor, c'est l'heure. Où est Harlan ?
-Il est parti, répond Viktor.
-Avec ta permission, balance Luther.
-Si Harlan meurt, ça n'arrêtera pas le Kugelblitz. Ça ne sera jamais qu'une tragédie de plus et je suis sûr qu'on peut trouver une autre... Que je peux trouver une autre façon de faire.
-Toute mes félicitations, Viktor. À toi tout seul, tu as réussi à tout détruire pour changer.
-J'ai surestimé ton intelligence, réplique Cinq. »
Viktor part rejoindre Harlan et Luther, je suis sûre qu'il va partir voir sa chérie parce que j'ai lu dans ses pensées qu'il est fou amoureux de Sloane, une des Sparrows. Super cette famille, entre un qui protège une personne qui ne fait pas partie de la famille, l'autre amoureux de l'ennemie. Quant à Allison, elle a changé, ce n'est plus la sœur que j'ai connue.
« -Eh ben, ça s'est trop bien passé, ironise Klaus.
-Je ne comprends plus cette famille, annonce-je.
-Ne t'en fais pas, sœurette, on aura des jours meilleurs. »
Klaus nous sert des verres à moi et Cinq. Cinq remercie et déclare :
« -J'ai vu mon moi du futur mourir.
-Oh, c'est un truc de dingue, il m'est arrivé quasiment la même chose mais par contre, je ne suis pas mort, explique Klaus.
-Et il m'a dit de ne pas sauver le monde juste avant de claquer. À ton avis, ça veut dire quoi ?
-Tu ne le devrais pas le savoir ?
-Et toi, tu ne devrais pas savoir... Laisse tomber.
-Bref, sec au cul.
-Salloute.
-Klaus, ça va, souris-je.
-Ouais, c'est cool, dit Klaus.
-Je ne comprends pas, j'ai consacré ma vie à empêcher l'apocalypse, s'exclame Cinq. Les apocalypses au pluriel. Et lui, il a le culot de me dire que c'est quoi, c'est vide de sens ?
-Je n'y connais rien.
-Sa façon de me dire de ne pas devenir comme lui ?
-Ouais, donc ça t'a vraiment chamboulé ce qu'il a dit ?
-J'ai déjà tellement trompé le temps que je crois que j'imaginais tromper la mort aussi. Mais il se trouve que je meurs telle l'affreux manchot que je suis devenu dans l'espèce d'enfer bureaucratie dont je suis l'architecte.
-Spoiler alerte.
-Ah oui et sans oublier mon tatouage de cassos. (Il sort son morceau de peau avec le tatouage.)
-C'est un morceau de toi, ça ?
-Plutôt crever que d'être enterrer avec ce tatouage de merde.
-Alors si tu veux pas finir comme ce mec, fais quelque chose de complètement différent. Barre-toi quelque part dans le nord avec Luana pour devenir éleveur d'alpagas, par exemple.
-Oui mais les alpagas, non, refuse-je.
-Ouais, c'est une idée, accepte Cinq. Le cours du temps est malléable. On a en la preuve. Je pourrais essayer de briser le cycle, en fait.
-Ouais, éloigne tes bras et autre extrémité des objets contendants et n'entre pas dans les Mères de l'agonie, déclare Klaus.
-Quoi ?
-Le tatouage, c'est le symbole du gang des bikers, les mères de l'agonie.
-Tu les connais ?
-Oh, il y a quoi deux époques en arrière, c'était eux, comment dire ? Mes pharmasistas.
-Génial. Super, merci Klaus. On y va, Luane. »
Cinq me prend la main et se téléporte hors de l'hôtel. On marche dans les rues main dans la main. Je ne sais pas quoi dire, quelque chose va changer à partir de maintenant. On arrive devant un sorte de bar de motards. Tout le monde nous regarde mal. C'est normal, on ressemble à des gosses. On rentre à l'intérieur et des gens nous parlent.
« -Qui laissez entrer les gosses, demande une nana.
-Vous êtes perdus, les gamins, interroge un homme. »
Je suis mal à l'aise dans ce genre de lieu avec des hommes pas commodes et des strip-teaseuses. Ce ne sont vraiment pas mes lieux favoris. On va au fond de la salle et on trouve une porte qui dit réservé au personnel. On ouvre la porte et on voit un homme se faire tatouer.
« -Je vous cherchais justement, annonce Cinq. »
Le tatoueur se tourne et c'est un singe. Mais c'est Pogo.
« -Pogo, m'étonne-je.
-Je ne tatoue pas les enfants, s'exclame Pogo.
-C'est cool, on n'est pas là pour ça, répond Cinq. On est là parce que tous les trois, nous avons un ami en commun. Sir Reginald Hargreeves.
-Je ne sais pas ce qu'il veut mais je ne suis pas intéressé.
-Je crois que tu ne comprends pas. On est ses enfants d'une autre ligne temporelle.
-D'une autre ligne temporelle ?
-Oui, c'est assez compliqué, déclare-je.
-Je sais que ça peut te paraître fou mais ce n'est pas la première fois qu'on se rencontre, explique Cinq. 1963, tu es un chimpanzé en couche culotte qui avait grand besoin d'une manucure. Tu ne souviens peut-être pas mais j'ai une cicatrice pour le prouver.
-Si ce que tu dis est vrai alors je devrais être en face d'un homme et d'une femme d'une soixantaine d'année, dit Pogo. Je vous prie de m'excuser mais la journée a été très longue.
-Pogo, attends une seconde. Ecoute-moi.»
Des hommes nous arrêtent de nous approcher de Pogo. Pogo lui part par la porte de derrière.
« -Vous devriez rentrer chez votre maman, les gamins, balance un homme.
-Sinon quoi, annonce Cinq. »
Il prend ma main et on se téléporte. On se retrouve dehors et Pogo prend sa moto et part de ce lieu.
« -Fais chier, s'énerve Cinq.
-On fait quoi, demande-je. »
Il prend ma main et va voir un motard.
« -Hé vous, j'ai besoin de votre moto, dit Cinq. C'est une urgence.
-Je crois que tu m'as pris pour quelqu'un qui en avait quelque chose à en foutre, s'exclame l'homme.
-Files-moi ta moto ou sinon... »
Le motard part en nous laissant en plan.
« -Accroche, darling parce que ça va secouer, me prévient Cinq. »
On se téléporte sur la moto du mec et il pousse sur la route. Je m'accroche à son dos avec beaucoup de force. Je trouve que Cinq est magnifique quand il roule en moto. Il a un côté sexy. On roule toute la nuit pour retrouver Pogo.