CHAPITRE 2

2K 161 104
                                        

Spencer

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Spencer

— Respire, Spency, marmonné-je.

Il n'y a pas de raison pour que ça se passe mal. C'est ce que m'a dit ma mère hier et je me dois de la croire. Cependant, il est difficile de se détendre lorsque vous avez un entretien déterminant pour votre avenir. Un rendez-vous qui se déroule dans une immense villa, dans un salon au sein duquel j'attends que l'on vienne me chercher.

Madame Waymer m'a accueillie avec un jus d'orange. Si elle m'avait servi des gaufres, je l'aurais considérée comme une stalkeuse qui a enquêté sur moi avant de me recevoir.

Je lâche un rire à ma pensée puis fais circuler mon regard sur les environs. Tout est propre et bien rangé. S'il n'y avait pas un chat allongé sur le canapé à côté de moi et auquel je donne quelques papouilles, je prendrais cette demeure pour celle que l'on présente à des promoteurs immobiliers.

À la maison, papa et maman sont d'accord pour qu'on mette le bazar dans nos chambres. Corey justifie cette autorisation à coup de « si vous vous perdez sous une montagne de vêtements, non seulement nous ne viendrons pas vous trouver, mais croyez-moi quand je vous dis que ce n'est pas moi qui vais ranger à votre place ».

Une bonne raison pour ordonner son antre au fur et à mesure. Mes sœurs n'ont pas encore intégré ce point dans leurs jeunes esprits.

C'est la faute à nos grands-mères. Elles se font un malin plaisir à transgresser toutes les règles édictées par leurs fils et leurs belles-filles.

Quand on passe des vacances au ranch, c'est l'anarchie. Lorsqu'il faut se remettre sur les rails au retour à L.A, ce n'est pas une mince affaire.

— Avoir réussi à ne pas être griffée par cette boule de poils est un exploit.

La voix féminine me dérobe un sursaut. Je me lève d'un bond.

Marianne Hughes. Très grande, élancée et en costume gris. Supplément sourire étincelant.

— Euh... je... bonjour.

— Bonjour, rit-elle en me serrant la main.

— Pardon, je ne voulais pas... Le chat était là, alors...

— Il t'a regardé avec ses gros yeux et tu n'as pas pu résister à son appel de caresses. Il faut s'en méfier, cette petite canaille mène les gens par le bout du nez.

Elle termine sa phrase en glissant ses doigts dans les longs poils du minou. Il miaule.

Moi aussi, je veux miauler. De désarroi parce que je suis stressée comme il ne m'a jamais été permis de l'être.

La seule chose qui tourne en boucle dans ma tête, c'est mon idiotie pour ne pas m'être renseignée sur la vie de Madame Hughes.

Je l'ai fait avant les tests d'entrée de l'école. Mais peut-être que si je l'avais fait plus en profondeur, j'aurais su qu'elle avait deux enfants. Cette information aurait été bénéfique avant d'embrasser son fils.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Feb 16 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

CHOSEN BOYFRIEND (4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant